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dimanche 18 mai 2014 08:58
Pelé
Le roi du football mais aussi et surtout le roi de la Coupe du monde. Les plus belles heures de sa carrière, Edson Arantes do Nascimento dit Pelé les a vécues sous le maillot du Brésil et lors de la Coupe du monde. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : quatre phases finales, la première à 17 ans, trois trophées, 14 matches, 12 buts et une flopée de gestes techniques qui ont marqué l’histoire. Personne n’a fait mieux que celui qui reste "pour l’éternité" le plus grand.
Ronaldo
Ronaldo est le fils spirituel du Roi Pelé. Meilleur buteur de tous les temps en Coupe du monde avec un total de 15 buts, Ronaldo avait un démarrage foudroyant, une accélération ravageuse et un tir puissant qui lui ont permis d’empiler les buts et les titres. Auteur d’un doublé lors de la finale victorieuse de 2002, Il Fenomeno a gagné sa place au Panthéon du football mondial et naturellement à celui du football brésilien.
Garrincha
Moins complet que Pelé, Manoel Francisco Dos Santos dit Garrincha reste le plus grand dribbleur de l’histoire du football. Evoluant à une époque où les un contre un étaient légion et… décisifs, il est facile d’imaginer les dégâts causés par le pied gauche du petit ailier de Botafogo. Sa complémentarité avec Amarildo, en 1962, fit quasiment oublier l’absence de Pelé, blessé. Une référence.
Leonidas
Surnommé le diamant noir, Leonidas était un Pelé bien avant Pelé ! C’est en 1938, en France, qu’il a acquis une dimension mondiale. Auteur de 7 buts en 4 matches, il était, selon les observateurs de l’époque, le plus doué. Alors, qu’a-t-il manqué à Leonidas pour remporter le trophée dès 1938 ? Un mauvais coaching de Adhemar Pimenta qui décida de ne pas l’aligner en demi-finale face à l’Italie pour le laisser se reposer pour la finale. Un choix perdant-perdant puisque le Brésil s'inclina 1-2.
Vava
Avec neuf buts inscrits en dix matches de Coupe du monde dont un doublé lors de la finale de 1958, Edvaldo Izídio Neto dit Vava est le troisième meilleur buteur brésilien derrière Ronaldo et Pelé. Pas de quoi rougir ! Avant-centre athlétique, il était le complément parfait de Pelé, Zagallo et Garrincha. Il partage, avec Pelé, Breitner et Zidane, la performance d’avoir marqué au moins un but lors de deux finales différentes.
Amarildo
Lors de la Coupe du monde 1962, Tavares de Silveira dit Amarildo ne vola pas seulement la vedette à Pelé, blessé, il fut surtout le principal artisan, avec Garrincha, du nouveau titre mondial obtenu par le Brésil au Chili. Dès son premier match, Amarildo inscrit les deux buts de la victoire brésilienne sur l'Espagne, synonyme de qualification pour les quarts de finale. En finale, face aux Tchèques, il égalise et fait une passe décisive. Pelé est oublié, pour un temps...
Didi
Waldir Pereira dit Didi était un vrai numéro 10 à la Michel Platini. Il partageait le milieu de terrain des doubles champions du monde, en 1958 et 1962, avec Zito, légèrement décroché derrière Zagallo. Didi possédait une vision du jeu exceptionnelle, une technique épurée, un tir puissant mais il tirait surtout des coups francs brossés en feuille morte, sa vraie marque de fabrique.
Romario
Meilleur joueur de la Coupe du monde 1994 disputée aux Etats-Unis, Romario remporte aussi l’épreuve. Il reste l'un des buteurs les plus prolifiques de l'histoire du football. Véritable renard des surfaces, il a inscrit plus de 1.000 buts dans toute sa carrière dont 55 avec le Brésil. En 1994, il côtoie les sommets, son bagage technique et sa vitesse d’exécution le rendent pratiquement irrésistible face à tous les défenseurs.
Cafu
Il est le seul joueur de l’histoire à avoir disputé trois finales de Coupe du monde et d’affilée ! Joueur complet, résistant et brillant techniquement, sa longévité a été exceptionnelle. En finale, en 1994 contre l’Italie, Jorginho, le titulaire au poste de latéral droit, se blesse après 22 minutes de jeu, Cafu le futur roi du couloir droit dispute ainsi la première de ses trois finales, deux seront victorieuses (1994 et 2002), en 1998 le Stade de France et Bixente Lizarazu lui sont fatals.
Roberto Carlos
Roberto Carlos avait-il réellement des limites ? Telle est l’interrogation qui perdure tant le latéral gauche brésilien a démontré, tant avec le Brésil qu’avec le Real Madrid, des qualités exceptionnelles, donnant une nouvelle dimension à son poste. Défenseur aux atouts offensifs, attaquant aux aptitudes défensives, sa frappe de mule sur des coups francs et ses reprises de volée sont passés à la postérité.
Gilmar
Pas facile de s’illustrer lorsque l’on est brésilien et... gardien de but. C’est pourtant ce qu’a réussi Gylmar dos Santos Neves dit Gilmar, le portier de l’équipe du Brésil, double championne du monde en 1958 et 1962. Il est considéré comme le meilleur gardien de but brésilien de tous les temps et l’un des tous premiers mondiaux. Gilmar qui possédait un physique de jeune premier, fut un précurseur et un modèle à son poste.
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