Auteur :
M. A.
jeudi 18 février 2016 23:23
L’ancien entraîneur de la JSK nommé récemment sélectionneur du Cameroun a proféré des propos qui n’honorent guère le métier qu’il avait pourtant accepté d’exercer, bien après l’affaire de la mort d’Albert Ebossé qu’on ne peut interpréter autrement que comme un bouclier afin de justifier son passage peu reluisant en Algérie. Broos voulait évoquer l’insécurité pour éviter de parler de son échec au NAHD Hussein Dey qu’il avait pourtant accepté de driver, bien après son départ de la JSK pour des supposées raisons d’insécurité. Une manière de remuer le couteau dans une plaie qui commençait pourtant à se cicatriser.
Il justifie son échec en Algérie et sa désignation au Cameroun
«Je ne considère pas mon passage à la JS Kabylie comme un échec. J’ai quitté l’équipe alors qu’on était premiers au classement. J’ai vécu l’assassinat d’Albert Ebossé par ses propres supporters. Je ne pouvais pas rester dans un tel club, c’était insupportable.» C’est la déclaration de l’ex-coach de la JSK reprise par le site camerounais, Cameroon-info.net. Ainsi, si Hugo Broos voyait de l’Algérie qui lui avait permis de travailler et de subvenir aux besoins de sa famille était si insupportable à vivre, pourquoi avait-il accepté de reprendre du service au sein même de cette équipe de la JSK ? Pourquoi avait-il repris du service avec le NAHD, sachant qu’il risquait sa vie en Algérie comme il tenait à préciser dans une tentative de justifier sa désignation aussi surprenante quelle soit à la tête des prestigieux Lions Indomptables. «Souvent des supporters menacent les joueurs avec des couteaux. Ce que j’ai vécu est intenable quand on tient à sa vie ». Des questions qui viennent mettre à nue ses dires qu’on reçoit comme une provocation de la part d’un coach qui veut soigner son CV par une prétendue franchise, malheureusement très mal placée.
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JSK
Albert Ebossé