Auteur :
Riad O.
dimanche 18 octobre 2015 18:02
L’entraîneur adjoint de l’ASMO, Hadj Merine, était déçu au coup de sifflet final de l’arbitre du match de son team face à l’ES Sétif. Le jeune technicien asémiste a reconnu l’importance des trois points perdus par son team face à l’Entente. Et pourtant, les Vert et Blanc étaient dans l’obligation de gagner ce match afin de se ressaisir suite à la défaite concédée contre le Mouloudia d’Oran : «Il est clair que cette défaite nous fait mal, dans la mesure où nous étions dans l’obligation de retrouver le chemin du succès après le revers concédé face au Mouloudia. Mais pour être franc avec vous, on s’attendait à rencontrer ce genre de difficultés face à l’Entente et cela pour plusieurs raisons, notamment l’absence de plusieurs joueurs tels que Djemaouni, Bentiba, Ali Guechi et Herbache. A cela s’ajoute la sortie de Benkablia vers la fin de la première mi-temps. En face, on a eu affaire à une solide équipe de l’ESS dont les joueurs possèdent beaucoup d’expérience. C’est justement cette expérience des Sétifiens qui a joué un grand rôle dans la victoire de leur équipe.»
«A Bouakeul, on a parfois l’impression de jouer hors de nos bases»
L’entraîneur adjoint de l’ASMO a souligné un point très important pour expliquer la crise de résultats dont souffre son équipe, à savoir l’absence à chaque fois de plusieurs joueurs : «Nous n’avons pas eu la chance de jouer avec notre équipe-type depuis le début du championnat. A chaque fois, on se retrouve privés des services de pas mal de joueurs. Face à l’Entente, pas moins de quatre joueurs clés dans notre dispositif ont manqué à l’appel. Il ne faut pas oublier que nous avons eu affaire à une solide équipe de l’ESS qui n’est autre que le récent champion d’Afrique. Maintenant, il faudra penser au match suivant face au MOB et tirer les enseignements de cette défaite concédée face à l’Entente.» Et d’ajouter : «Nous avons parfois l’impression d’évoluer en dehors de nos bases ici à Bouakeul, tellement la pression est énorme. On comprend la colère des supporters, mais ils doivent rester derrière leur équipe. Avec le travail, le sérieux et le soutien de tous les Asémistes, notre équipe va retrouver son meilleur niveau.»
«On n’a jamais évolué avec l’équipe-type depuis l’entame de la saison»
Tout comme Mouassa, son adjoint, Hadj Merine a appelé ses joueurs à se ressaisir, affirmant qu’ils doivent assumer leur responsabilité : «On savait dès le départ que notre parcours en championnat allait être difficile cette saison. Le championnat de cette saison n’aura rien à avoir avec celle de la saison dernière. Notre problème réside dans le manque de réussite et d’efficacité en attaque. Maintenant, les joueurs doivent assumer leur responsabilité. Certes, nous sommes là pour les protéger, mais c’est à eux de travailler davantage pour corriger les lacunes et améliorer les résultats de l’équipe.» Et de poursuivre : «Maintenant, on doit tirer les enseignements de la défaite concédée face à l’ESS et se focaliser pleinement sur le match de la prochaine journée face au MO Béjaïa. On doit tout faire pour tenter d’aller chercher un résultat positif à Béjaïa. Je reste confiant et optimiste, car je sais que nous avons les moyens d’aller chercher un bon résultat chez le MOB.»
«On n’avait pas d’autre choix que de faire jouer Benkablia»
Hadj Merine a également évoqué la titularisation surprise de Benkablia, lui qui était épuisé physiquement suite à sa participation avec l’EN militaire en Corée du Sud. «Nous avons parlé avec le joueur pour lui demander s’il était prêt pour ce match, il nous a répondu par l’affirmative. En plus, on n’avait pas d’autre choix en attaque pour ce match, en raison de l’absence de Djemaouni et Bentiba. Avec qui on pouvait jouer alors ? », se demande Hadj Merine, et de revenir sur son altercation avec l’un des supporters asémistes à quelques minutes de la fin de la première mi-temps du match face à l’ESS : «C’est seulement un supporter qui est venu derrière moi pour m’insulter. Il a dépassé toutes les limites en m’insultant d’une manière grossière. J’ai tout de même gardé mon sang-froid, mais par la suite, il m’a insulté et accusé d’être derrière le limogeage de Benchadli. Alors là, je me suis emporté. Benchadli est un frère pour moi. Je n’accepterai jamais qu’on me colle cette étiquette. J’accepte les critiques, et même parfois la colère des supporters, mais il ne faut pas dépasser les limites.»
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