USMA : Tarek Ghoul : «Le temps est venu pour l’USMA de décrocher son étoile»

En tant qu’ancien joueur de l’USMA, qu’avez-vous à dire sur l’important rendez-vous qui attend l’USMA ce samedi ?
En premier lieu, je salue tout le public usmiste. Je suis très content pour le club après les excellents résultats décrochés en ce début de saison, surtout en Ligue des Champions. L’équipe se dirige tout droit vers une qualification historique en finale et, pourquoi ne pas décrocher le sacre final.
Vous croyez donc aux chances de l’USMA de décrocher ce titre ?
Absolument. Je suis très optimiste et je crois dur comme fer que ce groupe de joueurs peut réaliser ce que nous n’avons pas pu faire, c’est-à-dire, aller chercher le titre continental suprême. Ils ne sont plus qu’à un seul match de la finale et ils ont toutes les qualités pour donner à l’USMA le titre qui manque à sa vitrine.
Sincèrement, vous attendiez-vous à un tel scénario surtout avec la suspension de Belaïli ?
Belaïli est un excellent joueur qui a beaucoup contribué aux bonnes performances de l’équipe en ce début de saison, mais l’USMA n’a jamais compté sur un seul joueur. Elle dispose d’un effectif très riche, des joueurs de talent qui ont montré qu’ils sont capables de gagner devant n’importe quelle équipe en Afrique. C’est pourquoi, je dirais que cette équipe est capable de gagner ce trophée qui fait rêver tous les Usmistes.
Comment voyez-vous le match de ce samedi ?
 Gagner au match aller ne veut en aucun cas dire que l’USMA s’est qualifiée. Les Soudanais n’ont rien à perdre et joueront à fond leurs chances pour se qualifier. C’est pourquoi il faut se montrer vigilants et ne pas tomber dans la facilité. Les joueurs doivent bien gérer leur match et jouer intelligemment, de façon à ne pas trop s’exposer et ne pas subir la rencontre aussi.  
Vous avez déjà joué trois demi-finales continentales avec l’USMA. Qu’est-ce qui vous a manqué pour passer en finale ?
La première fois, c’était en 1997. On disposait d’un excellent groupe qui comptait dans ses rangs Hadj Adlane, Zouani Réda, Zekri et les autres. On a joué un match décisif face à l’équipe angolaise de Primeiro De Agusto. Malgré l’expulsion de notre buteur Zekri, on est tout de même parvenu à gagner le match par un but à zéro. Mais cela n’a pas été suffisant pour passer en finale.
Et qu’en est-il de la demi-finale de la CAF face au Wydad de Casablanca en 2002 ?
Après avoir décroché un match nul à l’aller, on n’avait besoin que d’un but d’écart au retour pour passer en finale. Malheureusement, on a concédé le nul par 2 buts partout à Rouiba et on s’est vus éliminés alors qu’on était les favoris pour passer. Quant au match d’Enyimba, on était en passe de se qualifier chez eux après le but de Dziri mais encore une fois, on s’est fait rejoindre dans les derniers instants de la rencontre et on s’est fait éliminer par les futurs vainqueurs de la compétition.

 

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