Auteur :
S. D.
dimanche 13 septembre 2015 21:11
Au lendemain de la défaite en amical concédée à domicile face à l’OMR, le milieu de terrain de la JSK, Kamel Yesli, a reçu des menaces de mort. Le Franco-Algérien, sans trop tarder, a sauté dans le premier avion à destination de Paris. Ayant eu peur pour sa vie, l’ancien joueur de Paris FC a, dans un premier temps, décidé de ne plus remettre les pieds à Tizi. Par la suite, il a demandé quelques jours de repos pour pouvoir s’en remettre, avant de revenir à de meilleurs sentiments. Mais comme le temps presse et que la JSK a besoin de ses services, le président du club, Mohand-Chérif Hannachi, a pris attache avec le père du joueur pour convaincre son fils de revenir sur sa décision et de reprendre l’entraînement. Sur le coup, le boss a eu des garanties de voir Yesli reprendre dans la semaine, mais depuis, le joueur n’a donné aucun signe de vie. Une absence qui a contraint le chairman kabyle à réagir une nouvelle fois en contactant le père du milieu de terrain. Ce dernier a, cette fois, fait savoir à Hannachi que son fils était traumatisé et qu’il n’était pas question qu’il revienne, avant de se sentir apte à reprendre. Autrement dit, il lui a fait savoir que son rejeton a besoin de plus de temps pour oublier cette affaire et rentrer en Algérie.
«Il est traumatisé»
A en croire une source bien informée, le père de Yesli a été clair avec Hannachi en lui faisant savoir que son fils était «traumatisé» et toujours sous le choc. A rappeler que ce milieu a été l’un des confidents du défunt Albert Ebossé, décédé l’année dernière. Apparemment, les menaces dont Yesli était victime lui ont fait rappeler la tragique disparition du Camerounais. Du coup, il préfère se ressourcer encore quelques jours en France, avant de reprendre. Affaire à suivre !
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JSK
Kamel Yesli