Auteur :
K. M.
dimanche 24 août 2014 22:13
«Il ne faut pas se taire et ça ne peut plus continuer comme ça. Je m’excuse du terme, mais il y a des voyous dans nos stades qui sont derrière cette violence, bien qu’il y ait des enfants de bonnes familles qui ont cette passion du football et qui se déplacent au stade dans le but de suivre juste une partie de football. Je pense qu’il faut prendre des décisions très fermes et jouer à huis clos pour une très longue durée car c’est le seul moyen de lutter contre la violence. Ce qui s’est passé à Tizi Ouzou arrive dans tous les stades. Moi-même j’ai été touché par un fumigène la saison passée tandis que Djemili a été frappé à la tête, on a frôlé le pire. À mon avis, le huis clos s’impose», dira Aksas.
Hachoud : «Je n’ai pas pu fermer l’œil et j’ai perdu goût au football»
«Que voulez-vous que je vous dise ? En apprenant la nouvelle, j’ai pleuré et durant toute la nuit je n’ai pas fermé l’œil. Sincèrement, j’ai perdu goût au football. Nos vies sont en danger. Je garde d’Ebossé l’image d’un joueur sage et éduqué et c’est vraiment très triste qu’il trouve la mort sur un terrain à la suite d’un jet de projectile. On ne pardonnera jamais à celui qui l’a tué, et il faut qu’il sache qu’il y a une justice divine. Ce drame a aussi terni l’image du football algérien, car tout le monde parle d’un joueur étranger qui a trouvé la mort. Et dire qu’il est venu pour travailler en Algérie afin de subvenir aux besoins de sa famille», dira Hachoud
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