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mardi 08 juillet 2014 17:05
La Coupe du monde terminée, quel est ton avenir ?
Je me rends compte de la chance que j’ai eue. Je viens de Froidchapelle, un club que personne ne connaît. Je suis arrivé au plus haut niveau et jamais je n’aurais cru gagner tous ces trophées. Je vais y penser à tête reposée, avec ma famille, et on verra bien ce que sera la suite de Van Buyten.
On peut imaginer une retraite dorée dans un championnat exotique ?
J’analyserai toutes les propositions. Christophe (Henrotay, son agent, ndlr) a reçu des offres du monde entier. Tous les endroits peuvent être intéressants. À mon âge, presque 37 ans, j’analyse tout, on verra bien…
L’Euro 2016, avec la jeune génération belge, doit te faire envie ?
Oui, bien sûr ! Quand je vois la génération actuelle, j’ai même envie de faire dix ans. J’ai attendu longtemps pour évoluer avec un tel groupe. J’ai envie de continuer avec eux et, le foot en lui même, je ne m’en passerai jamais. Même quand j’arrêterai, je continuerai de regarder du foot.
Êtes-vous fiers du parcours de la Belgique ?
Oui, nous avions pour objectif de passer les huitièmes de finale pour notre première Coupe du monde depuis douze ans. Je sais que certains avaient dit que nous avions les moyens d’aller en finale. Bien sûr, il y a toujours moyen d’aller le plus loin possible. Mais, avec une génération aussi jeune, il ne faut pas brûler les étapes. C’est déjà bien d’être allé en quarts de finale. On a appris ici, au Brésil et j’espère qu’on sera plus fort en France dans deux ans.
Tu étais le seul Belge à avoir disputé une Coupe du monde. Avais-tu un rôle particulier auprès de tes équipiers ?
Je pensais en rejouer une un petit peu plus tôt. Avant la compétition, chacun m’avait demandé comment ça c’était tout s’était déroulé en 2002, comment ça se passe avec le public… J’ai répondu à mes coéquipiers que le public va toujours dans le sens de l’équipe qui propose du spectacle, se montre ambitieuse et sait aller de l’avant.
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