Interview

Ghoulam évoque son avenir : «Les intérêts du Real, d’Arsenal et de Chelsea...

«Du temps de Vahid, il y avait beaucoup de problèmes de vestiaire qui ne sont pas sortis dans la presse»

Auteur : Moumen Ait Kaci Ali dimanche 05 juillet 2015 22:51


Dans cet entretien exclusif accordé au Buteur, Faouzi Ghoulam nous parle à cœur ouvert et revient sur l’intérêt du Real, de Chelsea, d’Arsenal et d’autres formations européennes qui le veulent. Faouzi évoque aussi avec émotion l’épopée des Verts en Coupe du monde 2014, une année après l’exploit raté d’un cheveu face aux champions du monde, les Allemands. Ghoulam avoue pour la première fois l’existence d’egos dans le vestiaire des Verts et avance aussi que beaucoup de problèmes n’ont pas été sortis sous l’ère Vahid. Entretien. 

Merci de nous avoir accueillis ici à Saint-Etienne. Tout d’abord, parlez-nous un peu de votre quotidien ici dans votre ville natale ?
Après dix jours passés en vacances avec ma femme et mes enfants, je suis ici à Saint-Etienne pour savourer les quelques jours de repos qui me restent et passer le Ramadhan avec mes frères, mes sœurs et mes parents. C’est un retour aux sources qui me fait du bien, ça n’a pas de prix. 
Se retrouver en plein mois sacré chez vous est aussi une occasion pour renouer avec les habitudes, ça se passe comment pour vous ?
Souvent, c’est la course contre la montre, parce que j’essaye d’en profiter pour aller voir des personnes qui me sont très chères. Ça me fait passer le temps et j’essaye de rester avec mes frères pour discuter et bien parler puis après on se retrouve au tour d’une table pour le f’tour.
Qu’est-ce qui vous le plus plaisir d’être là à la cité Moreno au milieu de vos proches ?
 Passer du temps avec la famille n’a pas de prix surtout en ce mois sacré de Ramadhan qui est très important pour nos les musulmans d’autant plus qu’il y a une ambiance particulière chez nous dans ces moments-là. C’est le mois de Dieu et je suis très content d’être ici à Saint-Etienne avec mes parents. 
Parlons du bilan de la saison avec Naples, vous étiez prêt à gagner quelque chose cette année, avec deux demi-finales ratées en Europa League et en Coupe d’Italie, un podium loupé de peu, vous êtes plutôt déçu, non ?
Vous savez en signant à Naples j’ai passé un cap. Physiquement, mentalement et techniquement, je ne suis plus le même joueur, donc j’ai appris aussi la une grande culture de la gagne et vous comprendrez que j’ai vécu cela comme un échec, c'est-à-dire comme tout joueur de haut niveau qui aspire à gagner des titres. C’est clair après que dommageable de rater d’un cheveu deux finales comme la Coupe d’Italie et l’Europa League. Il faut en tirer les leçons pour la saison prochaine, Inch’Allah. 
Et sur le plan personnel, cela s’est bien passé ?
Oui, Hamdoulilah ! La saison passée, j’ai fait 47 matchs et cette année j’en ai fait 50. C’est des saisons qui sont longues et chargées surtout que j’étais appelé à faire beaucoup de rencontres internationale en sélection, donc j’étais loin de mon club, ce qui me laisse dire que j’aurais pu jouer plus parce qu’en revenant d’Afrique fatigué, il me fallait toujours un petit repos pour remettre dans le bain. 
 En abordant les matchs de sélection, vous avez été décisif face aux Seychelles, ce match est-il si révélateur pour l’Algérie ?
C’est une victoire important elle nous permet de commencer les éliminatoires de très bonne manière. Pour ma part, je sens que j’arrive à être plus décisif en sélection. On va dire depuis l’ère Gourcuff, j’ai inscrit un but et délivré quatre passes décisives. 
C’est dû à quoi selon vous ?
Certainement au système de jeu du coach Gourcuff qui est plus offensif et aussi grâce à la qualité dans notre jeu parce qu’on a effectif qui est assez riche. Sincèrement, je m’adapte plus à ce collectif-là et ce système adopté depuis l’arrivée de Gourcuff. Maintenant, la victoire était collective, ça nous permet de reprendre confiance et dépasser cet échec de la CAN où on aspirait à aller plus loin, même si on avait perdu contre le vainqueur de la coupe, la Côte d’Ivoire. 
Vous parlez d’échec, ça vous a fait mal ?
Oui, mais après, c’est une très bonne expérience pour nous, parce qu’il faut aussi relativiser, il ne faut pas oublier qu’il s’agissait de la première CAN pour beaucoup de joueurs qui ont découvert les conditions en Afrique. 
 Durant cette CAN, vous avez marqué un but qui nous a fait rappeler l’occasion ratée face à l’Allemagne, c’était une revanche pour vous ?
C’est clair que je n’avais pas digéré cette occasion ratée. C’était un moment particulier, une huitième de finale face à l’Allemagne. C’est vrai que je retiendrai que j’avais fait une erreur sur cette action-là parce que je pense qu’il y avait mieux à faire mais bon c’était une leçon pour moi qui m’a servi pour marquer ce but de l’Afrique du Sud. Je ne suis pas content d’avoir fait cette erreur. 
D’aucuns pensent que cette rencontre de l’Allemagne est une référence, Philipe Lahm, Neuer, Muller et Schweinsteiger pensent que sans ce match face à l’Algérie, ils ne seraient peut être pas champions du monde…
En tant que joueur qui a joué ce match-là, il était en effet une référence dans le sens où on a joué une grande nation et on a prouvé notre valeur en huitièmes de finale de Coupe du monde face au futur vainqueur mais après je pense que l’Algérie a abordé ce Mondial timidement, croyez-moi on a un effectif de qualité et comme on le voit aujourd’hui, on arrive à dominer des grandes équipes comme la Côte d’Ivoire. On a joué en contres mais je crois qu’on a réussi à montrer un très bon visage durant ce Mondial. 
Une année après, comment vivez-vous ces exploits historiques justement ?
Je ne suis pas quelqu’un qui vit avec le passé, je passe vite à autre chose. C’est des souvenirs que je garderais pour la fin de ma carrière. A mon avis, si on reste figé sur le passé, on n’avancera pas. Aujourd’hui, je dirai que tout ce que j’ai réalisé, je dois le laisser de côté et redémarrer sur un nouveau cycle. Il faut tourner la page et se projeter sur la prochaine CAN 2017 et la Coupe du monde en Russie. 
Philipe Lahm, Neuer, Muller et Schweinsteiger disent que l’Algérie est la seule nation qui les a fait douter, c’est quand même valorisant, non ?
C’est un honneur ! Maintenant on est des compétiteurs, je ne le prends pas mal parce que c’est des grands joueurs qui reconnaissent notre valeur mais j’aurais préféré gagner parce qu’on le veuille ou pas, ça reste une défaite. Vous allez me dire que c’est l’Allemagne qui a infligé une correction mémorable au Brésil dans son fief mais c’est quand même une défaite. 
Du coup, le public rêve et devient exigeant…
Voilà, après il y a eu un nouveau départ, des joueurs qui sont partis et d’autres qui sont arrivés. Il faut bien tirer les leçons mais le public doit aussi passer à autre chose, il faut arrêter de rester figer sur le passé. On a du potentiel, on est jeunes, on a envie de vivre autre chose, Inch’Allah. 
 On vous voit trop discuter avec vos camarades, passer à Naples vous a permis de devenir un cadre de cette équipe nationale…
Je ne me considère pas trop comme ça mais c’est vrai que je suis quelqu’un qui aime parler dans le vestiaire mais je fais très attention, j’ai un grand respect pour les anciens, je ne peux pas me permettre de trop m’adresser à eux mais je ne suis pas quelqu’un qui se dérobe lorsque je dois intervenir. S’il y a quelque chose à faire pour le bien de l’équipe, je le fais. Et c’est valable pour moi, quand on me critique de manière objective je l’accepte pas de problème. C’est comme ça qu’on avance. Après, c’est vrai qu’aujourd’hui il y a une chose qu’il faut accepter en Equipe nationale, il y a des joueurs qui évoluent dans de très grands clubs donc il y a des egos qui n’existaient pas avant et ces egos-là, il faut les gérer.
Comment Gourcuff parvient à maîtriser tout cela ?
Le coach fait un travail formidable à ce niveau-là et arrive à gérer tous les joueurs. Après en Algérie, c’est plus difficile et particulier parce que tous les joueurs aimeraient jouer par amour du maillot. C’est des egos qu’on peut voir moins dans des clubs ou dans d’autres sélections. 

On les voyait peut-être moins au temps de Halilhodzic...
C’est peut être vrai ce que vous dites mais du temps de Vahid il y avait beaucoup de problèmes qui ne sont pas sortis dans la presse. Mais bon, je ne veux pas revenir sur l’ère Vahid Halilhodzic, c’est de l’histoire ancienne. 
La différence entre les deux coachs est seulement dans ce volet-là de la gestion du groupe ou ailleurs ?
Ce sont deux méthodes différentes. Après, je ne suis pas un menteur, je n’aime pas ça, j’ai travaillé avec de très bons entraîneurs et aussi un très grand entraîneur (Benitez), je sais ce que c'est le très haut niveau. Bon, pour Vahid, croyez moi, je ne veux pas y revenir, il a fait du bon boulot, ça s’arrête là, c’est une page tournée. 
Et Christian Gourcuff ?
Je n’aime pas faire des comparaisons, mais Gourcuff est beaucoup plus proche de nous et plus à l’écoute. Il a compris ce que cherche le public algérien. Il a aussi une qualité de joueurs qui  permet de prendre le jeu à notre compte, et nos fans sont contents parce qu’ils cherchent à voir du beau jeu et nous voir marquer beaucoup de buts. 
Du coup, une contre-performance est mal digérée par le peuple, vous comprenez un peu leur réaction ?
C’est sûr, le peuple algérien est beaucoup plus exigeant avec nous qu’il y a un an ou deux. Mach’Allah, lorsqu’ils regardent Brahimi, Feghouli, Bentaleb et d’autres faire ce qu’ils font avec leur club, ils ont le droit de rêver. On a endossé un autre statut, c’est normal qu’on devienne exigeants avec nous. 
Alors, c’est légitime, selon vous, qu’ils réclament une Coupe d’Afrique même à l’extérieur ?
Bien sûr, un Ghoulam qui passe de Saint-Etienne à Naples n’est plus celui qui évoluait à Saint-Etienne. C’est valable pour Brahimi avec Porto et Bentaleb avec Tottenham. On n’est plus une petite équipe. Seulement, les conditions en Afrique ne sont pas les mêmes qu’en Europe, il faut comprendre ça aussi.
C’est l’avis d’un grand monsieur du football, à savoir Rabah Madjer, il dit que c’est difficile d’aller gagner une CAN en Afrique noire, êtes vous d’accord avec lui ?
Oui, bien sûr mais quand je vois la qualité des joueurs qu’on a, je me dis qu’on peut le faire. On ne peut craindre personne. Maintenant, Madjer a raison, on n’a jamais réalisé un tel objectif. Aucune génération n’a pu s’imposer dans cette compétition en déplacement, la seule Coupe d’Afrique qu’on a gagnée, on l’a gagnée chez nous. Après, il faut aussi se dire qu’on est la seule sélection qui gagne de manière régulière à l’extérieur en allant chercher trois succès de suite avec Vahid. 
Qu’est-ce qui manque pour aller gagner une CAN ?
Trop de paramètres comme ce match perdu par la Tunisie en Guinée,  je veux parler là de l’arbitrage. Il y a aussi ce qu’on a vécu par exemple à Mongomo, croyez-moi on n’a pas été justes avec nous, on a souffert du taux d’humidité, de la chaleur et de l’état du terrain catastrophique, donc ce n’est toujours pas évident de s’imposer. Par la suite, lorsqu’on bascule à Malabo, on trouve un terrain un peu plus bon, on arrive à jouer, à battre le Sénégal et imposer notre jeu au futur vainqueur de la CAN.  Gradel (son ancien ami ivoirien à Saint-Etienne) m’a dit qu’ils étaient impressionnés par la qualité de jeu des jeunes joueurs algériens. C’est dire qu’avant on essayait de battre la Côte d’Ivoire par jeu de contres ou sur des balles arrêtées, mais là on impose notre jeu et on rivalise avec de grandes nations. On se rapproche. Comme l’a dit Madjer c’est compliqué d’aller gagner en Afrique, mais on fera tout pour le faire, inch’Allah. 
Être retenu dans l’équipe type de l’Europa League dressée par Alex Ferguson, vous fait quoi ?
Ferguson, c’est une grosse référence surtout chez nous à la maison. On est de grands fans de Manchester United, donc le fait que Sir Alex Ferguson me mette dans l’équipe est un grand honneur. Après je suis quelqu’un qui pense trop au collectif, cela signifie aussi que mes performances sont appréciées. 
Avec Benitez, ça s’est très bien passé à Naples, qu’est-ce qu’il a comme particularité par rapport aux autres ?
D’abord, je n’ai pas connu un autre grand entraîneur que Benitez, donc franchement je ne peux me permettre de juger les autres. Mais Benitez m’a impressionné, sa force est son turn-over. Il arrive à laisser tout le monde mobilisé. C’est un entraîneur qui fait progresser son joueur. Il travaille ligne par ligne, joueur par joueur et, franchement, on se perfectionne tout le temps avec lui. C’est la différence lorsqu’on évolue dans de très grands clubs. 
On évoque les grands clubs européens, on annonce votre nom un peu partout, Arsenal, Real Madrid et Chelsea, comment vivez-vous cette pression médiatique ?
Vous savez, ça fait plaisir d’être annoncé dans des clubs aussi prestigieux, mais franchement je ne fais pas trop attention. Je ne me prends pas la tête avec ça. Je suis en vacances, je me consacre à ma vie de famille ici à Saint-Etienne en ce mois sacré. Autre chose, c’est le Mektoub. 
Rabah Madjer avoue que vous êtes peut-être le seul joueur qui peut atterrir dans un grand club, que ressentez-vous ?
D’abord, je suis très flatté parce que déjà ça provient d’un grand monsieur du football. Madjer  est un grand champion, il a beaucoup apporté à l’Equipe nationale. Moi, je suis là je donne le maximum et si je dois atterrir dans un autre grand club, Hamdoulilah, je serai heureux, sinon je suis à Naples, c’est un très grand club aussi. Aujourd’hui, je ne me prends pas la tête, le football est une question d’opportunité, et de Mektoub, j’ai une grande confiance en mes frères. Ma carrière est aussi la leur.
Justement, quel est le rôle de vos frères dans votre carrière ?
Je travaillais beaucoup avec mon frère Nabil qui est mon préparateur physique. Mon frère Samir qui est mon agent, Mohamed est chargé de tout ce qui est social, et Sabir s’occupe du volet marketing, donc Hamdoulilah je suis bien entouré. On les a trop critiqués, mais en un mot, si je suis arrivé là, c’est nettement grâce à eux.
 Comment acceptez-vous de sacrifier vos vacances pour travailler votre physique en pleine période d’été ?
C’est le sacrifice qu’il faut pour un joueur de haut niveau qui doit prouver plus que les autres. C’est ce que je me disais, je ne donne jamais l'occasion aux entraîneurs de me laisser de côté. C’est vrai que c’était dur pour ma femme et mes enfants, mais ils ont fini par comprendre que c’était pour leur bonheur que je faisais ça. Là, si mon frère Nabil me demande d’aller courir, j’annule tout et je vais avec lui parce que je sais qu’il veut mon bien. J’ai confiance en lui à 1000 %. 
 Revenons à votre choix pour l’Algérie, cela interpelle le cas Fekir, mais commençons par vous, cela s’est fait comment ?
Croyez-moi, mon choix pour l’Algérie a été fait très jeune mais seulement, en France lorsqu’on passe par les sélections jeunes ça valorise notre statut. Pour être honnête, le fait de passer par les catégories jeunes de l’équipe de France, on est mieux reconnus. Mais pour le choix de l’équipe A, j’ai directement rejoint les Verts d’autant plus que pour mon papa El Hadj, je n’avais pas d’autre choix, il ne m’imaginait pas jouer pour la France en senior et, Hamdoulilah, je n’ai pas déçu l’être cher de ma vie. 
Fekir a choisi l’Algérie avant de se rétracter, un commentaire ?
Je n’ai pas le droit de juger Fekir, mais aujourd’hui en équipe d’Algérie, que Fekir soit là ou pas, ce n’est pas vraiment important, ce n’est pas une perte, Hamdoulilah, nous avons Feghouli, Mahrez et Boudebouz qui sont de très grands joueurs, à mon avis. Maintenant, je lui souhaite que du bien je ne lui en veux pas. C’est un Franco-Algérien, il reste quand même Algérien. 
Franchement, le bus des Verts caillassé au Caire a-t-il été pour beaucoup dans votre amour pour les Verts ?
C’est clair même si dans la famille l’Algérie était sacrée, donc c’était plutôt un choix d’enfance. Je me rendais chaque été au bled et les valeurs algériennes, je les connais par cœur. Après, ce qui s’est passé était inadmissible. Hamdoulilah, les gars ont fait le boulot et ont réussi à qualifier l’Algérie au Mondial 2010. 
On vous compare justement à l’un des artisans de cette épopée, à savoir Nadir Belhadj, parlez-nous un peu de cela ?
(Rires) Oui, j’aimais bien quand on me comparait à lui, c’est un grand joueur en plus c’est un Algérien. On me comparait aussi à Patrice Evra, et ces deux-là sont mes références et mes idoles dans mon poste. Personnellement, Belhadj aurait pu avoir une meilleure carrière et jouer dans un grand club. 
Un souvenir peut-être de la Coupe du monde 2014 avant de terminer cet entretien ?
Mon meilleur souvenir est la sajda qu’on a effectuée tous ensemble après le penalty marqué par Feghouli face à la Belgique. C’était vraiment le fait plus marquant de ce Mondial. 
Merci et un dernier mot au peuple algérien ?
Je vous remercie d’être venu ici et sachez que c’était un plaisir de vous recevoir. Je souhaite un bon Ramadhan à tous les Algériens. Que Dieu accepte nos hassanate et nous ouvrent les portes d’El Djenna. 
 

Publié dans : en real madrid France PSG ghoulam napoli Alex Ferguson Ancelloti Algérien Vahd Halilhodzic

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