Auteur :
Moumen Aït Kaci Ali
samedi 18 août 2018 18:49
Impressionnant dès sa première apparition contre le Stade de Reims en Ligue 1 française, le latéral droit de l’Équipe nationale, Youcef Atal, veut réussir à tout prix son retour en Equipe nationale et nous livre ses impressions sur l’arrivée de Djamel Belmadi et de ses ambitions futures en club et en sélection.
Youcef, une première apparition avec Nice, qu’avez-vous à dire de vos débuts en Ligue 1 française ?
Oui, ça s’est bien passé contre Reims. Je dois dire que le fait d’avoir joué quelques matchs de préparation avec ma nouvelle équipe m’a permis de bien me fondre dans le groupe. Maintenant, perdre comme ça d’entrée est un peu décevant, même s’il y a eu pas mal de choses positives sur lesquelles on doit s’appuyer pour progresser.
Vous avez été élu homme du match malgré la défaite contre Reims. Que ressentez-vous ?
C’est toujours un plaisir d’être réconforté, surtout qu’il s’agit du vote des supporteurs. Franchement, je voudrais remercier tous les gens ici à Nice qui m’ont facilité l’adaptation. L’entraîneur Vieira me conseille beaucoup, c’est aussi grâce à sa confiance que je me suis bien exprimé, il m’a rassuré. Je rajoute aussi que l’ambiance est vraiment magnifique à Nice, nous vivons comme une famille. Croyez-moi avec un état d’esprit pareil, on ne peut que s’épanouir.
En parlant de Patrick Vieira, il n’a pas tari d’éloges sur votre rendement et votre apport sur le plan offensif. Une réaction ?
C’est un grand honneur d’abord pour moi de travailler sous la coupe d’un grand footballeur comme Patrick Vieira. C’est quelqu’un avec qui j’apprends tous les jours. Après, j’essaye d’être attentif à tout ce qu’il me dit et bien entendu respecter ses consignes pour justement avancer dans ma progression. Concernant ses éloges, cela m’honore, venant d’un coach comme lui. À moi de travailler et prouver que je mérite sa confiance.
Vous avez quitté Courtrai pour rejoindre l’OGC Nice. Comment qualifiez-vous ce transfert ?
J’arrive dans un club historique en France. Nice est l’une des meilleures équipes de Ligue 1 depuis deux ou trois ans, ils sont toujours bien classés en championant. Je ne vous cache pas que dès que j’ai eu cette opportunité, je n’ai pas hésité à répondre par l’affirmative. À Nice, il y a un stade de rêve, des gens très soucieux de leur équipe, sans oublier que je travaille sous la direction d’un staff compétent. Donc, tout est réuni pour franchir un palier, inch’Allah. Tous les moyens pour aller de l’avant sont à notre disposition.
Du Paradou AC à Courtrai et là vous êtes dans un club qui aspire à jouer l’Europe. Êtes-vous satisfait de votre progression ?
Bien sûr, jusqu’ici tout se passe de manière sereine. Je tiens par l’occasion à remercier mes anciens dirigeants à Courtrai. Je n’oublierai pas que c’est là-bas que j’ai commencé mes premiers pas en tant que joueur professionnel en Europe. Je remercie aussi mes responsables au Paradou qui m’ont ouvert les portes du professionnalisme. Si j’arrive à bien m’adapter et à m’accrocher au haut niveau, c’est aussi grâce à ce que j’ai appris au centre de formation du PAC.
Parlons de l’Équipe nationale. L’ambiance des Verts vous manque, n’est-ce pas ?
Oui, après l’avoir découverte lors des matchs de qualifications de la CAN et du Mondial-2018, j’ai raté quelques stages pour différentes raisons. Maintenant, j’espère revenir plus fort et je souhaite arriver au top pour la Gambie, inch’Allah.
Pour terminer, un mot peut-être sur la désignation de Djamel Belmadi comme sélectionneur ?
Belmadi est quelqu’un qui a fait ses preuves en tant qu’entraîneur. Maintenant, en sélection, on traverse une dure période donc à nous les joueurs de bien réagir, afin de faciliter l’entame du travail du coach Belmadi en tant que sélectionneur de l’Équipe nationale. On doit être concentrés et se mettre dans la tête que tout dépendra de notre réaction sur le terrain. Il faut dépasser cette crise de résultats qui n’a que trop duré en sélection et penser à matérialiser les idées du nouveau coach sur le terrain.
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Attal