Auteur :
samedi 12 novembre 2016 13:14
Dans un entretien accordé à L’Equipe, Hervé Renard a avoué ne pas avoir digéré son éviction de Lille lorsqu'il en était encore l'entraineur :
"Je ne digérerai jamais mon départ, déclare-t-il. J’ai 50% de responsabilités. Si j’avais eu un autre comportement, je serai resté (Renard avait indiqué ne pas avoir de solutions après un match nul à Bastia le 7 novembre). Ce ne sont pas des erreurs de communication. J’ai employé cette com’ à dessein. Après, c’est aux décideurs d’apprécier. Ça n’a pas plu, j’ai été sanctionné. Point barre. Mais regardez les trois dernières années au Losc. Que ce soit avec Girard, Renard ou Antonetti, les débuts de saison ont été très difficiles. L’analyse, c’est un tout".
De la rancœur, Renard n’en garde pas seulement pour le Losc. L’ancien sélectionneur de la Zambie n’oublie pas une mesquinerie à son encontre prononcée par Pierre Dréossi. "Un jour, j’aurai ma revanche. Certaines choses me touchent. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est une réflexion de Pierre Dréossi (« Antonetti est un bosseur, pas quelqu’un qui met une chemise blanche pour faire le beau », avait déclaré ce dernier). J’ai été trois ans dans un vestiaire avec lui (à Cannes), une semaine avant il me saluait à Lens comme si de rien n’était. Ça en dit beaucoup sur une personnalité. C’est le truc le plus bas, le plus mesquin que j’aie lu sur mon départ. (….) Ça, je ne l’oublierai pas." Des propos relayés par Bfmtv.
Publié dans :
Hervé renard