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mercredi 23 décembre 2015 19:43
Le futur entraîneur du Bayern Munich, Carlo Ancelotti, est revenu sur l’épisode du licenciement de José Mourinho à Chelsea : «Quand les choses se passent bien, il y a un risque de relâchement et quand elles vont mal, la confiance s’envole. L’entraîneur doit savoir maintenir un équilibre dans ce sens, augmenter l’estime de soi surtout quand les choses ne semblent pas fonctionner correctement, a expliqué Don Carlo dans les colonnes de goal.com. C’est un peu cela qu’a payé Mourinho, l’équipe a mal débuté comparé à l’année précédente où ils avaient tous une grande volonté d’effacer une saison négative. Cette année, le manque de motivation se paye. » Comme d’autres techniciens, l’Italien a eu à gérer pareilles situations durant sa longue carrière. Et il s’en est toujours sorti au prix d’une relation apaisé avec ses garçons. « L’important est de réussir à avoir une bonne relation entraîneur-joueurs et savoir imposer ses propres idées en arrivant à convaincre les joueurs que ce sont les bonnes à l’instant T, a ajouté l’ancien coach du PSG. Imposer à tout prix n’est jamais bon. C’est important de réussir à les faire adhérer à vos principes, qu’ils soient acceptés de tous. » C’est sans doute ce à quoi s’est heurté Mourinho. En froid avec plusieurs cadres du vestiaire qu’il n’a jamais hésité à livrer à la vindicte populaire, le Portugais s’est coupé d’une grande partie de son groupe qui l’a lâché sur le terrain. Là-encore, Ancelotti a établi une hypothèse crédible : « Il y a sans doute plus de joueurs à gérer aujourd’hui et c’est un peu plus compliqué que lorsque les effectifs comptaient 16 ou 18 éléments »rapporte mensquare.com.
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