1. RONALDO (Brésil)
15 buts, 19 matches, 4 participations
En ouvrant la marque face au Ghana (3-0) le 27 juin 2006, Ronaldo Luis Nazário de Lima, dit Ronaldo dit "le vrai", est devenu l’unique meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde. Une sacrée référence et une belle récompense pour un joueur au potentiel technique exceptionnel, classé dans le Top 10 de tous les temps, à la longévité aussi grande que surprenante. Sa particularité ? Avoir inscrit 11 de ses 15 buts après que la médecine l’eut déclaré "perdu pour le football" à cause de sa rechute d'une rupture au tendon rotulien.
2. MÜLLER Gerd (RF Allemagne)
14 buts, 13 matches, 2 participations
Le quatorzième but de Gerd Müller est beau à plus d’un titre. Il permet à Der Bomber ("le Bombardier") de déloger Just Fontaine sur l’ensemble des Coupes du monde et surtout à la RFA de terrasser les Pays-Bas à Munich lors d’une finale loin d’être acquise pour les Allemands avant le coup d’envoi, en 1974. C’est pourtant au Mexique, quatre ans plus tôt, que Müller brille de mille feux en inscrivant 10 buts lors du plus beau des «Mondial». Ne fut-il pas le seul à réaliser un doublé lors du match de siècle entre l’Italie et la RFA (4-3 a.p.) ?
3. KLOSE Miroslav (Allemagne)
14 buts, 19 matches, 3 participations
Ne cherchez plus ce qui pousse l’Allemand Miroslav Klose, 36 ans, un âge canonique pour un attaquant, à chausser les crampons chaque week-end sur les pelouses de la Série A. Après avoir rejoint Gerd Müller à la première place des buteurs de la Mannschaft, l’attaquant de la Lazio vise le leadership allemand mais surtout un 15e puis un 16e but marqué en Coupe du monde qui lui permettrait, cet été au Brésil, de devenir le buteur des buteurs de l’épreuve reine du football mondial.
4. FONTAINE Just (France)
13 buts, 6 matches, 1 participation
L’avant-centre français Just Fontaine n’a brillé qu’un seul été, mais il y a mis la manière ! Un quadruplé (RFA), un triplé (Paraguay), deux doublés (Yougoslavie et Irlande du Nord) et des buts contre l’Ecosse et le Brésil, les gardiens présents en Suède en 1958 n’ont vu que du Justo. A ce jour, Fontaine reste le meilleur buteur sur une seule Coupe du monde, un record qui semble hors de portée pour tout attaquant moderne au vu des dispositifs défensifs mis en place depuis de nombreuses années.
5. PELÉ (Brésil)
12 buts, 14 matches, 4 participations
A 17 ans, Edson Arantes do Nascimento comptait déjà 6 buts et un titre à son compteur «Coupe du monde». De quoi voir venir. La suite fut un moins prolifique même si elle permit au Roi Pelé de devenir le plus grand joueur de tous les temps. Dix ans plus tard, Pelé n’avait inscrit que deux buts de plus en Coupe du monde. Il fallu donc attendre le Mondial 1970 au Mexique pour voir le Brésilien passer la barre des 10 buts. Le douzième et dernier but appartient à la mémoire collective. Au stade Aztèque de Mexico, Pelé vient d’inscrire le premier des quatre buts du Brésil face à l’Italie, il exprime sa joie, le point levé, dans les bras de Jairzinho.
6. KOCSIS Sandor (Hongrie)
11 buts, 5 matches, 1 participation
Difficile de mieux débuter ! Sandor Kocsis entame la Coupe du monde 1954 par un triplé contre la Corée du Sud (9-0) puis un quadruplé face à l'Allemagne, battue 3-8. Le décor est planté. Attaquant de pointe de la grande l’équipe de Hongrie, invaincue depuis quatre ans au moment où se déroule la Coupe du monde suisse, Sandor Kocsis bat le record des 9 buts marqués par le Brésilien Ademir, quatre ans plus tôt. Le Hongrois inscrit 11 buts mais aucun en finale contre les Allemands. La Hongrie ne s’en remettra jamais.
7. RAHN Helmut (RF Allemagne)
10 buts, 10 matches, 2 participations
En deux participations à la Coupe du monde, Helmut Rahn, le Gerd Müller des années 50, n’est pas passé inaperçu grâce à son redoutable réalisme devant les buts. Et puis, quel sacré destin que celui de l’attaquant du Rot-Weiss Essen qui ne faisait même pas partie des joueurs sélectionnés pour disputer la Coupe du monde 1954. Parti en tournée en Uruguay avec son club, «le Boss», comme on le surnommait, fut finalement rappelé avant de devenir le héros de la finale victorieuse en réussissant un doublé avec, à la clé, le but décisif face aux Hongrois (3-2).
8. BATISTUTA Gabriel (Argentine)
10 buts, 12 matches, 3 participations
Considéré comme l'un des meilleurs buteurs des années 90, Gabriel Batistuta a largement justifié son statut lors des rendez-vous mondiaux. Dès 1994, Batigol inscrit 4 buts dont un triplé face à la Grèce pour son premier match de Coupe du monde. Quatre ans plus tard, les pelouses françaises vont bien lui réussir. Batistuta marque cinq nouveaux buts dont un triplé contre la Jamaïque au Parc des Princes. En 2002, le but de la victoire de l’Argentine sur le Nigeria (1-0) permet à Batigol d’atteindre la barre des 10 buts en Coupe du monde et de devancer ses compatriotes Stabile, Maradona et Kempes ! Rien que ça.
9. CUBILLAS Teofilo (Pérou)
10 buts, 13 matches, 3 participations
Milieu de terrain offensif, Teofilo Cubillas est considéré comme l’un des meilleurs joueurs sud-américains de l’histoire. En 1970, avec un Pérou quart de finaliste, il est l’un des acteurs majeurs du Mondial mexicain. En quatre rencontres, il inscrit cinq buts dont un contre la RFA et un autre face au Brésil. A 21 ans, une étoile est née. Eliminé lors des qualifications, il manque l’édition 1974 en Allemagne pour mieux renaître en 1978 sur le sol argentin. Bis repetita, il marque de nouveau cinq buts, un doublé contre l’Ecosse puis un triplé face à l’Iran. En 1982, ses 33 ans pèsent trop lourd, son compteur reste bloqué à 10 buts.
10. LATO Grzegorz (Pologne)
En 1974, les amoureux du football découvrent la Pologne, son gardien Tomaszewski, son capitaine Kazimierz Deyna mais surtout sa triplette d’attaque Lato, Gadocha et Szarmach. Grzegorz Lato, l’attaquant du Stal Mielec, va empiler les buts lors de cette Coupe du monde. Avec sept réalisations, il devient même le meilleur buteur de l’édition 1974. Son but face au Brésil permet à la Pologne de monter sur la troisième marche du podium. Lato inscrit encore deux buts en 1978 dont encore un face au Brésil ! Il en marquera un dernier face au Pérou quatre ans plus tard. En Pologne, on cherche encore "le nouveau Lato".
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