MCA : Azzi : «Je veux cette Supercoupe et décrocher le 1er trophée de ma carrière»

L’ex-Harrachi Ayoub Azzi semble être dans son élément au Mouloudia. Le joueur a fait de la Supercoupe face à l’USMA un objectif et décrocher son premier trophée de sa carrière qui devrait prendre un nouvel essor au Mouloudia.

Comment se déroule la préparation durant le mois sacré du Ramadhan ?
Dieu merci, tout va pour le mieux. Nous travaillons à raison de deux séances par jour. Le stage prévu en Turquie se profile à l’horizon. Nous travaillons tous à fond pour être prêts le jour J.
Votre équipe n’a pas montrée grand-chose lors du match amical face à Médéa…
Il ne faut pas juger l’équipe à partir d’un simple match amical. L’objectif recherché était surtout de voir la réaction des joueurs, après une lourde charge de travail. Et puis, le groupe a été remanié à plus de 70%. Il faudra du temps pour bâtir une équipe compétitive, ce qui ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut du temps et beaucoup d’abnégation pour y parvenir.
Est-ce que vous pensez que le rendement va s’améliorer au fil des matchs ?
Absolument. Nous irons crescendo pour être au top le 9 août pour cette finale de Supercoupe face à l’USMA. Personnellement, je voudrais gagner mon premier titre de ma carrière.
Comment se passe votre adaptation ?
Je me suis adapté au sein du groupe sans le moindre souci. Il y a Hendou qui était mon partenaire à l’USMH. Il ne faut pas non plus oublier Charef mon entraîneur. C’est d’ailleurs lui qui est derrière ma venue au Mouloudia.
Pensez-vous que le Mouloudia version Charef a les moyens de jouer sur trois fronts ?
Je le pense sincèrement. Nous avons un bon groupe homogène qui a cette volonté de réussir. Nous avons des doublures à chaque poste. De ce fait, il ne faut pas craindre pour cette équipe qui a les moyens de jouer au niveau national et continental.
Un mot sur la présence des Chnaoua à chaque séance d’entraînement ?
C’est très motivant pour tout le monde. Personnellement, je ne suis pas surpris de voir autant de monde à l’entraînement. On sait que le peuple du Mouloudia est fidèle à son club. Cela nous responsabilise davantage, car on sait que les supporters attendent beaucoup de nous.
Cette présence ne risque-t-elle pas de mettre une pression supplémentaire sur les joueurs ?
Lorsqu’on joue pour un club aussi populaire que le Mouloudia, il faut apprendre à vivre en permanence avec cette pression. Et puis, je préfère jouer devant des gradins archi-comble. J’aime la pression, cela me pousse à donner le meilleur de moi-même.
Doit-on comprendre par là que vous êtes prêt à subir toute cette pression qui pèse sur vos épaules ?
Vous savez, dès que j’ai accepté de jouer au Mouloudia, je savais à quoi m’en tenir. J’ai confiance en mes qualités et je sais qu’avec le travail je vais, Inchallah, réussir au Mouloudia.
En cachant votre venue au Mouloudia, on croit savoir que les Kawassir n’ont pas accepté votre départ, surtout chez l’ennemi juré ?
Ce n’est pas que j’avais peur. Il faut savoir que j’avais une grosse pression, car l’USMH voulait renouveler mon bail alors que Charef insistait pour m’avoir dans son groupe. Je voulais m’éloigner de tout le grabuge, afin de prendre ma décision dans un calme absolu. Et puis, le fait de jouer pour un club aussi prestigieux que le Mouloudia, ne se refuse pas. C’est une chance inouïe pour moi de donner un nouvel élan à ma carrière. Les supporters de l’USMH doivent comprendre qu’il était venu le moment pour moi de partir vers un horizon meilleur. Cela dit, je ne pourrais oublier que c’est grâce à El Harrach que je suis là. Je serai éternellement redevable à ce club.
On parle beaucoup de votre polyvalence. Quel est au juste votre poste de prédilection ?
J’ai débuté ma carrière au poste de milieu récupérateur, mais je me sens à l’aise en défense centrale. Cela dit, je joue là où le coach me le demande, car le plus important c’est d’apporter un plus à mon équipe.
Ne craignez-vous pas la concurrence car il est possible que vous vous retrouviez sur le banc des remplaçants ?
Il faut accepter cette situation, car je sais que la concurrence sera rude et les places très chères à décrocher. Je vais travailler très dur pour gagner la confiance du coach. Mais soyons-en sûrs que lorsque j’aurai l’opportunité de jouer, je saurai saisir ma chance. C’est pour cela que je dois m’entraîner très dur pour être irréprochable sur le plan physique.
Comment passez-vous le mois sacré du Ramadhan ?
En toute sincérité, c’est très difficile de passer le mois du Ramadhan loin de sa famille et ses proches. Je ne vous cache pas que je dois beaucoup et je me réveil avant la première séance d’entraînement. Le soir après la séance de travail, nous avons à peine le temps pour le s’hour.
Quel est le numéro avec lequel vous allez vous produire la saison prochaine ?
Il n’y aucun suspense. Je vais évoluer avec le numéro 22 qui m’a porté chance à l’USMH. Je ne le changerai pour rien au monde.
 

Articles Connexes :

• JSK : Hannachi veut Meguehout et Hendou
• USMH 2 - CABBA 2 : El Harrach marque le pas
• USMH : Charef sur le départ
• ESS 0 - USMH 1 : Les Sétifiens avaient la tête ailleurs