MCA : Aouedj : «Après avoir obtenu mon bac, je veux remporter la Supercoupe»

En provenance de la JSK, Sid-Ahmed Aouedj espère se relancer au Mouloudia. Soutenu par les Chnaoua, l’enfant d’Oran est bien décidé à donner un nouvel élan à sa carrière sous la bannière vert et rouge.
Alors comment se déroule la préparation avant de vous rendre en Turquie pour le second stage d’intersaison ?
Tout va pour le mieux. Nous travaillons très dur chaque soir et parfois en biquotidien, malgré le mois sacré. Mais bon, il faut s’y faire car c’est en travaillant très dur qu’on pourra récolter le fruit de tous les sacrifices qu’on est en train de consentir ces dernières semaines.
On a constaté que les Chnaoua vous ont très vite adopté comme l’attestent les marques d’encouragement dans le stade durant les entraînements…
Je suis très touché par cette marque de confiance et surtout l’encouragement des supporters. Dans la rue je suis constamment accosté par les Chnaoua qui me font part de leurs attentes. Heureusement que j’ai déjà évolué dans de grands clubs comme le MCO et la JSK où il y a une grosse pression. Cela me permet de gérer cette pression qu’a générée ma venue au Mouloudia d’Alger. Pour moi, l’équation est simple : si j’ai accepté de venir au MCA c’est surtout pour gagner des titres. Donc, je suis sur la même longueur d’ondes que les Chnaoua.
Comment se déroule le travail sous la coupe de Boualem Charef ?
Nous travaillons très dur sous sa houlette. C’est un coach qui a fait ses preuves à l’USMH. Avec un club qui dispose de peu de moyens, il est parvenu à hisser l’équipe sur le podium. C’est un technicien qui n’est plus à présenter.
C’est aussi lui qui vous a encouragé à venir au MCA ?
Je vais vous faire une confidence. Moi, j’ai toujours rêvé de travailler sous la coupe de Charef car il est l’un des meilleurs techniciens du pays. Mais, je n’ai jamais eu l’opportunité de le faire. Charef aussi voulait me recruter lorsqu’il était à l’USMH. Et voilà qu’enfin on a l’occasion de travailler ensemble, mais sous les couleurs du MCA.
Vous allez toutefois devoir vous arracher car dans votre registre il y aura une forte concurrence avec les Gourmi et Yachir…
Le poste que j’affectionne le mieux, c’est de jouer sur le côté droit. Je sais que dans ce poste, il y a Gourmi et Yachir. Il y aura une forte concurrence qui incitera chacun de nous à se surpasser. Moi, j’ai confiance en mes capacités. A moi de bosser pour y arriver. Je sais qu’avec un coach comme Charef, c’est le joueur le plus en forme du moment qui sera aligné.
Justement, vous avez été critiqué la saison passée à la JSK lors d’une saison marquée par des hauts et des bas…
En ce qui me concerne, j’estime avoir réalisé une saison honnête avec une finale de Coupe d’Algérie et une seconde place en championnat synonyme de qualification à la Ligue des Champions. Certes, avec du recul, on se dit qu’on pouvait faire mieux mais bon ! Ma saison à la JSK n’a pas été si catastrophique que cela. Je tâcherai au Mouloudia d’être surtout régulier en termes de performance, surtout qu’on jouera sur trois fronts.
On voudrait vous féliciter car on croit savoir que vous avez obtenu votre baccalauréat…
Merci. Je suis hyper content d’avoir obtenu mon bac. Mais la seconde joie ce sera le 9 août lorsque je brandirai, Inch’Allah, la Supercoupe d’Algérie.
Vous y pensez donc à cette finale de Supercoupe face à l’USMA ?
Ce sera un rendez-vous très particulier, pour le Mouloudia qui disputera un derby. On connaît la rivalité qui existe entre les supporters des deux clubs. Il sera donc très important de débuter la saison sur une note positive. Cela nous permet d’aller de l’avant dans la sérénité. Je voudrais conclure en souhaitant un bon Ramadhan à tout le peuple algérien.
 

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