Auteur :
Youcef M.
lundi 23 juin 2014 22:31
D’abord, comment passez-vous vos vacances ?
Très calme auprès de ma famille. J’essaye de profiter de mon repos et savourer notre retour parmi l’élite. Dernièrement, j’ai repris en solo les entraînements, en attendant la reprise officielle prévue la semaine prochaine.
Donc, vous êtes prêts pour la reprise ?
Effectivement, même si psychologiquement elle sera difficile après la perte de Nabil Hemani. Je n’ai pas le goût à la reprise et, croyez-moi, je ne réalise pas encore qu’on va reprendre sans lui. L’ambiance ne sera plus comme avant et il manquera au groupe. Allah Yarahmou.
A l’image des cadres de l’équipe, vous avez décidé de prolonger votre contrat…
Je suis bien au NAHD et je ne me manque rien. J’ai prôné la stabilité et c’est pour cela que j’ai renouvelé mon bail d’une saison supplémentaire. En tout cas, j’ai toujours donné la priorité au Nasria. C’est mon premier choix et je ne vais pas changer de club pour le plaisir de le faire.
Donc, vous êtes convaincu qu’il n’y a pas mieux que la stabilité…
Exactement. C’est la meilleure chose qui aide le joueur à progresser. Je me sens très bien ici et le NAHD constitue ma seconde famille. J’espère que j’irai jusqu’au bout.
Que pensez-vous des nouvelles recrues ?
En réalité, je ne connais pas tous les joueurs qui ont été recrutés. Je ne peux pas évaluer leur valeur et leur niveau. Mais si la direction a recruté ces joueurs, c’est pour qu’ils apportent un plus à l’équipe. Je pense que nos responsables ont bien étudié le recrutement. De notre côté, on fera de notre mieux pour faciliter leur adaptation. L’intérêt du NAHD doit passer avant toute autre considération. Chacun doit contribuer à la bonne marche du Nasria.
Vos impressions sur le retour d’Aït Djoudi ?
Aït Djoudi connaît très bien la maison et son retour sera, sans le moindre doute, bénéfique pour le club. Je pense qu’on ne trouvera pas de problèmes de communication ou d’adaptation avec lui. On fera de notre mieux pour aussi lui faciliter la tâche.
Vous allez effectuer vos deux stages d’intersaison en Tunisie. Que pensez-vous de ce choix ?
C’est un choix judicieux. Nous avons déjà effectué trois stages à Gamarth où tous les moyens étaient mis à notre disposition. On doit réussir notre préparation d’intersaison même si le premier sera un peu difficile car il aura lieu en plein mois de Ramadhan. Mais on doit faire des sacrifices pour récolter le fruit en fin de saison. Il faut penser qu’au travail et cravacher sérieusement pour réussir notre retour parmi l’élite.
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Khiter