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vendredi 18 mai 2018 20:56
Un mois et demi après avoir été limogé de son poste de sélectionneur du Japon, Vahid Halilhodzic, n'a toujours pas digéré la sanction. "Un manque de communication, ce n'est pas une raison ça !" C'est pourtant celle qui a été avancée par le président de la fédération japonaise (JFA) Kozo Tashima, lors de leur entrevue le 31 mars dernier. Depuis, il assure ne plus avoir eu de contact avec ses anciens dirigeants. Il a refusé de signer la résiliation de son contrat et engagé une procédure judiciaire à Tokyo. "Je ne veux pas discuter, insiste-t-il. Ce que je veux, c'est savoir pourquoi on m'a empêché de faire la Coupe du monde après trois années de travail et une première place dans les qualifications de la zone Asie. Je n'étais pas venu au Japon pour l'argent, j'avais d'autres propositions plus intéressantes sur le plan financier. Ce que je voulais, c'était refaire le même genre de parcours qu'avec l'Algérie (NDLR. huitième de finaliste en 2014, battue 2-1 a.p. par l'Allemagne)". Des propos relayés par France Football.
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Vahid Halilhodzic; Japon