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samedi 17 février 2018 08:16
De retour au top de sa forme depuis quelques matchs, Sofiane Feghouli demeure l’une des forces de frappe de Galatasaray cette saison. Etincelant dans son couloir droit, l’international algérien aura à occuper néanmoins un rôle différent ce dimanche à l’occasion du match de championnat face à Kasimpasa. Younes Belhanda suspendu, il sera du coup aligné en tant que meneur de jeu. Un poste qu’il dit prêt à assumer :
«Il n’y a pas de souci par rapport à ça. Je jouerai là où le coach décidera. Je suis prêt à remplacer Belhanda et faire mon travail convenablement. Le plus important n’est pas de savoir où je dois jouer, mais tout faire pour être le meilleur sur le terrain. On espère enchainer avec une nouvelle victoire.»
«C’est à Grenoble que j’ai franchi un cap dans ma carrière»
Apprenti footballeur à Saint-Ouen, devenu professionnel à Grenoble, Sofiane Feghouli connaît parfaitement bien le Red Star et le GF38. À l'occasion de la rencontre du National de ce samedi entre les deux clubs, redstar.fr a échangé avec le milieu de terrain de Galatasaray avant ce choc au sommet : «C’est forcément une affiche particulière car ce sont deux clubs qui ont marqué ma jeunesse. J’ai grandi à Saint-Ouen et j’ai commencé le football au Red Star. C’est ma première licence, mon attache, mes racines, mon club de cœur. Alors que Grenoble, c’est le début du haut niveau. J’ai commencé à rêver de ma carrière professionnelle à ce moment-là et c’est justement au GF38 que j’ai obtenu mon premier contrat professionnel. Signer à Grenoble, c’était l’opportunité d’une vie. Je suis resté cinq ans là-bas et cela a été une étape très importante dans ma vie d’homme et dans ma carrière. J’avais des difficultés à passer un palier dans mon jeu, et c'est au GF38 que j'ai franchi ce cap. Par la suite, j’ai gravi les échelons et j’ai eu la chance de connaître une montée en Ligue 1 avec Grenoble. C’était un moment extraordinaire.»
«Je continue à suivre les résultats de mes anciens clubs»
L’ancien sociétaire du FC Valence assure suivre toujours l’actualité de ses deux anciens clubs : «J’ai toujours suivi l’actualité des deux clubs. Les deux équipes sont très bien classées en National. Je suis content que le Red Star ait retrouvé Bauer. Mais que ce soit à Beauvais ou à Jean Bouin en Ligue 2, j'ai toujours suivi les résultats du Red Star. Ça faisait longtemps que le club attendait de retrouver le statut professionnel. C’est un avantage de jouer à Bauer car c’est chez nous, c’est Saint-Ouen. Tu sais ce que ça représente lorsque tu portes le maillot du Red Star à Bauer car c’est une odeur, une atmosphère, un stade unique. C’est un club à part. J'échange souvent avec mon frère Nabil qui entraîne les U14 au Red Star, à la fois sur ce qu’il fait avec les jeunes, mais on discute aussi de l’équipe première, des objectifs du club… Concernant le GF38, leur ambition est claire, ils veulent retrouver la Ligue 2 également. J'espère revoir le Red Star et le GF38 au plus haut niveau dans les années à venir."
«Le Red Star m’a appris à jouer au football»
A la question : Quel est le plus beau souvenir de ton passage en Seine-Saint-Denis ? Le joueur a répondu : «J’ai plein de souvenirs, plein d’images. Que ce soit mes premiers pas dans le foot, ma première licence au club, mes premiers entraînements à Bauer ou à Joliot, les maillots Uhlsport, les vestiaires de l’équipe première à l’ancienne, l’atmosphère du stade et j’en passe. Je me rappelle aussi le match Brésil-Andorre à Bauer avant la Coupe du Monde 1998. Le stade était plein à craquer, c’était 50 francs l’entrée au stade et on était venus voir Cafu, Ronaldo, Roberto Carlos avec des potes et mon grand frère. Je me souviens aussi que les pros venaient de temps en temps nous entraîner le mercredi. Je me souviens aussi de l'épopée du Red Star en Coupe de la Ligue au Stade Marville de La Courneuve à l’époque de Vincent Doukantie, Abdoulaye Meité, Brahim Thiam, Karim Fellahi, Hakim Saci, j'en garde des souvenirs impérissables. J’allais même les voir s’entraîner, c’était spectaculaire. Le Red Star c’est mon premier club, c’est à part pour moi dans ma carrière. C’est à l'école de foot du Red Star que j’ai appris la discipline, l’humilité, l’application dans le travail, et je dois d'ailleurs beaucoup à mes éducateurs de l'époque, Sylvain Cheri et Philippe Detrez. Et pour l’anecdote, quand je me suis marié, on m’a offert un maillot dédicacé du Red Star.»
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