Equipe d'Algérie

Materazzi : «La Russie est le favori, l’Algérie et la Belgique se disputeront la deuxième place»

«Madjer est le meilleur joueur algérien de tous les temps» «Taïder est un guerrier, il possède d’énormes qualités» «Ghoulam a brillé avec Naples, c’est un excellent joueur»

Auteur : Hanifi Brahim lundi 09 juin 2014 23:16

Lorsqu’on prononce le nom de Marco Materazzi, on se souvient plus du légendaire «coup de boule» de Zidane qu’il avait reçu en pleine poitrine un soir de finale de Coupe du monde 2006. Pourtant, ce jour-là, le défenseur avait égalisé (1-1) et marqué son tir au but, contribuant grandement à la consécration de l’Italie. Ce qui n’arrange en rien l’image de bad-boy que véhicule aujourd’hui encore l’ancien champion du monde. Provocateur pour certains, boucher pour d’autres, Marco Materazzi est décrit aussi par ses intimes comme un homme au grand cœur. Derrière sa carapace de rugbyman se cacherait en effet un cœur d’enfant que la perte de sa maman, très jeune, a rendu tendre et émotif. Pour la deuxième fois, l’Italien a accepté d’accueillir le Buteur à Milan pour une interview. L’ennemi numéro 1 des Français a toujours une vérité à distiller. Qu’elle plaise ou pas. L’homme au franc-parler légendaire a forcément un avis à donner. Sur tout d’ailleurs…

 

Marco Materazzi, merci de nous accueillir le temps de cette interview ; qu’est-ce qui fait, selon vous, que l’Inter soit en perte de vitesse ces dernières saisons ?
Je pense que c’est la conséquence de la politique de rajeunissement prônée par le club. L’Inter a connu l’arrivée de plusieurs jeunes joueurs. Il y a eu aussi une succession d’entraîneurs à la barre technique. Tout ça a fait que l’Inter a réalisé des saisons tout juste moyennes. Pour autant, il y a eu quand même cette qualification à l’Europa League qui reste un exploit en soi, lorsqu’on voit les équipes qui étaient en concurrence. La Juve est une équipe d’un autre monde. Il y a aussi la Roma qui a réalisé un parcours fantastique et le Napoli qui a déboursé quatre-vingt millions d’euros pour bâtir une équipe. Vu la concurrence, on ne peut pas qualifier de catastrophique la saison de l’Inter.
Pensez-vous que la politique du nouveau président va redonner à l’Inter son lustre d’antan ?
Je n’en doute pas. Les nouveaux dirigeants affichent beaucoup d’ambitions. Ils apportent aussi des moyens. C’est très important dans le football moderne. Il ne suffit pas seulement d’être ambitieux. Là, je crois qu’ils sont à la recherche de trois joueurs de classe mondiale pour rehausser le niveau de l’équipe. L’arrivée de Vedic va faire beaucoup de bien à l’équipe. Il faudra au moins deux autres joueurs de ce calibre.
Que représente pour vous Zanetti ?
Ç'a été un exemple pour nous tous. Et puis, c’est incontestablement l’un des symboles de l’Inter. Il a quand même passé vingt ans au club !
Pourquoi l’Inter ne vous a-t-il pas proposé un poste de dirigeant comme il l’a fait avec Cordoba et maintenant Zanetti ?
Cette question, il faudra la poser aux responsables de l’Inter, car la décision me dépasse. Peut-être à cause de mon fort caractère. Je suis de nature à ne pas faire attention à ce qui se dit çà et là. Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis en face, sans détours. Peut être que ça ne plait pas à tout le monde !
Quelle a été votre meilleure saison ? 2010 ?
Oui, en matière de titres. Nous avions quand même remporté tout ce qu’il y avait à remporter. Mais sur un plan strictement personnel, je crois que la saison post-Coupe du monde 2006 a été pour moi la plus aboutie. J’avais bousculé l’idée qu’un joueur qui remporte la Coupe du monde joue avec suffisance, montre moins d’ambitions. Moi, j’ai continué à travailler avec acharnement. J’avais encore faim. Même après avoir soulevé la Coupe du monde !
La Juve a-t-elle mérité son Scudetto cette année-là ?
Ah oui, amplement. Il n’y a aucun doute là-dessus. Et je profite de l’occasion, si vous le permettez, pour féliciter les joueurs, le staff  et les dirigeants pour ce succès. Lorsque vous battez le record du nombre de points engrangés (97) vous êtes forcément fort. Quand vous atteignez la barre des 105, vous êtes le plus fort ! La Juve n’a pas des sympathisants partout en Italie, mais la vérité c’est que c’est une équipe au-dessus du lot.
Comment était votre relation avec José Mourinho ?
Elle était excellente et elle l’est toujours. José a réussi à gagner le respect et la sympathie de tous à l’Inter. La relation que j’avais avec Mourinho était différente de toutes les autres. Des personnes ont dit que je m’étais disputé avec Rafael Benitez parce que j’étais mécontent de ne pas jouer, mais la vérité c’est que j’avais arrêté le football après le départ de Mourinho. Après ça, j’étais prêt à prendre ma retraite.
C’est un vrai «Special One», vous confirmez ?
Ah oui, il n’y a pas deux Mourinho. Beaucoup tentent aujourd’hui de comparer Antonio Conte à Mourinho dans sa façon de préparer les matches, de motiver ses joueurs et de leur parler, mais en réalité ce serait diminuer de la grandeur de José. Comme je l’ai dit, c’est un entraîneur hors du commun.
Va-t-on regretter la famille Moratti ?
Les Moratti ont beaucoup donné à l’Inter. Ils ont participé à la construction de ce club. Ils ont remporté beaucoup de trophées. Si les supporters de l’Inter doivent remercier quelqu’un, c’est Moratti. L’Inter lui doit beaucoup.
Quelles ont été vos idoles dans le football ?
Quand j’étais petit, j’aimais beaucoup Van Basten. Plus tard, c’était Maldini et Nesta. C’étaient incontestablement les deux plus grands défenseurs italiens de tous les temps. J’avais beaucoup appris à leurs côtés.
Les nouveaux propriétaires de l’AS Roma viennent avec un projet ambitieux, n’est-ce pas ?
Il est clair que sur le plan organisationnel et économique, les Américains ont beaucoup apporté. Mais sportivement parlant, Walter Sabatini est la cheville ouvrière de ce projet. Il a réalisé de grands coups au mercato avec des moyens très limités. Pour moi, c’est la force tranquille de la Roma, c’est l’un des meilleurs directeurs sportifs du Calcio.
Quelle sélection voyez-vous triompher en Coupe du monde au Brésil ?
Il y a plusieurs équipes qui peuvent réaliser cet exploit. Il y a d’abord le Brésil qui a l’avantage de jouer chez lui. L’Allemagne, l’Argentine, l’Espagne, l’Uruguay, la Colombie et, naturellement, l’Italie. Si la Squadra réussit à passer le premier tour, elle deviendra cette machine à gagner comme en 2006. Il suffit qu’elle prenne confiance.
Le Mondial brésilien va-t-il profiter aux équipes sud-américaines ?
Je connais parfaitement l’Argentine, l’Uruguay  et la Colombie. Ce sont des équipes très fortes. La Colombie, par exemple, recèle des joueurs d’exception. Je ne sais pas si Falcao va jouer ou pas, mais il y a derrière des joueurs extraordinaires…
Comme Jackson Martinez ?
Absolument. Ce garçon est un phénomène. Il y a aussi James Rodriguez.
Le joueur de l’AS Monaco…
Tout à fait. Il y aussi Yepes. Un groupe d’individualités très intéressantes. Un peu comme la Belgique. Mais pour moi, l’Uruguay est l’équipe la plus complète sur tous les plans. Avec des phénomènes comme Cavani et Suarez, elle va faire très mal !
Vous avez cité la Belgique tout à l’heure, où la situeriez-vous ?
La Belgique referme des individualités très intéressantes. Comme le gardien de but qui est d’un niveau mondial. Lorsque vous voyez qu’un joueur comme Radja Nainggolan n’est pas retenu pour la Coupe du monde, cela vous renseigne sur la richesse de l’effectif belge. Marc Wilmots n’est pas un fou. C’est la preuve seulement qu’il dispose de joueurs meilleurs. Je vois franchement la Belgique aller loin en Coupe du monde.
Algérie-Belgique va-t-il être décisif ?
Oui, parce que la Belgique sera attendue. Elle aura à répondre aux attentes placées en elle.
La pression sera donc sur la Belgique…
Absolument. Lorsque vous êtes forts, vous êtes appelés à le démontrer. Et ce ne sera pas facile face à une équipe d’Algérie qui a un milieu de terrain très performant.
Est-ce à dire que l’Algérie devra opter pour les contres ?
Oui, c’est la meilleure façon d’espérer surprendre cette équipe de la Belgique. Cela ne veut pas dire que l’Algérie n’aura rien à perdre. Ce serait minimiser de sa valeur et réduire à rien les espoirs de tout un peuple. Touts les équipes qui sont au Brésil ont un bon coup à jouer. Dans le football, il existe les exploits. Jouer sous pression en Coupe du monde est très difficile, surtout face à un adversaire comme la Belgique.
Il y a aussi la Russie de Fabio Capello…
Une équipe surprenante, en effet. Je me souviens qu’en Coupe d’Europe, elle avait fait trembler tous ses adversaires. Avec Capello, la Russie ne peut être que plus forte. La concentration sera optimale et les erreurs rares, parce que c’est sa façon de travailler. C’est un grand entraîneur, il sait comment garder son joueur concentré en toute circonstance.
Enfin, il y a la Corée du Sud…
C’est un adversaire qui peut surprendre, parce qu’il a un style de jeu complètement différent. Mais pour moi, c’est l’équipe la plus faible de son groupe.
Ce sera donc la Belgique, la Russie et l’Algérie dans l’ordre ?
Plutôt la Russie, la Belgique ou l’Algérie. La Corée du Sud vient en quatrième position.
L’Algérie peut-elle aller au deuxième tour ?
Elle sera en concurrence avec la Belgique.
Connaissez-vous des joueurs de l’Equipe d’Algérie ?
Taïder et Mesbah, seulement. Ceux qui jouent dans le Calcio, quoi !
Belfodil aussi ?
Oui, je le connais bien. Il n’a pas été très chanceux cette saison. On ne lui a pas donné l'occasion de se montrer sous son meilleur jour. Il était impressionnant avec Parme. Je me souviens d’un match face au Napoli à San Paolo où il a été fantastique. Il avait créé beaucoup de problèmes au Napoli ce jour-là. C’est ça le vrai Belfodil. Cette année, la façon de jouer de l’Inter a stoppé son élan. En plus de ça, il a dû gérer des problèmes de blessures récurrentes.
Il avait raté trois penaltys lors d’un seul match, une fois…
Oui, mais ce qui m’a plu chez lui, c’est qu’il avait insisté à tirer après avoir raté le premier penalty. C’est la preuve que c’est un battant. Il vaut mieux être moyen techniquement et fort mentalement qu’être fort techniquement et faible mentalement. C’est mon avis. Il peut ne pas plaire, mais je m’en tiens…
Taïder, par contre, a bien débuté avant de disparaitre de l’équipe les derniers mois, pourquoi ?
Il a effectivement bien commencé, mais il a fait les frais des mauvais résultats. Mazzari a été amené à changer. C’est le genre d’entraîneur qui n’aime pas chambouler son équipe. Ce qui fait que c’est difficile de faire son trou lorsque l’équipe marche bien. Taïder devra faire preuve de beaucoup de patience.
L’Espagne peut-il se maintenir au même niveau après avoir tout gagné ?
Oui, ça reste un candidat crédible à mes yeux. On ne gagne pas le Mondial et deux Coupes d’Europe si on n’est pas les meilleurs sur tous les plans malgré la défaite face au Brésil (3-0). Le Brésil reste, pour moi, au sommet. Cette équipe a encore faim. Elle renferme des joueurs extraordinaires comme Neymar. Malgré sa saison moyenne avec le Barça, il va être sans doute l’une des stars de ce Mondial.
Connaissez-vous Fawzi Ghoulam ?
Oui…
Comment l’avez-vous trouvé durant la seconde moitié de saison ?
Son rendement a été bon, à l’instar de toutes les recrues du Napoli. Après, lorsque vous dépensez quatre-vingt millions d’euros, vous devez occuper non pas la troisième, mais la deuxième ou la première place...
Pensez-vous que l’Italie sera en mesure de gagner la Coupe du monde avec cet effectif ?
Pour moi, cette équipe d’Italie possède trois points forts qui constituent sa colonne vertébrale, il s’agit de Buffon, De Rossi et Pirlo en plus de Tiago Motta. Avec ces joueurs, l’Italie peut aller très loin.
Même en l’absence de joueurs de la trempe de Materazzi, Del Piero et Gattuso ?
L’équipe de 2006 était meilleure sur le plan technique, mais celle d’aujourd’hui joue différemment comme en témoigne son bon niveau durant le dernier Euro et ses bons résultats en éliminatoires de la Coupe du monde. Quand vous arrivez en finale de l’Euro et que vous perdez contre la meilleure équipe du monde qui est l’Espagne, sachant que vous avez battu auparavant l’Allemagne, vous ne pouvez que penser à gagner cette Coupe du monde.
Est-ce que Balotelli constitue vraiment la force de frappe de la Squadra ?
Pour moi, Balotelli peut apporter un plus, mais il n’est pas un pilier de l’équipe. Les piliers sont ceux que je viens de citer, Buffon, De Rossi et Pirlo. Cela dit, Balotelli peut faire la différence en attaque. En tout cas, par rapport à ses qualités, il est tenu de faire la différence et il doit prouver qu’il a mûri sur tous les plans.
Ne pensez-vous pas que Gilardino mérite d’aller au Mondial ?
Gilardino mérite à mon sens d’aller au Mondial. Un joueur qui a marqué 200 buts en championnat et qui a une carrière de dix ans en sélection mérite d’y aller. Mais ce sont les choix de l’entraîneur, qui est le mieux placé pour savoir ce dont il a besoin. Je suis désolé pour Gilardino, j’aurais voulu qu’il prenne part à ce Mondial, je sais qu’il a été très affecté.
Selon vous, qui est le meilleur, Messi ou Ronaldo ?
En ce moment, c’est Ronaldo.
Et en d’autres temps ?
A mon avis, c’est Messi, car il est, avec Maradona, capable de remporter un match à lui tout seul. Mais si vous me demandez de choisir entre eux, ça sera difficile pour moi, car malgré le fait que Messi ait gagné quatre fois de suite le Ballon d’Or, Ronaldo n’a pas abdiqué et a réussi à le remporter une deuxième fois. Ce sont deux phénomènes, il y a eux et il y a les autres.
Quand vous regardez le Clasico entre le Real et le Barça, qui supportez-vous ?
Je supporte le beau jeu, je me régale quand je les regarde jouer. Le dernier match entre les deux équipes en championnat a été un régal, il s’est terminé en faveur du Barça par 4 à 3. Ce sont deux équipes qui ne jouent jamais pour le match nul, elles jouent toujours pour gagner et c’est ça qui fait plaisir.
Quelle est la meilleure équipe de tous les temps ?
La meilleure équipe de tous les temps, selon moi, c’est le Barça de Guardiola.
Pelé ou Maradona ?
Je dis Maradona, car j’ai eu la chance de le voir jouer, contrairement à Pelé.
Quel est le meilleur joueur italien de tous les temps ?
Une bonne question, il y a deux joueurs que j’ai eu l’occasion d’affronter, Roberto Baggio et Francesco Totti.
Que représente pour vous Baresi ?
C’est un chef d’orchestre, il a joué dans un grand club et il était un leader. Quand il parlait, tout le monde se taisait.
Quel est le secret du numéro 23 que vous portez ?
Il n’y a pas de secret, mon admiration pour Michael Jordan a fait que j’ai préféré porter son numéro, j’ai gagné la Coupe du monde avec ce nombre et j’ai eu un bébé, le 23 du mois, voilà pourquoi j’aime ce numéro.
Votre numéro de téléphone débute aussi par le nombre 23, non ?
Oui, exact.
Conté exige de grands noms à la Juve pour qu’il rempile. Va-t-on accéder à sa demande ?
Je crois que la Juventus possède en ce moment de grands joueurs et je pense également que Conté est le principal artisan de son succès durant les trois dernières années. En tant qu’amoureux de l’Inter, je souhaite que Conté quitte la Juve (rires). Si Conté a exigé d’autres grands joueurs, c’est qu’il veut d’autres éléments qui ont la soif des titres, car les joueurs actuels ont tout gagné et ça risque d’être problématique. Aussi, je crois qu’il vise la Ligue des champions et cela ne se fera qu’en renforçant l’équipe pour rivaliser avec le Bayern, le Real et le Barça. Les supporters de la Juve ne se contentent plus du championnat, ils veulent la Ligue des champions.
Quel est votre plat préféré ?
Les pâtes, parce que je suis italien.
Vous n’avez jamais visité l’Algérie, c’est cela ?
Oui, jamais, mais j’ai des amis qui m’ont beaucoup parlé de l’Algérie, j’espère visiter ce pays prochainement.
Sérieux ?
Oui, je compte bien y aller, malgré ce qu’il a été dit de moi après la Coupe du monde de 2006. J’aime beaucoup l’Italie, mais je me sens également bien dans d’autres pays avec d’autres peuples que je découvre en voyageant en Amérique ou en Afrique. J’aimerais bien connaître l’Algérie.
Materazzi peut-il répondre à une invitation d’El Heddaf TV à la prochaine cérémonie du Ballon d’Or ?
Je serais très honoré, je n’ai aucun problème à répondre favorablement à cette invitation si la date me le permet. Je répète ce que je viens de dire, beaucoup a été dit après la Coupe du monde 2006, certains sont même allés jusqu’à faire le lien avec les religions, mais la vérité est que je respecte toutes les religions, et je le déclare à travers votre chaîne, il y a ceux qui se sont attaqués à moi en m’accusant à tort de m’être attaqué à l’Islam alors que c’est complètement faux. Je le répète encore une fois que je respecte tout le monde et que je n’ai aucun problème pour venir en Algérie.
Que pensez-vous du mois de Ramadhan, avez-vous des amis qui ont relation avec ce mois ?
Oui, je sais ce que c’est, parmi ceux que je connais, il y a Montari. Je sais qu’il est difficile de s’entraîner avec la chaleur sans manger et sans boire. En Islam, il y a le Ramadhan, et dans les autres religions il y a autre chose, il faut respecter toutes les religions.
Connaissez-vous Rabah Madjer ?
Oui, je l’ai croisé d’ailleurs la semaine passée dans l’émission de Maradona. C’est la talonnade de Dieu, n’est-ce pas ?
Oui, comme vous vous l’appelez…
Je le connais et j’ai déjà eu la chance de jouer avec lui il y a trois ans à Abu Dhabi. C’est un ami, c’est une grande personnalité.
Il a failli jouer à l’Inter, vous le savez ?
Oui, c’était un grand joueur, le meilleur joueur algérien de tous les temps, à mon avis.
Merci de nous avoir reçus.
Merci à vous.

Publié dans : madjer ghoulam taider Marco Materazzi.

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