Guedioura : «Le match face au Lesotho sera l’occasion de convaincre le nouveau coach»

 De retour en sélection, Adlane Guedioura marche fort avec Watford et compte bien profiter de sa forme actuelle pour convaincre le nouvel entraîneur des Verts, Milovan Rajevac. Guedioura revient sur sa belle entame de saison et nous livre son avis sur le match face au Lesotho prévu dimanche soir à Blida.

Vous étiez absent aux derniers stages des Verts, quel sentiment ressentez-vous maintenant que vous êtes de retour ?
Je ne dirais pas que c’est un retour parce qu’il n’y a pas longtemps, j’étais avec cette équipe. Après, bien sûr que je suis très content d’être là, c’est toujours un plaisir de retrouver l’ambiance de l’Equipe nationale. C’est une fierté d’être là et pouvoir me donner à fond inch’Allah pour la sélection. 
Cette saison commence très bien pour vous avec Watford, c’est une affaire d’affinité avec le coach Mazzarri ou bien une revanche à prendre sur le sort ?  
Non,  ce n’est pas forcément une revanche, parce que même si je n’avais pas participé à tous les matchs, je crois avoir quand même bien fini la saison. J’étais présent, je jouais des matchs importants avec Watford et je dirais que ce n’était pas si mal que ça. Pour cette année, il est clair que le fait de commencer comme titulaire me permet d’avoir un meilleur moral et j’espère réaliser une meilleure saison que l’année dernière. Maintenant, il faut continuer pour finir l’exercice à une bonne position. 
Parlez nous de la prise de contact avec le nouvel entraîneur de l’Equipe nationale ?
Ecoutez, on vient de le découvrir, on va apprendre à mieux le connaître lors de ce rassemblement et des prochains stages. 
Vous l’avez trouvé comment ?
C’est encore frais, comme je viens de le dire, c’est déjà bien d’avoir eu ce regroupement avec lui, avant le match du Cameroun. Bien sûr, ça va venir petit à petit et on va mieux le connaître, et lui aussi va nous découvrir. 
Vous faites vos matchs en club, vous arrivez trop fort en sélection mais parfois vous êtes mis sur le banc, cette arrivée du coach Rajevac pourrait bien vous ouvrir une porte, non ?
Je suis ici à la disposition de l’équipe et du coach Rajevac. J’arrive à cent pour cent de mes moyens, et si l’entraîneur pense que je peux lui être utile dans un certain registre, je répondrai présent. En tout cas, je serai là à ne pas lâcher, comme d’habitude, ça a toujours été mon tempérament. Inch’Allah, on commencera bien avec lui.
Ce match face au Lesotho est une simple formalité, comment vous le voyez ?
Ça va être  un match difficile certainement, parce que même si certains pensent que le Lesotho est, entre guillemets, d’un faible niveau, je crois qu’il n’y a plus de petits matchs en Afrique.  C’est vrai que ça va être un match sans enjeu, mais très important pour nous, car il faut savoir préparer des matchs comme ça, surtout mentalement. Il sera aussi important, en prévision des prochaines échéances. 
Quel sera l’objectif de ce duel sans importance puisque l’EN est déjà qualifiée à la CAN- 2017 ?
C’est le premier match du coach, il faut montrer une bonne image et essayer de sortir de belles choses pour cette première sortie sous la coupe du nouveau sélectionneur. C’est aussi lui donner la possibilité de tirer un maximum d’enseignements, en prévision du match du Cameroun. 
En évoquant le Cameroun, comment analysez-vous le groupe de l’Algérie pour ces éliminatoires de la Coupe du monde 2018 ?
C’est un groupe très difficile, avec des équipes qui ont l’habitude de jouer le Mondial. Le Cameroun et le Nigeria sont deux grandes nations du football africain, la Zambie aussi sera difficile à jouer, surtout chez elle. Maintenant, en ce qui nous concerne, on va bien se préparer pour essayer de réaliser notre rêve et, pourquoi pas, disputer un troisième Mondial de suite. En tout cas à Watford, ça commence à chambrer avec mes camarades. Il y a un international nigérian et autre camerounais qui sont avec moi en club et à chaque fois que l’occasion se présente, on se promet des raclés entre nous. 
Vous avez suivi la participation de l’Algérie aux JO de Rio, quelle est votre réaction, après ces deux médailles offertes à l’Algérie par Taoufik Makhloufi ?
C’est un plaisir ! Ce qu’il a fait est exceptionnel. On l’avait déjà vu sur place, lorsqu’il avait remporté la course à Londres en 2012, et là ce qu’il réalise est fantastique pour le pays. Il y a eu d’autres athlètes qui n’ont pas eu la chance, mais qui ont gagné en expérience. Pour revenir à Makhloufi, gagner deux médailles est une preuve d’une grosse progression. Il faut le féliciter. 

 

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