Auteur :
S.A.
mardi 26 juillet 2016 21:52
Les Béjaouis affrontent cet après-midi la formation congolaise du TP Mazembe pour le compte de la quatrième journée de la phase de la Coupe de la CAF. C’est le rendez-vous le plus attendu par tous les supporters du MOB. Une mission qui s’annonce très difficile pour la formation béjaouie. Toutefois, un bon résultat reste à la portée de Rahmani et consorts. De son côté le coach béjaoui en l’occurrence Sandjak a tout fait pour mobiliser sa troupe pour cette rencontre, ne laissant aucun répit à ses joueurs. Ces derniers jours il n’a pas cessé d’appeler ses joueurs, notamment ses défenseurs, d’être mobilisés pour ne pas encaisser de buts afin de ne pas compliquer leur chance de réaliser un bon résultat. Ce soir tous les cœurs battront la chamade durant les 90 minutes, car personne n’aimerait voir le MOB rater ce match. Les coéquipiers de Ferhat, sur qui reposent tous les espoirs, auront pour consigne d’acculer leurs adversaires au début du match dans le but de les faire douter. Les mots d’ordre, prônés par le coach béjaoui, seront vigilance en défense et pression sur le porteur du ballon, car c’est le seul moyen d’empêcher les Corbeaux d’organiser leur jeu.
Sandjak n’a rien laissé au hasard
Après dix jours de travail intense basé sur les volets physique, technique et tactique, le staff technique du MOB a décidé toutefois de baisser un peu la charge durant les deux dernières séances d’entraînements. En effet, le coach a axé son travail sur le côté psychologique à l’approche de la rencontre devant le TP Mazembe afin de mettre tout le monde dans le bain en prévision de ce match important. Le driver a demandé à ses capés plus de concentration et de vigilance pour aborder ce match avec les meilleurs atouts possibles. En tous les cas toutes les conditions ont été mises à la disposition des joueurs qui n’ont qu’à prouver désormais sur le terrain aujourd’hui.
Il veut gagner la bataille tactique devant Velud
En plus du public qui, attendu en grand nombre aujourd’hui dans les gradins, le match de ce soir sera caractérisé par la présence de deux entraîneurs très expérimentés qui se connaissent très bien en plus. D’un côté Velud, le coach du TP Mazembe, et de l’autre côté Nacer Sandjak qui nous a fait savoir qu’il connait très bien son adversaire du jour mais il ne lui attache pas une importance particulière. C’est dire qu’on s’attend un match très serré et fort entre les joueurs sur le terrain. Sans aucun doute, les deux entraîneurs vont se livrer une rude bataille tactique, où chacun tentera de sortir le grand jeu et avoir le dernier mot. Connaissant le style de jeu de chacun, il est intéressant aussi de découvrir si les deux techniciens opteront pour leur stratégie habituelle où ils mettront en place un schéma spécial ce soir.
Les joueurs fins prêts
Ce que nous avons pu constater à 24 heures du match face au Congolais, c'est que le groupe béjaoui dispose de tout son effectif et n'enregistre aucun joueur blessé. Mises à part les absences de N’Doye et Messaoudi, tous les joueurs sont sur le pied de guerre et ce, grâce au concours précieux du staff médical et des autres membres du staff technique qui ont, en l'espace d'une semaine, réussi à mettre les joueurs dans le rythme de la compétition africaine, une situation avantageuse pour le staff technique qui aura ainsi l'embarras du choix du moment que les 18 joueurs retenus pour le match de cet après-midi, sont fins prêts pour prendre leur place dès le début de la rencontre.
Ils doivent maitriser leurs nerfs et ne pas répondre à la provocation
Tout en motivant ses joueurs, le technicien béjaoui a insisté sur le fair-play. Connu pour être un homme de bonne moralité, ce dernier ne veut en aucun cas que la rencontre sorte de son cadre sportif. Le fait d'aborder cette rencontre avec un esprit excité risque de déconcentrer les joueurs et jouer ainsi un mauvais tour aux coéquipiers du gardien Rahmani. Nacer Sandjak tient donc à ce que ses poulains maîtrisent leurs nerfs sur le terrain, car s'ils arrivent à gérer la partie convenablement, un bon résultat ne leur échappera pas.
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Velud
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Doye et Messaoudi