JSK-USMH: El Harrach frôle le forfait

Le match JSK-USMH a failli ne pas avoir lieu. Les joueurs ont refusé, en effet, de se rendre à Tizi-Ouzou, faisant carrément comprendre à la direction qu’ils boycottaient le match avant de se rétracter en milieu de soirée. La bande à Charef a fait comprendre qu’elle ne se déplacera pas à Tizi-Ouzou, avec la bénédiction de celui-ci, faut-il le préciser. En effet, les joueurs ont été libérés à la fin de la dernière séance d’entraînement. Tout le monde était rentré chez lui sur autorisation de Boualem Charef qui ne pouvait plus retenir personne, faute de voir les revendications des joueurs satisfaites par la direction. Vers 22h, revirement de situation: les joueurs se concertent entre eux et décident de faire le déplacement, finalement.
 
Les 30 000 DA de la discorde
Le groupe harrachi a décidé de boycotter le match face à la JSK. Voilà le fait. En ce qui concerne les raisons, les joueurs n’ont pas apprécié que la direction du club ne satisfasse par leurs exigences, tel que cela a été convenu au départ. On l’écrivait ici même, Mohamed Laïb avait promis deux primes à ses joueurs avant le match face à la JSK. Mais au moment de prendre la route pour Tizi-Ouzou, les joueurs ont perçu deux primes, mais ils se sont vite rendu compte qu’il manquait de l’argent. Alors qu’ils devaient percevoir 80 000 DA en guise de prime de la victoire face à la JSMB, ils n’ont eu droit qu’à 50 000. Les 30 000 restants allaient faire exploser le groupe. Certains cadres ont voulu faire pression sur leur président, mais la réponse de celui-ci est sans équivoque : «Celui qui ne veut pas se déplacer, qu’il rentre chez lui. Les caisses du club sont vides !». Clair, net et précis !
 
Laïb : « Celui qui ne veut pas se déplacer, qu’il rentre
chez lui ! »
Les joueurs espéraient un petit geste de Mohamed Laïb pour mettre fin à la grève. En vain. Très remonté par la façon dont son président a géré l’affaire, Boualem Charef a autorisé ses joueurs à rentrer chez eux. Comme il fallait s’y attendre, le groupe s’est remobilisé entre-temps, sans que pour autant leurs revendications ne soient satisfaites. Ils se sont dit sans doute qu’ils auront le loisir d’en parler une fois le match terminé. Ce qui est certain, cela étant dit, c’est que l’USMH a frôlé le forfait.
 

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