MCA : Bachiri a déjà entamé sa rééducation qui durera trois mois

Opéré samedi passé avec succès des ligaments du genou droit à la clinique Saâda par Dr Zemmouri, Redouane Bachiri a pu quarante-huit heures plus tard quitter l’établissement hospitalier. Et pour se donner tous les moyens de guérison, le joueur a déjà entamé sa rééducation qui devra s’étaler sur trois mois. Quatre-vingt-dix jours de travail et de dur labeur pour se remettre de cette vilaine blessure qu’il avait contractée un après-midi du 14 février face au Chabab de Belouizdad au stade du 20-Août. Après la victoire en finale de la Coupe d’Algérie, c’est avec un moral au beau fixe que Bachiri devra affronter cette nouvelle épreuve avec l’objectif de retrouver les terrains bien avant la fin de l’année 2014.

«Je serai de retour à la compétition au mois d’octobre»

Avant toute chose, comment s’est déroulée l’intervention chirurgicale ?
Dieu merci, tout s’est bien passé. Il n’y a eu aucune complication durant l’intervention. D’ailleurs, j’ai quitté la clinique et je tiens à remercier Dr Zemmouri pour son excellent travail.
Est-ce que vous avez rallié votre ville natale de Maghnia pour passer quelques jours auprès de vos proches ?
Non, je suis resté à Alger pour la simple raison que je viens d’entamer la rééducation. Comme vous voyez, je suis déjà au travail. Il n’y a pas une seule minute à perdre.
Quelle sera la durée de votre rééducation ?
Inch’Allah si tout va bien, la rééducation devra s’étaler sur trois mois. Ainsi, si tout va comme on le souhaite, je reprendrai les entraînements au mois d’août.
Opéré le jour même du défilé, est-ce que vous avez suivi la parade de vos camarades dans les rues de la capitale ?
Je me suis fait opérer le matin. L’après-midi, j’étais dans ma chambre en train de suivre le défilé sur le petit écran. J’avais la chair de poule. C’était fabuleux ! J’aurais aimé être avec mes partenaires pour vivre ces moments inoubliables voire historiques. Il n’y a que le Mouloudia qui peut vous procurer des moments aussi intenses et chargés en émotion.
Ayant tout fait pour prendre part à la finale, c’est à partir des gradins que vous avez suivi la partie. Comment avez-vous vécu cette affiche ?
Comme tous les Mouloudéens sur les nerfs. Je tiens à féliciter Djaghbala et Aksas pour le match solide qu’ils ont accompli. Ils ont été costauds pour résister aux assauts des attaquants de la JSK.
Sincèrement, avez-vous douté lorsque Rial avait remis les pendules à l’heure sur penalty ?
C’est sûr que j’ai douté durant quelques instants. Mais après, le groupe s’est accroché avec les tripes pour rester dans la partie et ne pas céder.
Avez-vous suivi les tirs au but ou bien tourné la tête comme l’avait fait Besseghier ?
J’ai suivi toute la série des tirs au but. Dès que Gherbi s’est saisi du ballon, je savais que le cuir allait finir au fond des filets car il excelle dans cet exercice. La suite tout le monde la connaît, c’était le moment de délivrance. Nous étions tous en larmes de joie après la déception que nous avons vécue l’année passée.
On croit savoir que vous avez promis de ramener la Coupe d’Algérie à Maghnia. Quand comptez-vous tenir votre engagement ?
Tôt au tard, je tiendrai mon engagement et ma promesse. J’attends de pouvoir marcher convenablement pour la ramener dans ma ville natale et la présenter à ma famille et mes proches.
La tendance était-elle mouloudéenne dans la ville de Maghnia ?
Absolument. Maghnia était majoritairement mouloudéenne. Ils sont tous contents pour moi, même si je n’ai pas pu jouer cette finale.
Et pourtant, vous avez tout fait pour y parvenir, non ?
Effectivement. Mais, le plus important, c’est qu’on ait gagné cette coupe. C’est la première de ma carrière. J’espère qu’il y aura à l’avenir d’autres trophées car on dit bien que l’appétit vient en mangeant.
A quand votre retour à la compétition ?
Avec cette victoire en finale de la Coupe d’Algérie, c’est sûr que j’affronterai cette épreuve difficile avec un moral en acier. On connaît tous l’importance de l’aspect psychologique lorsqu’on est blessé surtout pour une longue durée. En s’appliquant et en travaillant avec abnégation et persévérance, je serai de retour sur les terrain au mois d’octobre.
Metref a eu des mots encourageants à votre endroit lors de son intervention sur canal Algérie. Quel est votre sentiment ?
Cela me touche beaucoup. Lui aussi est passé par des moments difficiles et grâce à son abnégation, il a pu se remettre à temps pour prendre part à la finale. Je remercie mes partenaires, dirigeants et staff technique qui ont tous demandé de mes nouvelles. Je remercie aussi les supporters qui me soutiennent dans ces moments difficiles. Je promets de tout mettre en œuvre pour retrouver toute ma verve au mois d’octobre.

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