MCO : Cavalli : «J’ai décidé de rester»

Visiblement déçu par le rendez-vous qui n’a pas eu lieu et qui était prévu avec le président Ahmed Belhadj, l’entraîneur en chef des Hamraoua, a décidé de faire un point de presse juste avant la reprise des entraînements avant-hier. «Ecoutez, je ne connais pas les raisons de cette situation puisque j’ai appris cela à travers les médias. Auparavant, Baba était mon seul interlocuteur. Maintenant face à son silence, je n’ai plus à qui me confier. Donc, je suis plus que jamais dans le flou le plus absolu.» Explique l’entraîneur du Mouloudia avant d’ajouter : «Malgré ces entraves, j’ai pris la décision de continuer ma mission à la tête de cette équipe du Mouloudia par rapport aux Hamraoua et aussi à mon engagement face aux autorités locales. Je ferai tout mon possible pour qu’Oran soit bien représentée surtout que nous avons un défi à relever qui est de renouer avec la Coupe d’Afrique.»
«Si on croit que je vais faire ma valise et partir comme ça, ils se trompent»
Il explique bien sa démarche et dira : «Je suis un entraîneur qui détient un diplôme UEFA pros. J’ai signé au Mouloudia un contrat en bon et due forme autour d’une table avec le président du club dans une cérémonie en présence de la presse. Maintenant, ce n’est pas en recevant une lettre de la main d’une autre personne autre le président que je vais partir. J’ai un statut à défendre qui est celui d’un entraîneur agréé par la FIFA. Qu’est-ce qu’on va dire si je quitte de la sorte ? Si on croit que je vais faire ma valise et partir comme ça, on se trompe. Il y a toute une démarche qu’on doit suivre. Je l’ai toujours dit, si le président ne veut pas de moi qu’on s’assoie autour d’une table. Pour moi, la vie continuera après le Mouloudia. C’est pourquoi, je veux que les choses se déroulent dans les règles.»
«Dans de telles conditions, je ne peux pas me donner à 100%»
«J’ai décidé de faire un autre pas pour le bien de l’équipe car franchement, celle situation n’est pas pour arranger les affaires du club. Je ne sais pas à qui elle profite mais certainement pas au MCO.» Avertit Cavalli avant d’enchaîner : «Est-ce que je vais m’exprimer à 100% de mes moyens dans de telles conditions ? Pas vraiment». Et il ajouta : «Cela dit, je suis obligé à m’engager un peu plus. La preuve ; j’avais besoin d’aller en France et j’ai dû renoncer à ce voyage pour le Mouloudia. Je suis aussi prêt à continuer ma mission même si on ne me paye pas.»
 «Tous les feux sont actuellement au vert»
Outre le fait qu’il ait mis au parfum les dirigeants à leur tête le président, Ahmed Belhadj, de la façon avec laquelle il compte procéder si jamais ils veulent se séparer de lui, Cavalli a jugé utile de leur rafraichir la mémoire en détaillant le bilan de l’équipe en ce début de saison. «Si on veut parler de bilan de ce début de saison, je pense qu’il y a plusieurs points positifs à relever. L’équipe est en pleine progression avec ces deux derniers matches où nous avons récolté quatre points. L’attaque marque toujours et la défense n’est pas la plus mauvaise. On a encaissé un seul but en 180’. Montrez-moi, cette équipe qui a promu six espoirs qui jouent régulièrement dans l’équipe type. Je ne vais pas revenir en arrière mais j’ai en main une équipe qui est en pleine construction. Si ce n’était pas l’ironie du sort lors de quelques matches du championnat, on aurait pu être maintenant dans la première moitié du classement. Je prends pour exemple le match du CRB où on était à une demi-seconde de la victoire. Avec deux points de plus, le MCO serait septième du classement.»