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lundi 13 juillet 2015 18:52
Comme Raul Gonzalez Blanco, autre emblème du Real Madrid moderne, Iker Casillas ne va donc pas finir sa carrière au Real Madrid et ne connaître qu’un club à l’image d’un Carles Puyol chez le rival barcelonais. Mais de là à voir le gardien de but prendre la poudre d’escampette par la petite porte, sans véritable hommage fait pour ce quintuple champion d'Espagne et triple vainqueur de la Ligue des champions (la première en 2000, lors de son brillant début de carrière)... Florentino Pérez a tenté de se rattraper, lundi midi avec une cérémonie ouverte au public à Bernabéu, mais les nombreuses critiques avaient déjà bousculé l’été si paisible de la Casa blanca.
Il faut dire que la conférence de presse de la veille avait particulièrement surpris le monde du football. En froid avec ses dirigeants depuis son passage sur le banc lors de la saison 2012-2013 sous les ordres de José Mourinho, le champion du monde 2014 avait réclamé des "adieux simples et discrets", comme le précise le président des Merengues pour se défendre. Laisser "San Iker" s’expliquer tout seul, devant la presse, en larmes, a eu de quoi rendre furieux la famille du joueur mais aussi certains supporters, qui ont réclamé la tête du patron lundi du côté de Chamartin.
"Certaines personnes utilisent chaque information pour me nuire, mais cela ne touche pas le Real Madrid. Cette institution est la plus prestigieuse du monde. Il est par exemple difficile de trouver un joueur qui a passé 25 ans dans un même club. Les gens trouvent toujours quelque chose à dire. Nous avons peut-être mal fait quelque chose, je ne vais pas le nier", a reconnu Florentino Pérez. Le président soudainement contesté affirme d’ailleurs que c’est "Iker qui a émis le souhait de partir": "personne ici ne lui a demandé de partir. Il a eu une offre et nous a demandé de l’étudier", rapporte Sports.fr
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