Brahimi : «En 2017, que ce soit au Gabon ou un autre pays, on ira pour soulever le trophée»

En marge de la cérémonie de présentation de la nouvelle paire de souliers de Yacine Brahimi, le milieu de terrain du FC Porto s’est exprimé sur plusieurs sujets, notamment son forfait pour le match contre les Seychelles et autres sujets importants. Voici  l’interview.
Alors Yacine, vous changez de chaussures…
Oui, j’ai décidé aujourd’hui de changer mes chaussures, car ce nouveau modèle me plaît beaucoup. C’est un très beau modèle qui aide les footballeurs. C’est pour ça que j’ai décidé de jouer avec le Nike hypervenom (Ndlr : nom de la nouvelle collection de paire de souliers) et j’espère que ça me portera chance et m’aidera à améliorer mes performances.
Sentez-vous cette différence ?
Oui, il y a une certaine différence, c’est pour cela que j’ai décidé de les mettre. Après, j’espère que ça va m’aider à améliorer mes performances, que ce soit en club ou en sélection nationale, parce que ce n’est pas tout.
Vous n’avez pas été retenu pour le second stage de l’EN et ce match face aux Seychelles, pourquoi ?
Je sors d’une saison très difficile par rapport au nombre de matchs très importants que j’ai disputés. La fatigue s’est emparée de moi avec quelques douleurs musculaires. Donc, en commun accord, le sélectionneur national et le staff médical, il a été décidé que je sois ménagé pour éviter toute blessure. Donc, j’ai été retiré de la liste des participants à ce rendez-vous. Cela me permettra de me reposer.
Que retenez-vous des Verts et de votre première saison avec le FC Porto ?
Avec le FC Porto, j’aurai aimé gagner des titres. Dommage, je n’ai pas eu cette chance durant cette première saison avec le FC Porto. On a réussi un très bon parcours en Ligue des champions, hélas, on n’est pas allé jusqu’au bout. En championnat, c’est la même chose. On a raté le titre de justesse. A mon avis, ça ne servira à rien de se focaliser sur le passé. Il faudra tirer les renseignements nécessaires dans le but de se racheter la saison prochaine. En sélection nationale, c’est incontestablement notre élimination en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2015 face à la Côte d’Ivoire. C’était une grosse déception. On avait les moyens d’aller plus loin, mais la chance nous a tourné le dos. 
Justement, vous avez parlé de déception, où ça bloquait lors de ce fameux quart de finale face à la Côte d’Ivoire ?
Sincèrement, je ne sais pas, mais ça ne s’est pas joué à  grand-chose.
Peut-être que les conditions climatiques ont été fatales pour le groupe ?
Peut-être oui par rapport à notre façon de jouer. Après, les conditions climatiques étaient certes difficiles pour nous, mais aussi pour l’adversaire, donc je ne pense pas que c’était la cause de notre élimination. Il nous a manqué un petit quelque chose pour aller jusqu’au bout. Il faut se remettre de cet échec et préparer la prochaine CAN-2017 qui aura lieu au Gabon, à commencer par les éliminatoires qui débuteront la semaine prochaine.
L’Algérie a été privée de l’organisation de la CAN-2017 au  profit du Gabon. Remporter le trophée là-bas serait une belle revanche, n’est-ce pas ?
C’est vrai, on aurait aimé nous les joueurs que cette Coupe d’Afrique ait lieu en Algérie. Dommage, il y a eu des choix de la CAF qu’on respecte totalement. Que ce soit en Algérie ou dans un autre pays, nous allons jouer avec la même détermination pour atteindre le stade le plus avancé et pourquoi ramener le trophée.
La méthode Gourcuff vous plaît-elle ?
Oui, pas de problème. Ça se passe très bien dans tous les stages. C’est vrai, il n’a pas eu beaucoup de temps puisqu’on a commencé avec lui aux éliminatoires de la CAN. Mais d’un regroupement à l’autre, la sélection évolue bien, ce qui est très positif.
Le sélectionneur s’est rendu à Porto à l’occasion d’un match de Ligue des champions, de quoi avez-vous parlé ?
Certes, j’ai rencontré le sélectionneur national à Porto. On a parlé football ce jour-là et non d’autre chose. Il y a eu le sujet de la CAN qui a été abordé parce que comme je vous ai dit, ça été une grosse déception. Puis, on a évoqué aussi le FC Porto et le sélectionneur m’a beaucoup encouragé. Je ne vous cache, j’étais très content de le voir.
Avez-vous discuté de votre positionnement comme deuxième attaquant ou de joueur de couloir ?
(Rire) Non, on n’a pas parlé de sujet, même s’il revient toujours sur les lèvres. C’est vrai, en club je joue comme attaquant de couloir et je me retrouve bien. En sélection, le coach me demande d’évoluer comme deuxième attaquant et j’essaie de le faire, car c’est lui qui décide. 
Vous vous êtes adapté à ce nouveau rôle ou pas…
Oui, sans problème. J’essaie de m’adapter au fur et à mesure et à chaque match, je tente de le faire pour donner un plus à la sélection.
Avec de bonnes vacances, peut-on retrouver le Yacine Brahimi du début de saison, surtout qu’il aura plusieurs échéances importantes avec le club et la sélection surtout ?
C’est vrai, c’est très important de d’entamer bien la saison. Il faut se reposer convenablement pour mieux travailler afin d’être performant. J’essaierai de retrouver la bonne forme pour aider mon club et surtout la sélection nationale. Il y a des échéances très importantes en club ou en sélection, il faudra donc bien se préparer.
La lourde défaite concédée à Munich face au Bayern vous a fait mal, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr. Perdre six buts à un en Ligue des champions est très difficile à digérer. A mon avis, n’importe quel joueur ressentirait la frustration. En plus, on pensait avoir fait le plus dur en aller à Porto lorsqu’on s’était imposés sur le score de trois buts à un. Finalement, ce score n’a pas été suffisant pour nous pour passer aux demi-finales. Dommage, j’espère qu’on fera mieux la saison prochaine.
En suivant le match entre le Barça et le Bayern, vous avez regretté quelque chose…
Oui, lorsqu’on perd sur le score de six buts à un, il y a forcément des regrets, sachant surtout qu’on s’était imposés chez nous à l’aller sur le score de trois buts à un. Comme je vous ai dit, j’espère que la chance sera de notre côté la saison prochaine. 
Le ramadan approche, un dernier mot à l’occasion pour le peuple algérien…
Je leur souhaite un bon ramadan. J’espère que ce mois sacré se déroule bien et je leur souhaite aussi bonnes vacances.

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