Auteur :
L.B.
dimanche 22 février 2015 19:56
L’élimination en Coupe d’Algérie et en 8es de finale a été certes reçue comme un coup de massue par les Sanafir qui y croyaient d’autant plus que cette rencontre se déroulait en terrain neutre. Mais l’unique but qui avait qualifié les Kabyles suite à la bourde il faut le dire du gardien Cédric qui avait lâché la balle sur les pieds du jeune Ihadadjene ne peut être ressentie comme l’action qui avait fait éliminer le Chabab de Constantine. Il a la responsabilité sur l’action et le but kabyle mais il n’est pas le seul coupable de la défaite. Le but a été inscrit à la 9’, donc les camarades de Boulemdais avaient largement le temps d’égaliser et même d’en ajouter d’autres d’autant plus qu’ils ont eu le monopole du ballon. Mais comme on dit, une coupe ça se gagne et ce n’est pas le meilleur sur le terrain qui forcément l’emportera. L’attaque clubiste est restée muette depuis 360 minutes et toute l’équipe est responsable de cette élimination.
Les joueurs n’ont rien fait pour gagner
Et chaque fois ça se confirme, la coupe se gagne et ne se joue pas. On a beau faire circuler le ballon, il n’y a pas de place aux calculs dans un tournoi à élimination directe quelle que soit la compétition. Les joueurs du CSC ont-ils vraiment fait tout ce qu’ils pouvaient pour gagner ou du moins égaliser ? Parce qu’ils avaient largement le temps vu que le but des gars du Djurdjura est venu un peu tôt à la neuvième minute. Tous seront d’accord pour dire que l’équipe clubiste n’avait rien fait pour gagner au vu de la rareté des occasions nettes de scorer. Le joueur de la JSK était opportuniste et a profité de l’erreur commise par Cédric pour prendre l’avantage. Et la réalité était que tout le monde avait accepté cet état de fait. Et comme dirait l’autre, peut-être que cette élimination est intervenue dans un moment où l’équipe doit se ré-concentrer sur le championnat. Courir plusieurs lièvres ça n’a jamais réussi aux Sanafir qui doivent s’armer de patience, peut-être que la saison prochaine sera la bonne.
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Cédric