MCA : Fabre : «Ce n’est pas parce que je ne joue pas que j’entretiens de mauvaises relations avec Djemili»

Alternant le bon et le moins bon lors du dernier match amical disputé face au WAT, Michael Fabre garde le moral grâce au soutien de ses camarades. Réputé pour être un battant, Mika, comme on le surnomme, refuse de parler de son avenir immédiat préférant consacrer toute son énergie à la finale de la Coupe d’Algérie qu’il veut remporter après en avoir perdu une avec Sedan contre Auxerre.

Vous semblez avoir retrouvé le moral après le match que vous avez joué contre le WAT…
Il faut reconnaître que j’ai connu des hauts et des bas lors de ce match, il faut l’accepter pour aller de l’avant. C’est comme ça que j’ai toujours fonctionné. Il faut que je m’accroche, car le poste de gardien de but n’est pas du tout facile. C’est un poste atypique qui exige la concentration extrême. Toute erreur se paye cash, ce n’est pas comme un joueur de champ.
 Vous avez pourtant bien commencé la partie en repoussant avec brio le penalty de Tiouli…
Effectivement, mais par la suite, j’ai connu des périodes assez délicates. Mais bon, il faut tourner la page et se focaliser sur les prochains matchs, surtout celui du 1er mai face à la JSK.
Comment avez-vous accueilli
 la grâce qui vient d’être accordée à Fawzi Chaouchi ?
Comme tous mes partenaires et les supporters, je suis content pour Chaouchi qui va surtout retrouver les terrains. Je sais qu’il est très aimé par les supporters du Mouloudia.
Avec le retour de Chaouchi, quelles seront vos résolutions pour la saison prochaine ?
Pour le moment, je ne veux surtout pas penser à mon avenir. Je pendrai les décisions qui s’imposent à la fin de la saison et pas avant. Comme je vous l’ai dit, je veux me focaliser sur cette finale de coupe qui est très importante pour le club, les supporters et moi. Cette finale est une aubaine qui nous permet de rester concentrés et de nous accrocher à ce trophée qui nous tient tous à cœur.
En concurrence avec Djemili, comment sont vos rapports avec lui ?
J’ai d’excellents rapports avec Djemili qui est un chic gars, un bosseur qui ne lâche rien. Ce n’est pas parce que je ne joue pas que j’entretiens de mauvaises relations avec lui ou même Bouzidi. Certes, on se bat pour gagner une place, mais la concurrence s’arrête là. Dans la vie, nous sommes tous des potes qui travaillons avec l’ambition de permettre au club de remporter des trophées. C’est l’objectif qu’on nous a assigné en début de saison.
Avez-vous déjà eu l’occasion de jouer une finale de coupe ?
J’ai connu une finale de Coupe de France, mais j’étais sur le banc. C’était en 2005 entre Auxerre et mon équipe de Sedan qui évoluait alors en Ligue 2. Nous avons perdu dans les dernières secondes. J’ai la chance de vivre quelque chose de très intense avec le Mouloudia. J’espère qu’on y parviendra, c’est important pour nous tous.
 

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