Auteur :
L. Mohamed Ghrib
jeudi 04 décembre 2014 20:42
Yacine Bezzaz répond dans cet entretien aux déclarations du directeur général de la SSPA-CSC. L’ex-attaquant du CSC, aujourd’hui, sous le maillot du MCO, se dit outré par les propos de Tobbal. «Je ne comprends pas la réaction de ce responsable du CSC, mais avant d’agir pour recouvrir mes droits, j’ai fini par constater que la direction du CSC ne m’avait pas pris au sérieux et n’avait pas écouté mes doléances», dira Bezzaz.
«Le club me doit deux salaires et je tiens à les récupérer»
Concernant ces prétendus dus que Bezzaz n’aurait pas touchés, l’attaquant du MCO explique : «Je ne veux pas trop m’étaler sur les propos du responsable du CSC. Je comprends bien que chez nous, dès qu’on demande son droit, on est mauvais et on devient une cible. Pourtant, tout le monde sait que je porte toujours le CSC dans mon cœur. Ce club m’a permis de connaître une longue carrière footballistique. Il faut savoir que le club me doit deux mois de salaire, qui datent de la saison 2014. Et la direction du CSC doit bien se mettre dans la tête que je compte bien les récupérer.»
«Si j’étais un joueur à problèmes, je n’aurai pas attendu 5 mois pour réagir»
Bezzaz était la coqueluche des supporters du CSC et cela, le joueur le comprend. C’est pour cette raison que lorsqu’il nous a contactés, il prenait le temps d’expliquer qu’il ne voulait pas faire de bruit. «Si j’étais un joueur à problèmes, je n’aurai jamais attendu cinq mois avant de prendre attache avec la CRL. J’ai patienté dans l’espoir que le CSC me prête attention et me rappelle, pour me payer mes deux mois de salaire. Mais je n’ai rien vu venir. Pire, on ne m’a même pas pris au sérieux. Comme je n’ai rien vu venir, j’ai décidé de prendre mon problème en charge, devant les instances du football.»
«Plus d’une fois, j’ai téléphoné à Tobbal sans succès»
On a demandé à Bezzaz s’il avait contacté la direction du club, avant de déposer son contrat à la chambre de résolution des litiges. Réponse affirmative de sa part : «Dire que je n’ai jamais pris contact avec la direction du club serait totalement faux. Les supporters du CSC doivent savoir que j’ai téléphoné plus d’une fois à Tobbal. Soit, il ne répondait pas à mes appels et cela plusieurs fois, soit je me contentais d’une réponse évasive du genre : je serai payé incessamment. Cinq mois d’attente, s’en était trop et il était temps que je passe à l’action.»
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