JSK : Ciccolini divise le groupe

Décidément, la dernière sortie médiatique de l’entraîneur en chef de la JSK Ciccolini n’est pas passée sous silence, ni du côté de la direction, ni celui des joueurs. Après avoir été lessivé par le président Moh Cherif Hannachi lors de la réunion de lundi dernier, Ciccolini a été confronté à un autre souci quelques heures plus tard, celui du vestiaire. Pour cause, les joueurs étaient à bout de nerfs après avoir lu les déclarations de leur entraîneur étalées dans la presse. Ils étaient stupéfiés d’apprendre que le coach n’a épargné personne par ses critiques, en commençant par les cadres. On a estimé du côté des joueurs que leur entraîneur n’avait pas à dire des choses pareilles. Un des joueurs cadres que nous avons interrogé et qui a souhaité garder l’anonymat nous dira à ce sujet : «L’entraîneur n’avait pas à déclarer des choses pareilles sur le groupe. Je ne défends aucun des joueurs cités dans cette affaire, mais je pense que le coach devait préserver le groupe. Nous n’avons pas besoin de polémique. On en a assez vécu jusque-là depuis la mort d’Ebossé. Je regrette vraiment cette sortie du coach, car cela ne va rien arranger. Au contraire, cela ne fera qu’empirer les choses à mes yeux.»

Son discours ne passe plus
Même s’il a joué aux gentils à la reprise des entraînements lundi dernier, on estime du côté kabyle que le mal est déjà fait. Le discours de Ciccolini ne passe plus parmi les joueurs. Ciccolini a perdu leur confiance. Après un doute sur ses compétences à gérer un aussi grand club, aujourd’hui, on a quasiment la certitude que Ciccolini n’est pas l’homme qu’il faut pour redresser la barre en cette période de crise.

Un moral à plat à quelques jours du match face au RCA
La question qui mérite maintenant d’être posée est la suivante : avec quel moral les joueurs vont-ils aborder le prochain math de championnat face au RCA ? Beaucoup pensent qu’après cette polémique que vient de déclencher Ciccolini, les joueurs ont le moral à plat. Déjà que sans ça, ils avaient du mal à retrouver le goût de la victoire, ce sera incontestablement de plus en plus difficile pour eux de réagir.

Toute la préparation mentale de début de saison part en fumée
Ce que le Corse ignore est que ses joueurs ne font que traverser les phases difficiles depuis l’été dernier. Ça a commencé par la préparation estivale, lorsque le groupe n’était pas au complet à Evian. Par la suite, le Belge Hugo Broos était confronté au problème du manque de cohésion entre les joueurs après le départ de 17 joueurs au mois de juin dernier. Il y a eu par la suite la mort d’Ebossé suivie du double changement à la tête du staff technique. S’il avait pris connaissance de tout ça, Ciccolini n’aurait jamais tiré sur ses joueurs comme il l’a fait dimanche dernier. Du coup, c’est toute la préparation mentale de début de saison qui part en fumée !

La JSK a besoin d’un entraîneur qui rassemble
Il faudrait dire que le dernier clash entre Ciccolini et certains de ses joueurs est révélateur. Cela prouve pour la énième fois, aux yeux de certains, que Ciccolini est loin d’être l’homme de la situation. Ceux qui défendent leur idée argumentent par le fait que la JSK a plus besoin d’un homme qui rassemble et pas le contraire. Jusque-là, Ciccolini n’a brillé que par ses coups de gueule. Effrayer les joueurs par le discours n’est pas la mission pour laquelle le Corse a été engagé.

Les dirigeants perplexes
Après tout ce que vient de vivre le groupe cette semaine, les dirigeants de la JSK sont perplexes pour la prochaine rencontre de championnat. C’est la raison pour laquelle le président Hannachi a tenu de réagir en exerçant une pression sur son entraîneur, l’obligeant de renouer avec le succès ce samedi face à Larbaâ. Un autre faux pas conduira la direction à la résiliation du contrat du Corse, ce qui ne sera pas une surprise.
 

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Il reporte sa réunion avec les joueurs

Après la défaite concédée face au CRB (2-1), le premier responsable à la barre technique de la JSK, François Ciccolini, n’a pas mâché ses mots en déclarant publiquement que son équipe était encore loin du niveau et qu’à ce rythme, il serait difficile de retrouver la vitesse de croisière. Evoquant le rendement des joueurs, le Corse a décidé de ne pas aborder le sujet devant les médias, préférant avoir un tête-à-tête avec ses poulains lors de la reprise de l’entraînement pour pouvoir revenir sur la rencontre, notamment les erreurs commises. Malheureusement, plusieurs joueurs ont fait l’impasse sur la séance de lundi soir, à savoir Doukha, Khoudja, Khiat, Delhoum, Meguehout et Rial, sans parler des internationaux qui ont été retenus en sélection, à l’image de Mekkaoui, Ziti et Benlamri. L’absence de ces éléments a perturbé François Ciccolini qui éprouve du mal à préparer sereinement la prochaine rencontre du championnat qui verra la JSK accueillir le RCA.

Il attend que le groupe se complète pour tirer les choses au clair
Lors de la reprise de l’entraînement lundi soir, François Ciccolini était mécontent de ses joueurs qui ont raté l’entraînement. Ce dernier, qui a reporté la réunion, attend que le groupe se complète pour pouvoir réunir tout le monde et s’entretenir avec ses gars.

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Il a induit Hannachi en erreur en lui faisant croire que c’est un bon entraîneur…
Son agent mis à l’index

Loin de la polémique qui a éclaté au sein de l’effectif de la JSK entre le coach et ses joueurs, une autre affaire risque, elle aussi, d’éclater dans les prochaines heures. Celle concernant l’agent de Ciccolini. Pour cause, cela fait plusieurs mois que la personne en question traîne dans l’entourage du club, avec pour seul but de dissuader Hannachi de recruter certains joueurs. L’agent en question en profite, comme c’est souvent le cas, du moindre départ au club, pour se précipiter à imposer des joueurs au président. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé après le départ du Belge Hugo Broos. Au moment où la direction avait installé Karouf momentanément, l’agent en question a proposé dans la précipitation à Hannachi le nom de Ciccolini. Il a dissuadé le président à opter pour le Corse tout en lui faisant savoir que ce dernier était un bon entraîneur, diplômé et très compétent, jouissant d’une grande expérience. Quelques semaines plus tard, il s’est avéré que le Corse n’est qu’une arnaque, sans plus !

Le recrutement de Ousfane, Assami, Bezouine et Hamroun, c’est lui aussi !
Ce n’est pas la première fois que l’agent de Ciccolini drible la direction de la JSK en lui proposant des joueurs et entraîneurs de seconde zone. Et les exemples ne manquent pas, puisque c’est ce même agent qui a ramené Ousfane à la JSK, avant que la direction ne résilie son contrat quelques jours plus tard. Les joueurs Assami et Beziouen sont eux aussi signataires d’un contrat avec l’agent en question. Aucun d’entre eux n’est resté à la JSK. Le dernier à avoir signé au club est Hamroun, mais son contrat sera résilié pour insuffisance technique, lui qui ne fait que s’entraîner avec le groupe.

Il barre la route à plusieurs pistes étrangères
Mais le plus grave dans cette histoire est que l’agent en question essaye par tous les moyens de barrer la route à d’autres pistes étrangères. Chose qui a poussé certains dirigeants à réagir en dénonçant le comportement indigne de cet agent qui se permet même de rentrer dans le vestiaire avant et à la fin de chaque rencontre, comme s’il était un membre du conseil d’administration. Décidément, on aura tout vu !

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