CSC : Garzitto quitte le CSC officiellement

La résiliation à l’amiable du contrat de Diego Garzitto a été sanctionnée par un communiqué de presse commun. Le président a tenu à le lire lors d’une conférence de presse à l’issue de laquelle il avait présenté Antar Boucherit, la nouvelle recrue du CSC. Il a fait lecture du contenu du communiqué où il est établi que les deux parties ont convenu d’un commun accord à la résiliation du contrat liant l’entraîneur Diego Garzitto au CSC, et cela suite aux quatre derniers échecs subis par l’équipe. Dans le même communiqué, Garzitto souhaite à tout le monde bonne chance et espère que ça constituera un déclic pour la relance de l’équipe. Les détails de l’accord n’ont pas été divulgués mais il semblerait que le technicien français aurait touché cinq mois de la saison passée en plus des mensualités de la durée de son exercice cette année.
La signature officielle intervenue hier après-midi
C’était pratiquement au même moment que les mêmes problèmes avaient envenimé la relation entre l’entraîneur Diego Garzitto et son président. Mais contrairement au bras de fer de l’année passée, cette fois-ci les choses se sont vite réglées, heureusement pour tout le monde. Après avoir refusé une première fois de signer le protocole d’accord visant à se séparer à l’amiable avec une indemnisation des mois travaillés au lieu des douze demandés, Garzitto serait revenu à de meilleurs sentiments et accepter l’offre de la direction du CSC. Il a donc accepté officiellement le protocole et devra résilier son contrat suite à un accord bilatéral, mettant fin ainsi à cet épisode au grand soulagement de toutes les parties. Sitôt tombés d’accord sur le protocole dans la soirée de lundi, les deux parties ont convenu d’officialiser cette séparation à l’amiable le lendemain (NDLR : mardi), lors de l’après-midi en parallèle à la signature du contrat des nouvelles recrues Boucherit et Ouali. Garzitto, à la fin de la signature du protocole, nous a confié qu’il restera encore à Constantine et ne rentrera pas de sitôt. Il doit d’abord régler certaines choses comme percevoir ces indemnités et procéder au transfert de son argent, avant de rentrer définitivement. Quant à la question de savoir s’il avait des contacts ailleurs, le désormais ex-coach des Vert et Noir ne cache pas qu’il possède de sérieux contacts, sans en dévoiler le nom ou la destination.
 
Les supporters auront joué un rôle dans sa décision de partir
Au moment où les résultats de ces quatre dernières journées ont été décevants, et la dégradation des relations entre l’entraîneur Diego Garzitto et le président Omar Bentoubal qui s’est affichée ouvertement, les supporters ont choisi vite leur camp qui est la défense des intérêts du club et se sont rangés du côté du président. Joueurs et entraîneur ont été pris à partie par une frange de supporters mécontents, notamment à la fin du match contre Saoura. Ils ont traité les joueurs et l’entraîneur de tous les noms d’oiseau, scandant même le départ de Garzitto dans la langue de Molière en des termes quelques peu durs.

Plusieurs noms circulent pour son remplacement...
Dès le début de la crise entre les deux parties et bien avant l’annonce de la résiliation du contrat, plusieurs managers nationaux et étrangers ont proposé au boss clubiste des noms d’entraîneurs connus et moins connus. Bentoubal, qui est à sa première expérience en tant que gestionnaire d’un club de football, exclut tout accord avec un entraîneur étranger pour le moment. Il nous dira à l’issue du dernier match contre la Saoura : «Je ferais tout pour que Garzitto ne soit plus l’entraîneur des Vert et Noir et je ne veux plus d’entraîneurs étrangers au sein de mon équipe pour le moment.» On comprend bien que le président ne veuille pas pour le moment s’attacher les services d’un entraîneur étranger, au vu de l’expérience vécue ces deux dernières années. Alors il se dirige directement vers le technicien local, nous dira-t-il.

... Ighil, Aït Djoudi, Bouarata et Mouassa
Parmi les noms d’entraîneurs qui seront susceptibles de driver le CSC, on note quelques noms qui parmi ceux là sont déjà passés par la maison clubiste, à l’image de Rachid Bouarata et de Kamel Mouassa. Ces deux hommes, notamment, sont passés plus d’une fois aux commandes de la barre technique des Sanafir, notamment pour le premier Bouarata. Ighil, avec qui on avait discuté avec son manager, ne semble pas emballé par l’idée, il aurait confié à ses proches qu’il ne pourra quitter la capitale à cause d’une affaire purement personnelle qui le contraint d’être présent auprès de sa famille. Aït Djoudi avec qui le président aurait discuté lorsque les deux équipes se sont rencontrés où le technicien à la demande de Bentoubal aurait souhaité travailler au sein du CSC s’il n’était pas lié avec une autre formation. Maintenant qu’il est libre, le président aura tout le loisir de s’attacher ses services mais ce n’est pas encore acquis.