Auteur :
A. F.
jeudi 09 octobre 2014 19:26
Le président Medouar n’est pas encore rentré au pays. Il est toujours en pourparlers avec Abdelhak Benchikha et attend toujours d’avoir une réponse finale. Il ne veut pas retourner au club sans avoir réglé ce problème car l’équipe est dans le besoin immédiat d’un entraîneur avant la reprise du championnat. Mais les choses ne sont pas aussi faciles. Il faudra qu’il réussisse à convaincre un homme qui n’est pas très chaud pour retravailler en Algérie et préférerait plutôt exercer son métier dans les pays voisins. La tâche sera d’autant plus difficile puisque l’ASO se trouve à la 15e place seulement, et le challenge de hisser cette équipe de quelques marches au classement général n’est pas une mince affaire. Une chose est sûre, Medouar va mettre tous les moyens nécessaires pour persuader Benchikha de prendre l’équipe en main et lui faire éviter une pression supplémentaire de la part des supporters qui continuent à croire en leur président et à un avenir plus prometteur que ce début de championnat ne le présage.
Le temps ne joue pas en sa faveur
Medouar ne dispose que de 72 heures pour trouver un entraîneur. Il voudrait régler ce souci avant le début de la semaine prochaine mais le temps ne joue malheureusement pas en sa faveur. Il doit pourtant absolument faire vite pour assurer à l’équipe une bonne continuité. Entre temps, ce sont Kebir et Sid Rohou qui assurent le déroulement des séances de travail. Reste à savoir s’ils pourront prendre leurs responsabilités face à l’Arbâa, surtout qu’un nouveau faux pas entraînera de graves répercussions sur le club.
Les supporters dans l’expectative
Les fans de l’ASO sont très impatients de connaître le nouvel entraîneur de leur équipe favorite. Et même s’il y a plusieurs noms qui pourraient succéder à Ighil, rien n’est encore clair pour le moment, et cela renforce leur inquiétude, eux qui veulent voir les Lions du Chéliff carburer avec un driver capable de redonner au club sa vraie valeur en Ligue 1 Mobilis.
Les entraîneurs algériens se font rares
Force est de constater que le marché algérien ne grouille pas de noms d’entraîneurs nationaux. Chose qui met Medouar dans un grand embarras, car il ne peut se permettre d’accorder sa confiance à un jeune technicien sans expérience, pas tant que son équipe est mal classée. L’ASO a besoin d’un coach au caractère fort et qui sache mener ses hommes. Et Medouar ne dispose que d’un maigre choix de deux ou trois noms seulement.
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