Auteur :
N. B.
dimanche 21 septembre 2014 19:31
L’USMA est tombée après vingt-cinq matches sans défaite à l’Arbâa. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce revers inattendu : le manque de chance, la sortie de Nadji, la force du RCA. Les raisons sont en effet multiples, même si au final on pourrait aussi dire que l’USMA a fourni ce samedi son pire match depuis l’avènement d’Hubert Velud à la tête de la barre technique. Une succession de mauvais événements ont compliqué la tâche des Rouge et Noir, comme par exemple la sortie de Nadji après un quart d’heure de jeu sur blessure, ou encore le manque d’inspiration dont ont fait preuve les attaquants. En outre, les choix d’Hubert Velud ne se passent pas de commentaires, non plus. L’entraîneur usmiste a surpris par le positionnement de certains joueurs, ou carrément dans le choix d’autres. Retour sur une défaite imprévue.
Ferhat, un seul joueur vous manque et…
Les prémices de la crise ont commencé avec la blessure de Zineddine Ferhat. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le jeune milieu de terrain a manqué terriblement au jeu de son équipe depuis le début du championnat. Les succès réalisés lors des trois premières journées ont camouflé l’absence de l’international espoir, même si dans le jeu de l’équipe, il paraissait clairement que l’USMA manquait d’explosivité et d’audace. Deux qualités propres au fougueux milieu de terrain, indisponible pour encore quelque temps, pour cause de blessure.
La défection de Koudri a chamboulé les cartes
Autre défection de taille lors de ce RCA-USMA, celle de Hamza Koudri. Véritable tour de contrôle dans l’entrejeu usmiste, le milieu de terrain formé au MCA a complètement chamboulé les cartes de son entraîneur par sa défection la veille du match, car malade. Tout comme Ferhat, Koudri est un élément essentiel. Il amène de la présence et de l’agressivité au jeu de l’USMA. C’est sûr, Hubert Velud aurait aimé ne pas s’en passer. Certes, El Orfi est un élément de qualité, mais il n’en demeure pas moins que la défection de Koudri s’est fait sérieusement ressentir.
La sortie de Nadji, celle de trop !
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Hubert Velud a perdu Nadji après seulement un quart d’heure de jeu. Attaquant précieux, de loin le meilleur buteur de l’équipe depuis l’entame de la saison, l’ancien avant-centre de l’ESS a aussi chambardé les données par sa sortie. Son remplaçant a manqué cruellement d’inspiration.
Velud a-t-il bien fait de laisser Belaïli et Bouazza sur le banc ?
En principe, Hubert Velud a des explications sur la question qu’on ne connaît pas forcément. Pourtant, la non-titularisation de Bouazza et Belaïli a surpris plus d’un. Velud a eu à faire des choix sans pour autant le vouloir, comme faire jouer El Orfi à la place de Koudri, blessé, ou encore Benmoussa à la place d’Orinel. Mais la non-titularisation de Bouazza, élément clé jusqu’ici, et celle de Belaïli, quand bien même il n’est pas encore au top, ont du mal à passer.
Andria en meneur de jeu, la grande interrogation !
Par ailleurs, Hubert Velud a choisi de faire jouer Andria dans un registre qu’on ne lui connaissait pas forcément. Le Malgache a été positionné en meneur de jeu. Un camouflet ! L’ancien joueur du WAT a produit son pire match. À s’interroger aussi sur le choix de l’entraîneur français de faire jouer Andria à un poste où il n’est pas forcément bon. À méditer.
Nsombo complètement à côté
Autre choix incompréhensible, celui de Nsombo qui a remplacé Nadji, blessé. Hubert Velud savait que son attaquant n’avait que quelques minutes dans les jambes. La logique aurait voulu qu’il fasse appel à un joueur comme Belaïli, décisif jusqu’ici, même s’il n’est pas encore au top, comme le dit à chaque fois le technicien. La titularisation de Nsombo a été une erreur. C’en est là la difficulté du métier d’entraîneur. On ne s’en rend compte qu’après le match !
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