MCO : Ah ! si on avait gardé Belaïli et Aouedj !

Alors que le MCO se morfond, ses enfants continuent à faire le bonheur des autres clubs. Le duo Belaïli-Aouedj, qui a fait la terreur lors de la saison 2010-2011, est en train de faire actuellement les beaux jours des clubs algérois qui sont l’USMA et le MCA. Le fait qu’ils aient été décisifs avant-hier à Tizi-Ouzou et Bologhine n’a pas échappé à l’œil des supporters oranais qui n’ont pas hésité à exprimer leurs regrets sur les réseaux sociaux quant à leur départ. Au lieu de poster les vidéos de leur équipe, les internautes parmi les fans du Mouloudia d’Oran préfèrent balancer celles du but de Belaïli contre la JSK et celui de Aouedj face à l’ASO Chlef. Au fond, tout le monde à Oran regrette le départ des deux joueurs qui, dans un passé proche, étaient la fierté des Hamraoua en portant les couleurs de la sélection olympique. Il faut dire que la crise et l’instabilité qui frappent de plein fouet la haute sphère du Mouloudia fait que ces éléments-là quittent sans état d’âme l’équipe pour évoluer sous des cieux plus cléments. Un phénomène qui dure depuis presque une décennie et qui est loin de se terminer.

Bentiba et Aouad font gagner l’ASMO
Alors que dans un passé récent, ces anciens joueurs de l’ASM Oran faisaient le bonheur du MC Oran, voilà que c’est le contraire qui se produit. On est loin du temps où le Mouloudia chipait les meilleurs éléments de l’ASMO tels que Goual, Benzerga, Gaïd, Haddou et la liste est encore longue. Les temps ont changé, puisque c’est le club voisin qui vise les meilleurs éléments du Mouloudia. Avant-hier, au stade Zabana, ce sont des anciens du MCO qui ont permis à l’ASMO d’enregistrer son premier succès depuis sept ans en Ligue 1 suite à un doublé de Bentiba, un élément formé au Mouloudia, et aussi Mohamed Amine Aouad, qui a été récupéré par le club de M’dina J’dida. Il faut dire aussi que les dirigeants de l’ASM Oran se montrent plus connaisseurs en matière de football que leurs vis-à-vis du Mouloudia qui excellent seulement dans les conflits internes et les coups bas.

On recrute pour recruter !
En plus de l’anarchie qui caractérise le Mouloudia d’Oran depuis quelques temps déjà, la direction a perdu une notion qui constituait son point fort, à savoir l’art de dénicher l’oiseau rare. Jadis, l’équipe qui comptait dans ses rangs, notamment chez la catégorie des jeunes, d’excellentes individualités, arrive à convaincre sans coup férir les meilleurs éléments de la région. Les Belloumi, Bensaoula et Meçabih sont tous passés par le Mouloudia avant d’atterrir en sélection nationale. Cette opération de recrutement bien étudiée a donné une identité originale et une façon de jouer propre au Mouloudia. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où les dirigeants recrutent à tort et à travers. En plus du staff technique, n’importe qui est capable de recruter au Mouloudia. Du président jusqu’au simple supporter qui a, lui aussi,  son mot à dire. Il suffit juste que le recruteur soit un partisan de la direction.
 

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