Auteur :
Saïd D.
dimanche 24 août 2014 20:37
L’attaquant camerounais Albert Ebossé, buteur sur penalty avant la fin de la première période, n’est plus ! Ce n’est pas une rumeur, mais une pure vérité. Le meilleur buteur de la Ligue 1 Mobilis l’an dernier nous a quittés à jamais. Triste nouvelle ! Les joueurs de la JSK n’arrivent toujours pas à croire que le chouchou du groupe est mort. Les coéquipiers de Zinedine Mekkaoui se sont effondrés à l’hôpital de Tizi Ouzou, après avoir appris le décès de leur coéquipier touché par une pierre au niveau de la tête. Une fête qui se retourne en drame. Qui a tué Albert ? Pourquoi ? Est-ce logique de perdre un joueur à cause d’un match de football ? Le Real Madrid a perdu récemment la Supercoupe d’Espagne devant le rival l’Atlético Madrid, mais aux dernières nouvelles, Benzema et Ronaldo sont toujours vivants ! Pourquoi lance-t-on des pierres ? Le geste de ces pseudo-supporters a provoqué la colère des joueurs de la JSK qui, selon une source bien informée, refusent de reprendre l’entraînement. Solidaires avec Ebossé, les Canaris ne sont pas prêts à remettre les pieds au stade du 1er-Novembre, du moins jusqu’à nouvel ordre. Qui est le perdant ? C’est la JSK. Le club kabyle risque une sévère suspension !
Avec quel moral les joueurs termineront la saison ?
Après le décès d’Albert Ebossé, les joueurs de la JSK, qui se sont rendus à l’hôpital de Tizi Ouzou pour voir, une dernière fois, leur coéquipier, refusent de reprendre le chemin de l’entraînement. Pour eux, l’envie de travailler et de n’y est plus. Comment surmonter cette peine ? Très difficile pour des joueurs qui commencent à peine de se connaître. Pour eux, ce serait très difficile de garder le moral et reprendre le championnat, comme si de rien n’était.
Broos menace de ne plus continuer
De son côté, l’entraîneur de la JSK, Hugo Broos, a été déçu par le comportement antisportif de certains pseudo-supporters qui ont balancé jeter des projectiles, avant de toucher Albert Ebossé à la tête. D’après nos informations, le Belge aurait menacé de quitter son poste et de rentrer chez lui. Pour lui, ce ne sera pas possible de continuer dans des conditions pareilles.
Si Ammar : «C’est un choc terrible !»
Au lendemain du décès d’Albert Ebossé, nous avons essayé de prendre attache avec certains éléments pour nous livrer leurs impressions, après ce drame. Le premier élément que nous avons sollicité n’est autre qu’Ibrahim Si Ammar lqui nous dira : «C’est un véritable choc pour moi. Je l’ai vu quitter le terrain, mais je ne me suis jamais dit qu’il allait mourir juste après. Ebossé va laisser un très grand vide derrière lui. Tout le monde sans exception aimait ce talentueux joueur. Je n’ai plus les mots pour m’exprimer, désolé.»
Mekkaoui : «Je ne réalise toujours pas»
S’il y a bien un élément qui n’a pas pu croire au décès d’Albert Ebossé, c’est Zinedine Mekkaoui. L’ancien joueur du CSC n’avait même pas la force de se tenir debout, lui qui entretenait une très bonne relation avec le Camerounais : «Je suis triste ! Je suis abattu. Je ne peux ni réfléchir, ni marcher ni même manger. J’ai perdu goût à tout. Je ne réalise toujours pas qu’Ebossé est mort. Il était un vrai pote à moi. Je n’ai plus la force de m’entraîner.»
Kedidah : «Je ne trouve pas les mots»
L’autre élément que nous avons sollicité n’est autre que l’arrière gauche, Zakaria Kedidah. Ce dernier, triste, n’avait pas les mots, lui qui était sous le choc : «Je n’arrive pas à croire qu’Ebossé n’est plus. Je suis vraiment sous le choc. Il était avec nous tout à l’heure. Que Dieu ait son âme.»
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