Auteur :
Lamine Amimi
dimanche 17 août 2014 20:39
A vrai dire, personne ne s’attendait à un tel score, même les plus pessimistes. Le nouveau Chabab, version Zvunka, est complètement passé à côté du sujet samedi soir dans son premier match de la saison face au CSC. Une défaite que les joueurs auraient pu éviter si ce n’est les erreurs répétitives commises ici et là qui ont coûté à la formation du Chabab trois buts impossibles à remonter. Cette prestation laisse à penser que ce nouveau Chabab que tout le monde attend au tournant n’est pas encore au point pour la nouvelle saison. Ce qui est tout à fait normal, avec seulement trois éléments de l’ancien groupe sur le terrain, cette équipe n’a pu arriver au niveau souhaité par le staff technique. Il faut donc attendre, patienter que la pâte prenne forme et que l’effet Zvunka commence avant de juger cette nouvelle version du CRB.
Du travail sur le plan collectif
La première remarque qu’on retiendra de cette partie est le manque de communication entre les joueurs. Certes c’était une équipe composée de 11 joueurs qui avait pris place sur le terrain, mais dans le jeu c’est plutôt l’aspect individuel qui avait pris le dessus. C’est d’ailleurs ce manque de repères dans le jeu collectif qui a permis à l’adversaire de prendre l’avantage. Sur le premier but où Khoudi et Cherfaoui ne s’étaient pas mis d’accord sur celui qui exercera du pressing sur Boulemdaïs et ce troisième but un peu gag où le même duo, avec Asselah, était passé complètement à côté, permettant au même joueur, Boulemdaïs, de mettre fin au suspense.
Un meneur de jeu, c’est ce qui manque
L’autre enseignement de cette rencontre est l’absence d’un véritable meneur de jeu. Le staff fut contraint de faire confiance au jeune Bouguerra qui, en dépit de ses qualités, manque encore de vision dans le jeu, ce qui permet au numéro 10 de débloquer la situation. L’entrée de Djediat en seconde période avait permis à l’équipe de se stabiliser au milieu du terrain. Or, avec trois buts de retard, les dès étaient déjà jetés.