U23 : Algérie-Égypte, aujourd’hui à 16h00 : Il faut juste gagner !

C’est cet après-midi à 15 heures (16h heure algérienne) que les petits Fennecs entameront leur compétition africaine, en affrontant sur la pelouse du stade Caroline-Faye leurs homologues égyptiens dans une affiche qui rappelle aux deux formations des bons et des mauvais souvenirs. Du côté des protégés de l’entraîneur suisse, Schurmann, il sera surtout question d’assurer une entrée en force dans cette épreuve, où il est très nécessaire de gagner pour assurer la moitié du chemin pour la qualification. À l’inverse, les gars de Hossam El Badri tenteront eux aussi de vouloir remporter leur première confrontation pour se mettre à l’abri d’une élimination précoce. Outre la rencontre en elle-même, les camarades de Ferhat n’ont pas encore oublié l’ère Aït Djoudi, où ils étaient passés complètement à côté de la plaque. Pour cela, les joueurs de l’équipe nationale algérienne auront non seulement pour objectif de gagner et assurer une qualification anticipée, mais aussi faire oublier aux amoureux des Verts les mauvais souvenirs de la dernière édition qui avait laissé un grand goût d’inachevé. C’est dire que la volonté et l’envie y est chez les petits Verts qui sont avides de montrer aux Égyptiens et au reste des nations africaines qu’ils sont capables de se hisser parmi les meilleures formations du continent.

Peut-on compter sur cette équipe ?
D’autre part, selon les spécialistes qui suivent avec un grand intérêt l’évolution des jeunes catégories de différentes sélections nationales, ces derniers ne cessent de poser une question très logique, et qui concerne la relève des protégés de Christian Gourcuff, sachant que la pâte existe bel et bien dans ce groupe des U23. En fait, on voudrait savoir si on peut vraiment compter sur cette équipe à l’avenir, et dire qu’on a une jeune et prometteuse formation.

Les deux parties appellent au fair-play
Connaissant la sensibilité qui existe entre les deux équipes depuis quelques années, une belle initiative a été prise par les deux parties qui n’ont pas cessé tout au long du séjour, et aussi durant la conférence de presse des deux techniciens, à appeler au fair-play. Un cachet qui pourrait élever non seulement le niveau des deux équipes, mais gagner aussi l’estime des autres nations de football
 

Schurmann : «Mon objectif : L’Egypte et mes joueurs»

Lors de la conférence de presse animée hier par les deux sélectionneurs, Schurmann a répondu à quelques questions d’actualité de sa sélection et surtout de la pression qui entoure cette empoignade. Répondant à la première question relative aux objectifs lors de cette compétition,  le sélectionneur Suisse n’est pas allé par trente-six chemins : «Vous parlez d’objectif ? Le nôtre pour l’instant c’est l’Egypte et mes joueurs ensuite, on pensera au Mali et au Nigeria. Sinon pour moi, c’est clair seuls mes joueurs m’importent car entre nous, ça ne sert à rien de se projeter.» Et de poursuivre : «Pour nous, cette CAN est importante, vous avez remarqué, il y a du nouveau avec les joueurs locaux et pour la compétition, on n’est pas venu ici pour faire de la figuration car c’est important pour moi et mes joueurs de s’exprimer pleinement.»

«La pression ? C’est de l’énergie qu’il faut utiliser positivement»
A la question d’un confrère de savoir si la pression est bien ressentie dans les rangs des petits Fennecs, Schurmann répond : «Pour les joueurs, c’est une grosse expérience à l’extérieur du pays et ils ont beaucoup de confiance pour pouvoir s’exprimer. Quant à la pression dont vous parlez, en football elle a toujours existé, c’est de l’énergie qu’il faut utiliser positivement.»
Concernant, le mélange de joueurs locaux et binationaux, le sélectionneur s’explique : «C’est des joueurs locaux et professionnels. Ce mot, locaux il faut l’enlever de notre langage, car je donne mon expérience à ces jeunes et moi je suis comme eux concentré sur l’Egypte.»

«Nous sommes ici pour jouer au football»
Les journalistes insistent sur l’amalgame des joueurs et de la sensibilité entre les deux nations. «Ecoutez, ce sont des professionnels du pays, voyez les Egyptiens ils n’ont pas accepté cet amalgame et le coach fait avec ce qu’il a entre les mains. Ce dernier parle football comme moi, c’est la première en Afrique et comme les autres équipes, on pense football c’est tout. Il faut élever le niveau», fait-il remarquer lorsqu’on lui a parlé de la sensibilité entre les deux sélections : «Derrière il y a les Jeux Olympiques, et les huit équipes présentes ici sont les meilleures du continent avec la même vision pour les JO.» Le sélectionneur conclut : «Mon principal objectif, c’est le premier match sinon mon souci reste la récupération, car deux jours ce n’est pas assez.»

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