FC Renaissance - MCA aujourd’hui à 15h30 / Mebarakou : «Il est impératif de ne pas encaisser à Kinshasa»

Quelles sont les nouvelles à quelques heures du match qui vous opposera aux Congolais du FC Renaissance ?
Tout va pour le mieux, l'ambiance au sein du groupe est parfaite, ainsi que notre état de forme, avant d'entamer ce match qui revêt pour nous une grande importance. Assurément, nos dirigeants se démènent comme ils peuvent pour que nous ne manquions de rien. Nous sommes très concentrés et conscients de notre mission.
Les conditions climatiques à Kinshasa vous posent-elles problème ?
Il est certain que nous ne sommes pas habitués à une telle température et l'humidité ici au Congo. Seulement, le fait d'avoir effectué le voyage à bord d'un vol spécial nous a grandement aidés. La fatigue du voyage s’est estompée. Nous avons effectué une séance d'exercices sur la pelouse où se déroulera la rencontre et cela nous a permis, en plus d'éliminer les toxines, d’opérer les toutes dernières retouches. Il faut dire que la motivation nous aide à surpasser les difficiles conditions climatiques qui ne nous surprennent pas.
Il est certain que cette avance de deux buts est quelque part rassurante, n'est-ce-pas ?
Absolument, mais cette avance est loin d'être décisive. Il reste quatre-vingt dix minutes à jouer et nul ne sait ce qu'elles nous réservent. Il nous faut d'abord veiller à ne pas encaisser. Ceci est primordial. Mais sans adopter d'entrée une position attentiste, car ça serait suicidaire. Pour résumer, nous nous attendons à un match plutôt compliqué.
Le match se jouera sur la pelouse du stade des Martyrs, le plus grand de Kinshasa. Ne pensez-vous pas que la pression exercée par les milliers de fans du club adverse pourrait vous perturber ?
Nous avons eu des échos allant dans ce sens. Il paraît que notre adversaire a pour habitude d'évoluer en présence de 30 000 à 40 000 fans. Vous savez, les matchs que nous jouons au stade du 5-Juillet se déroulent dans des conditions similaires. Par ailleurs, nous avons pour habitude de faire abstraction de ce qui se passe hors du terrain.
Le coup d'envoi sera donné en milieu 'après-midi, quand la chaleur aura atteint les 38°C. Ce sera un paramètre que vous devez prendre en considération…
Pour vous dire vrai, nous sommes avertis. Dans de telles conditions, il arrive même d'avoir des difficultés à respirer. Il y a une gestion de l'effort qui doit se faire, en plus de certaines précautions. Nous serons dans les mêmes conditions que lors de la rencontre que nous avons disputée au Ghana. Je reste cependant optimiste car nous sommes fin prêts à parer à toute éventualité. 
Votre ligne défensive a effectué un sans-faute à l’aller. Quel en est le secret ?
Chacun de nous s'est appliqué à remplir convenablement la mission qui était la sienne. Nous avions à museler les redoutables attaquants congolais et c'est ce que nous avons réussi à faire. En ce qui me concerne, mon entente a été parfaite avec Bouhenna et il en sera de même ici à Kinshasa. Il faut signaler que je m'entends très bien avec Azzi et Demou.
Comment comptez-vous vous y prendre avec le redoutable attaquant brésilien Vanderley ?
Ce joueur est pétri de qualités, mais disons qu'il n'y a pas un plan spécial pour le contrer. Nous allons adopter une stratégie d'ensemble qui consistera à donner le moins de liberté possible à chacun de nos adversaires. De toutes les façons, l'une des clés du match est notre faculté à ne pas laisser les attaques du FC Renaissance se développer.
Depuis votre arrivée, les Congolais affichent une certaine arrogance. Un commentaire ?
Ceci est spécifique aux Congolais car j'ai vécu la même chose avec le MOB. L'arrogance dont vous parlez est pour nous une motivation suplémentaire et retourner à Alger avec la qualification en poche.

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