MCA : Djemili «Avec Charef, il n’y a pas de numéro un, ce sera le plus en forme qui jouera»

Héros de la finale de la Coupe d’Algérie, Houari Djemili affiche clairement ses ambitions de s’imposer malgré le retour de Fawzi Chaouchi. Djemili a montré lors des entraînements qu’il faudrait compter avec lui la saison prochaine.

Comment se déroule la préparation au stade du 5-Juillet ?
Cela fait énormément plaisir de travailler sur le terrain principal. Cela nous rappelle tous les bons moments que nous avons vécus dans ce stade devenu notre terrain de chasse par excellence. C’est un sentiment assez bizarre d’assister aux travaux de rénovation de ce stade qui sera Inch’Allah aux standards internationaux.
Vous affichez une forme éblouissante durant les entraînements qui vous ont d’ailleurs valu les applaudissements des Chnaoua présents en nombre à chaque session…
Cela ne pourra que me booster. C’est très motivant de s’entraîner devant nos supporters qui ne manquent pas une miette depuis que nous avons repris les entraînements durant le mois sacré.
Avec un groupe très remanié pensez-vous que vous avez le potentiel pour jouer les premiers rôles comme l’espèrent vos supporters ?
Certes, il y a eu beaucoup de changement avec plus de quatorze joueurs qui ont été libérés et pas les moindres. On n’a pas le choix, il faut l’accepter les décisions de notre direction même si nous sommes tristes pour nos camarades qui trouveront sans aucun problème preneur. Je pense que nous avons un groupe de jeunes qui apportent sa fraîcheur et son insouciance. Avec une excellente préparation, je pense qu’il y a quelque chose de solide qui est en train de se construire et de prendre forme. Nous demandons seulement à nos supporters de s’armer de patience car on ne peut bâtir une équipe très compétitive d’un simple claquement de doigts.
En concurrence avec Chaouchi qui, lui, jouit du soutien indéfectible des Chnaoua, pensez-vous que vous allez parvenir à conforter votre statut de numéro un ?
On connaît tous les qualités de Chaouchi qui n’est plus à présenter. Je sais que je dois encore hausser mon niveau de jeu pour numéro un ou espérer m’imposer. Je sais aussi qu’avec un entraîneur comme Charef, il n’y a pas de numéro deux, ce sera le plus en forme qui sera aligné. A moi donc de se surpasser pour être au top le 9 août.
Vous y pensez donc à cette finale de Supercoupe face à l’USMA, un adversaire qui vous rappelle de très mauvais souvenirs…
Je ne veux surtout pas me focaliser sur le match du 9 août face à l’USMA. Certes, ce sera un trophée qui sera enjeu mais je veux me concentrer sur mon travail. Nous avons un stage à négocier en Turquie ensuite on parlera de la finale de Supercoupe.
En tant que gardien de but, comment avez-vous trouvé Rais Mbolhi, le portier des Verts, lors de ce Mondial au Brésil ?
Il a été tout simplement phénoménale. Pour moi, il est le meilleur gardien lors de ce Mondial brésilien. Sincèrement, il n’a rien à envier sur cette compétition à un portier comme Neuer ou autres Ochoa. L’Equipe nationale nous a tous séduits par sa production et son état d’esprit irréprochable en toute circonstance. Je suis persuadé que si nous avions joué une autre équipe, on aurait été en quarts de finale sans que personne ne trouve à redire.

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