JSK : Seddiki menace de partir: «Le projet que j’ai trouvé à la JSK est loin de ce qu’on m’avait promis»

Le feuilleton Seddiki est loin de connaître son épilogue. Il y a quelques jours, le joueur a émis le vœu de quitter la JSK après avoir reçu une offre alléchante de l’Arabie Saoudite. Et comme il est toujours sous contrat, son manager s’est rendu à Paris pour discuter avec le bras droit de Hannachi, Malik Azlef. Ce dernier a clairement fait savoir au représentant de Seddiki que la JSK ne cédera jamais le joueur cet hiver vu que l’effectif est trop restreint. Par ailleurs, il lui a promis de lui faciliter la tâche en fin de saison. Quelques jours plus tard, le manager du joueur a décidé de s’entretenir avec Hannachi directement dans l’espoir de trouver un arrangement vu que la JSK bénéficiera du transfert. Malheureusement, le chairman kabyle a encore une fois refusé cette idée, préférant garder le joueur jusqu’à la fin de son contrat, soit jusqu’en 2017. Ce qui n’a pas été du goût de Seddiki lequel, faut-il le dire, ne se sent plus à l’aise à la JSK. À en croire une source bien informée, il aurait même pris la décision de ne plus remettre les pieds à Tizi Ouzou. Une manière de prouver aux dirigeants kabyles qu’il ne souhaite plus poursuivre son aventure avec les Jaune et Vert et ce pour diverses raisons que nous allons citer.
Il ne sera pas présent à la reprise
Au lendemain de la défaite face au MCO, Elyes Seddiki a rallié directement Paris pour passer quelques jours de repos avec ses proches. L’entraîneur kabyle a fixé la reprise pour le 1er janvier, mais d’après nos informations Seddiki ne sera pas présent. Il va encore prolonger son congé pour régler quelques affaires personnelles. Il devrait rentrer vers le 3 janvier.
L’offre reçue ne se présentera pas deux fois
Tout a commencé avec l’offre alléchante reçue. Pour Seddiki, une telle proposition ne se présentera pas deux fois et dans le cas où la JSK le retiendrait de force, il ne pourra plus se donner à fond, notamment lors de la phase retour. Du coup, il souhaite, pour le bien de tout le monde, partir le plus rapidement possible pour donner une autre dimension à sa carrière. À rappeler que Seddiki ne s’attendait pas à vivre un calvaire à la JSK, lui qui a l’habitude de jouer en Europe et de ne manquer de rien.
Les conditions vécues à la JSK, l’autre raison
Et si on évoque les raisons de cette décision, on commencera par le départ de Kamel Yesli, qui a vraiment affecté Seddiki du moment que les deux joueurs étaient très proches. D’ailleurs, si Yesli avait accepté de rempiler à la JSK c’est parce qu’il savait que Seddiki allait venir. L’autre raison, c’est le fait de ne pas jouer le championnat ni la coupe d’ailleurs. Les objectifs se sont évaporés et la JSK s’est retrouvée dans l’obligation de jouer le maintien. Et pour conclure, les conditions d’hébergement, lui qui habite avec Medjkane alors que sa petite famille vit en France. Des raisons qui font de lui un  joueur prêt à tout pour changer d’air.
 

 «Le projet que j’ai trouvé à la JSK est loin de ce qu’on m’avait promis»

Dans le but de connaître la réaction de Seddiki par rapport à tout ce qui a été dit à son sujet, nous l’avons contacté hier matin. Le joueur, qui se trouve en France, n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour nous révéler les raisons qui le poussent à ne plus remettre les pieds à Tizi Ouzou. Très déçu, il dira : «Si je ne souhaite plus revenir, c’est parce que j’ai mes raisons. Je ne me sens plus à l’aise à la JSK. Avant de signer pour cette grande équipe, on m’avait promis de jouer le titre et de réaliser un grand recrutement. Aujourd’hui, à la fin de la phase aller, tout s’est évaporé. L’équipe est distancée en championnat et éliminée de la Coupe d’Algérie. Le projet que j’ai trouvé est loin de ce qu’on m’avait promis au début. Sincèrement, je suis tombé de haut. Il y a aussi d’autres problèmes privés à l’image des conditions d’hébergement et d’organisation. Je ne me sens plus à l’aise. Je n’ai pas l’habitude de vivre ça.»
«Le départ de Yesli m’a vraiment affecté »
Avant de conclure, Seddiki avoue que le départ de Kamel Yesli l’a vraiment affecté et que, depuis, il ne se sent plus à l’aise. «Lorsque j’ai accepté de signer à la JSK, j’avais des projets en tête. En plus, il y avait Yesli avec lequel je m’entendais parfaitement bien. Mais depuis son départ, je me suis retrouvé presque seul et cela m’a vraiment inquiété. Maintenant, c’est de mon devoir de penser à mon avenir et je pense qu’une offre aussi alléchante ne se présentera pas deux fois dans une vie. Il faut me comprendre, je suis un joueur de football et relever d’autres défis m’intéresse.»
 

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