MCA-JSK : Derrardja : «Un but contre la JSK me libérera»

Très critiqué ces derniers temps pour ses prestations en dents de scie, Walid Derrardja est bien décidé à mettre tout le monde d’accord. Pour le milieu offensif mouloudéen, la victoire est impérative pour se relancer dans la course au titre et surtout se réconcilier avec les Chnaoua.

Avant toute chose, un mot sur la nomination d’Ighil qui vient de succéder à Jorge ?
Meziane Ighil n’est plus à présenter. C’est un entraîneur chevronné qui a un grand vécu. Nous les joueurs, nous devons l’aider dans sa mission dans l’intérêt du club. Et puis, ce match contre la JSK incombe aux joueurs, c’est notre match plus que tout autre chose. C’est à nous de tout faire pour gagner.
C'est-à-dire ?
Le nouveau coach ne peut tout changer en deux jours. Il faudra du temps. Ce sera à nous sur le terrain de ne pas commettre les mêmes erreurs que face à Tadjenanet et de marquer au bon moment.
Que vous inspire ce 87e Clasico du nom ?
Ce sera une très belle affiche contre une équipe de la JSK qui revient en force et qui reste coriace hors de ses bases. On sait qu’il faudra qu’on hausse notre niveau de jeu pour venir à bout de notre adversaire. Un Clasico reste un Clasico avec tout ce que cela comporte comme défi physique et psychologique car il y aura forcément une très grosse pression sur les vingt- deux acteurs.
Après la défaite contre Tadjenanet, votre équipe aborde cette affiche avec des incertitudes et beaucoup d’interrogations…
Vous savez, on est tous concentrés sur notre sujet. On sait que la JSK ne nous fera aucun cadeau. Elle viendra avec cette envie de gagner afin de confirmer son succès contre Saoura.
Vos partenaires auront un esprit de revanche car l’équipe reste sur une défaite inoubliable la saison dernière à Bologhine contre cette même équipe de la JSK…
Je sais. C’était un match spectaculaire avec des rebondissements. Ce vendredi, ce sera une autre rencontre. Nous devons nous focaliser sur notre travail et ce qu’on doit faire sur le terrain pour nous imposer et empocher donc les trois points de la victoire.
Quels seront les ingrédients qu’il faudra mettre pour enflammer le match ?
C’est simple, il faut mettre de l’intensité et de l’engagement pour prendre la mesure de notre adversaire car si on remporte les duels, on augmente nos chances de victoire. Il ne faut surtout pas croire que la JSK viendra pour faire de la simple figuration.
Critiqué tout comme certains de vos partenaires, on imagine que vous avez envie de mettre tout le monde d’accord…
Vous savez, les individualités dans le football ne suffisent pas, il faut qu’on soit soudés et très cohérents sur le terrain. C’est à ce prix qu’on deviendra une équipe très difficile à battre. Personnellement, je sais ce que je dois faire sur le terrain. Je sais que je dois encore progresser car ce n’est jamais facile de s’adapter rapidement lorsqu’on est dans un nouveau club, de surcroît une équipe du calibre du Mouloudia. Marquer un but lors d’un match aussi important pourrait me libérer psychologiquement pour la suite des événements.
Une autre défaite chez vous devant votre public constituerait une grosse catastrophe pour votre équipe, non ?
Je partage complètement votre avis. C’est pour ça que je dis que peu importe le nom de notre adversaire, ce qui compte ce sont les trois points de la victoire qui nous permettront de soigner notre classement. Je suis persuadé qu’avec l’appui des Chnaoua qui joueront leur rôle de douzième homme, on s’imposera. On n’a pas le droit de les décevoir une nouvelle fois. Je profite de l’occasion pour souhaiter un prompt rétablissement à Mokdad. Nous avons tous une pensée pour lui. C’est dommage, on aurait aimé qu’il soit avec nous. Mais ce sont les risques du métier.

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