MCA / Kacem : « En 2017, on doit préserver notre fauteuil de leader jusqu’à la fin de la saison »

Considéré comme l’un des meilleurs relayeurs de la L1, Kacem Mehdi au micro d’El Heddaf TV revient sur cette trêve et ce match contre l’USMH qui se profile à l’horizon.

Comment se déroule la préparation au centre d’Ain Benian ?
Bon, il y a ce froid glacial. Mais hormis cela, on travaille tous avec un moral au beau fixe. Il y a un très bon état d’esprit. C’est vraiment la force de notre équipe.
Cette trêve qui se prolonge risque de couper votre élan. Est-ce que vous redoutez cela ?
C’est sûr que chacun de nous aurait préféré jouer le match contre la JSK à la date initialement prévue. Mais il faut respecter la décision de la ligue. Ce sera à nous de nous adapter à cette situation. Nous aurons un match amical ou deux pour rester bien en jambe.
Avec les venus de Gourmi et Mansouri, il va falloir s’arracher pour gagner sa place durant ce deuxième acte…
Vous savez, lorsqu’on est sur le point de jouer sur trois fronts, il faut absolument un effectif riche. C’est que la direction du club a voulu faire pour rendre l’équipe encore plus forte. Oui, c’est bien la concurrence, mais il faut savoir qu’on jouera tous à un moment ou un autre. Le staff technique ne pourra pas aligner le même onze en raison de l’enchaînement des rencontres. C’est pour cela que je dis qu’il faut rester patient et de ne pas s’inquiéter. Tout le monde aure son temps de jeu. Au mois de février, on débutera la Coupe de la CAF. Pour jouer à fond sur chaque front, il faut qu’on affiche une solidarité à toute épreuve. C’est avec le mental et l’état d’esprit irréprochable qu’on gagne les trophées.
Vous y pensez déjà au match contre l’USMH ?
On se prépare avec minutie pour ce rendez-vous. On va retrouver le stade du 5-Juillet et les Chnaoua. Il faut qu’on sorte le grand jeu pour s’imposer. On doit gagner, on n’a pas d’autre choix.
Il y aura une forte pression sur vos épaules car les Chnaoua ne parlent que du doublé.
C’est légitime lorsqu’on s’appelle le Mouloudia d’Alger. Une chose est sûre, nous sommes les champions d’automne et comme tels on ne doit plus regarder vers le bas du tableau. Il est révolu ce moment où on jouait pour le maintien en regardant vers le bas. Maintenant, on doit coûte que coûte préserver notre fauteuil de leader jusqu’à la fin. A aucun moment, on ne doit céder notre place. C’est notre objectif à nous tous.
Un mot sur la sélection nationale et ce résultat nul face au Zimbabwe ?
Il y a eu une sélection à deux visages. Une première mi-temps moyenne puis une deuxième très aboutie. Si on parvient à refaire la même deuxième mi-temps que face au Zimbabwe, je suis convaincu qu’on gagnera contre la Tunisie.

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