MCA : Hachoud «Jorge n'a rien à se reprocher, ce sont nous les joueurs qui devrons assumer l'échec»

Le capitaine algérois, Abderrahmane Hachoud, est un joueur comblé avec cette convocation chez les Verts, même si la déception du match nul concédé à domicile contre Saoura reste vivace. Le sniper mouloudéen estime que son équipe n’aura aucune chance de jouer le titre si leur aventure se poursuit dans l’enceinte de Bologhine.

Très heureux d’être retenu en équipe nationale afin de préparer le match contre le Lesotho ?
Bien évidemment que je suis très heureux et surtout fier de porter le maillot de l’équipe nationale. Je vais encore travailler très dur pour gagner la confiance du sélectionneur national. Mais le plus important, c’est qu’on gagne ce match contre le Lesotho. C’est l’intérêt de notre pays qui passe avant celui des individus.  
Cette trêve internationale intervient après ce match nul concédé face à la JSS. On imagine votre frustration de ne pas avoir pu gagner cette rencontre.
On voulait tellement bien faire. On savait que le match allait être très compliqué. Nous avons dominé les débats mais une nouvelle fois nous avons buté sur une défense bien organisée. Ce sera d’ailleurs le cas lors de nos prochains matches à Bologhine. Toutes les équipes viennent ici pour défendre et refusent le jeu.
Vous êtes donc pour le changement de domiciliation ?
Il ne faut pas se leurrer, si on veut jouer le titre on doit quitter Bologhine. Il est important pour nous de nous produire dans un grand stade qui répond plus à nos attentes. Et puis il y a ce huis clos qui nous a aussi pénalisés. Ce n’est pas facile de jouer à domicile sans l’appui des Chnaoua. Nous avons le sentiment de jouer en déplacement.
On a beaucoup critiqué Artur Jorge pour ses choix tactiques.
Je ne suis pas d’accord. Ce sont nous, les joueurs, qui sommes responsables de cette déconvenue. On ne peut pas reprocher au coach Jorge de jouer l’offensive. Il a aligné jusqu’à cinq attaquants pour essayer de forcer la décision. Il a tout fait pour essayer de gagner. C’était à nous de trouver la faille. La réussite n’était pas avec nous.  
Vous avez souvent buté sur Djemili qui connaît vos moindres faits et gestes.
On se connaît sur le bout des doigts. Lorsque je travaillais mes coups francs, c’était toujours avec Djemili qui a été très bon face à nous. Il a repoussé toutes nos tentatives. Et même lorsqu’il a été battu sur le tir de Mokdad, c’est le poteau droit qui est venu le suppléer.
Et qu’avez-vous à dire sur la prestation de Djallit ?
Djallit était égal à lui-même. Il s’est battu comme un beau diable sur le terrain. Seulement il était esseulé devant car Saoura s’est contentée de défendre à dix derrière.   
Après la trêve internationale, vous aurez un match compliqué à négocier contre l’USMB au stade Tchaker.
On n’a pas le choix. Nous devons gagner cette rencontre, surtout qu’on aura l’occasion de jouer à Tchaker sur une belle pelouse. Nous devons refaire à Blida le coup de Relizane. Et croyez-moi, nous avons les moyens d’y parvenir.

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