Auteur :
Tarek-Che
dimanche 07 février 2016 20:17
Malgré son retour en force, Sofiane Benbraham a toujours eu le sentiment d’avoir été cassé par Meziane Ighil. Pour ce joueur, le désormais ex-coach du MCA n’a jamais voulu lui donner une chance de s’affirmer, malgré sa forme olympique.
A peine le temps de digérer ce revers contre l’USMB, l’éviction d’Ighil a été prononcée…
Décidément, les problèmes tombe en cascade. On dit bien qu’un melheur n’arrive jamais seul. Nous avons perdu à Béchar, il y a l’affaire Merzougui et puis nous avons été tenus en échec par Blida chez nous à Bologhine. Et voilà que la direction décide de mettre fin aux fonctions d’Ighil. Nous vivons une période très difficile, mais nous devons surmonter ces moments de turbulences. On n’a pas le choix si on veut retrouver une bonne dynamique.
On sait que contre Blida, vous étiez très déçu de ne pouvoir participer au match comme titulaire…
Il faut savoir que lorsqu’on est professionnels, on fait tout pour être sur le terrain. C’est sûr que j’étais déçu car j’avais grand espoir de débuter la partie après mon rendement contre la JSS. A mon avis, il serait inquiétant lorsqu’un joueur accepte le banc sans réagir.
En tenant votre paire de souliers dans les mains au moment de l’échauffement en est-il une forme de contestation ?
Pas du tout. J’ai pour habitude lorsque je ne joue pas de tenir ma paire de souliers et de porter des trainings. Depuis que j’ai eu cette brûlure au pied, j’essayais de me ménager, rien de plus. D’ailleurs, en seconde-mi-temps, j’ai été incoporé pour aider mes partenaires. Mais la réussite nous a fait défaut. C’est frustrant de se faire accrocher de la sorte, alors qu’on a passé toute la partie dans le camp adverse sans parvenir à trouver la solution.
On sait que vos relations avec Ighil n’ont jamais été au beau fixe. Pouvons-nous avoir votre avis sur son limogeage ?
Je suis un professionnel qui n’a pas pour habitude de tirer à boulets rouges sur les personnes, surtout lorsqu’elles ne sont plus là. Nous devons respecter les choix de notre direction qui sait ce qui est le mieux pour l’équipe. Il n’est un secret pour personne que mes relations avec Ighil n’ont jamais été au beau fixe. Ce que je peux vous dire, c’est qu’Ighil m’a détruit psychologiquement.
C'est-à-dire ?
Il refusait de me donner ma chance bien que j’étais dans une forme excellente. Et cela a fini par m’atteindre psychologiquement au point de douter parfois de mes capacités et de mes qualités. Et pourtant, j’ai toujours essayé de garder le moral en bossant plus pour tenter d’inverser la tendance, mais en vain. C’est tout ce que je peux dire sur cette affaire. Maintenant, je vais tourner la page et me péraprer au prochain rendez-vous, car nous devons rapidement réagir pour retrouver cette dynamique positive.
C’est un tableau démentiel qui vous sera proposé à l’avenir…
Il faut prendre match par match, en commençant par celui face à l’ASMO. On n’a pas le droit de perdre une autre affiche à l’extérieur. A nous de faire preuve de caractère pour refaire surface et redonner de la joie à nos supporters qui sont frustrés de voir leur équipe dans cette situation-là.
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