MCA : Kacem : «J’ai saisi la FIFA et l’ancien avocat de Nouzaret suivra mon dossier»

Après avoir déposé votre dossier à la Commission des litiges, on laisse entendre que vous avez aussi saisi la FIFA…
Je fais entièrement confiance aux instances du football algérien, et si j’ai aussi saisi la FIFA c’est parce que je veux être fixé sur mon avenir dans les plus brefs délais. J’ai fourni un dossier consistant, appuyé par toutes les pièces justificatives, et je suis persuadé que j’aurai gain de cause, que cela soit au niveau de la Commission des litiges ou bien à la FIFA.
Vous semblez bien confiant…
J’aimerais que les choses soient claires. Lorsque j’avais signé mon premier contrat au MCA, je devais être libre à l’issue du précédant exercice, et après avoir demandé une revalorisation de salaire, la direction du club, qui était satisfaite de mes prestations tout au long de la saison, a exigé que je prolonge mon contrat de deux années en contrepartie de la revalorisation de mon salaire, ce que j’ai accepté du fait que j’avais adhéré au projet sportif du club. Mon nouveau contrat s’étale donc jusqu'en 2016 et j’avais l’intention de l’honorer. Comment se fait-il maintenant que je sois libéré ?
Pouvez-vous être plus explicite ?
Si le Mouloudia a jugé utile de prolonger mon contrat de deux saisons, cela veut dire tout simplement qu’on avait besoin de moi, et la saison passée, j’étais titulaire à part entière lors de la phase aller du championnat et au début de la phase retour, avant que je ne me retrouve sur le banc pour les raisons que tout le monde connaît. Après deux saisons réussies au MCA, et si la direction du club a décidé de me libérer, la faute ne m’incombe nullement, et je ne demande qu’à être indemnisé. La réglementation est claire à ce sujet, lorsque le club décide de vous libérer, c’est à lui de vous dédommager, et je n’ai pas exigé la lune.
 Les responsables du club pensent qu’ils vous ont offert une indemnisation au même titre que vos coéquipiers…
Sachez que l’indemnisation qu’on m’a proposée est insignifiante. Comment voulez-vous que j’accepte d’être indemnisé à hauteur de trois mois seulement pour un contrat qui s’étale sur vingt-quatre mois ? Pensez-vous que cette proposition est équitable ? Je respecte le président, M. Hadj Taleb, et le directeur de la société commerciale, M. Hariti, qui ont été corrects avec moi et se sont montrés attentifs à mes doléances, mais leur proposition ne me convient pas. Je n’arrive pas à comprendre sur quel critère on a fixé cette indemnité. Comment se fait-il qu’on me propose trois mois d’indemnité, et ce, au même titre que des joueurs auxquels il reste une année de contrat seulement ? Et puis il y a des joueurs dont le salaire mensuel est nettement supérieur aux autres, il est donc évident que ce n’est pas équitable.
Au Mouloudia, on vous reproche d’être exigeant ?
Je n’ai rien exigé et je défends seulement mes droits ; vous pouvez même vérifier que j’ai suivi les démarches légales en favorisant même la voie du dialogue ; malheureusement, les responsables du MCA n’ont pas changé leur position d’un iota.
Quelle est la solution, selon vous ?
A mon avis, la solution c’est qu’on me fasse une réelle proposition d’indemnisation. La balle est dans le camp des dirigeants et, pour ma part, j’ai aussi saisi la FIFA comme je vous l’ai dit, et mon dossier sera suivi par l’ancien avocat de Nouzaret, Maître Reiss, à qui j’ai confié cette affaire.
Vous avez confié le dossier à ce même Guy Reiss qui a gagné l’affaire opposant le MCA à Nouzaret ?
Oui, ce sont des proches qui m’ont conseillé l’ancien avocat de Nouzaret, Maître Guy Reiss, qui a obtenu gain de cause. C’est un avocat qui a une grande réputation en France.
 Et si le verdict de la Commission des litiges et de la FIFA n’est pas prononcé prochainement, allez-vous rester sans club ?
Je n’ai aucune autre solution, je dois attendre le verdict, quitte à ne pas jouer jusqu’au mois de janvier.

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