Equipe d'Algérie

Atal : «Je me bats toujours jusqu'à la fin»

«J’avais demandé au président de la JSK s’il pouvait me payer le transport parce que je n’avais pas d’argent, mais…»

Auteur : Riad O. dimanche 02 décembre 2018 12:29

Le latéral droit de l’EN, Youcef Atal, est revenu sur sa façon de jouer sur le terrain qui lui permet de réussir ses tâches défensive et offensive : «C’est vrai, je suis comme j’étais au bled, je me donne à cent pour cent. Je me dis que je peux le faire, et je le fais, même si c’est difficile. Si tu enchaînes un, deux joueurs, après c’est bon, tu ne peux plus t’arrêter, tu es en vitesse. C’est mon style de jeu, je me bats toujours jusqu'à la fin», a-t-il déclaré au quotidien français, L’Equipe.
«J’étais choqué de ma première convocation en sélection»
Youcef Atal a expliqué sa joie lors de sa première convocation en sélection par l’ancien entraîneur des Verts, l’Espagnol Lucas Alcaraz. Le quotidien L’Equipe, dans son édition d’hier, a consacré un reportage sur le joueur algérien de l’OGC Nice, accompagné de certaines de ses déclarations : «Quand on m’a dit que j’allais en sélection alors que je jouais en D2, j’étais choqué. Ce n’était pas facile pour moi, je ne voyais les autres joueurs qu’à la télévision. J’avais peur, les gens se demandaient comment un joueur de D2 pouvait être appelé à 20 ans. Cela m’a fait un peu mal, mais j’ai fait un bon premier match, ça m’a donné beaucoup de confiance.»

«Quand j’étais à Courtrai, je ne pouvais pas revenir en Algérie, car les gens auraient dit que je ne pouvais pas réussir»
Youcef Atal a expliqué au quotidien français L’Equipe qu’il ne pouvait pas revenir au pays lorsqu’il portait le maillot de la formation belge de Courtrai. Malgré les difficultés rencontrées en Belgique, l’ancien joueur du PAC a insisté pour poursuivre l’aventure en Jupiler Pro League pour éviter les critiques : «C’était grave dur en Belgique, ils parlaient flamand ou anglais, il faisait froid, j’arrivais seul d’Alger. Mais je ne pouvais pas revenir en Algérie, les gens auraient dit que je ne pouvais pas réussir, et moi, je ne doute pas. Ici, il y a le soleil, tu peux parler avec les gens, trouver des Algériens … Je n’avais jamais imaginé  que je travaillerai un jour avec des stars comme Mario (Balotelli) ou Patrick Vieira.”
«J’avais demandé au président de la JSK s’il pouvait me payer le transport parce que je n’avais pas d’argent, mais…»
Dans un autre registre, Youcef Atal est revenu sur son départ de la JS Kabylie pour rejoindre le Paradou AC : «J’ai changé deux ou trois fois pour suivre ma famille, mon père avait changé  de travail entre Tizi Ouzou et Alger. On est revenus à Tizi, et quand j’étais à la JSK, j’habitais trop loin pour aller au stade tous les jours. J’avais une heure trente de bus, je devais me débrouiller parfois pour dormir chez un coéquipier. J’ai demandé au président s’il pouvait me payer le transport parce que je n’avais pas d’argent. Il ne pouvait pas», a-t-il déclaré.

Publié dans : Alcaraz Atal

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