MCA / Chaâl : «Si on refait la 1re mi-temps de Bordeaux, on accrochera le TP Mazembe»

Très solide face à Bordeaux, que ce soit au sol ou dans ses interventions aériennes, Farid Chaâl a donné de l’assurance à son équipe, en réalisant de beaux arrêts. Considéré par les observateurs comme l’homme du match, l’enfant de Beni Douala entend bien rééditer cette performance à Lubumbashi face au club congolais.

Tout d’abord, quel bilan faites vous de ce stage qui vient de s’achever à Vichy ?
Ça a été un très stage très bénéfique pour nous. On a travaillé dans des conditions idylliques. Il n’y a rien à dire, la direction nous a mis dans les meilleures conditions afin de réaliser une très belle préparation. Nous avons bossé très dur durant deux semaines afin d’être parfaitement armés, que ce soit pour le match face au TP Mazembe ou le coup d’envoi du championnat.
Vous avez terminé ce stage en disputant cinq mi-temps avec un but seulement encaissé, c’était face à Bordeaux…
Dans l’ensemble, je suis assez satisfait de mon rendement. Malheureusement, j’ai pris ce but contre Bordeaux. Mais bon, le plus important, c’est d’avoir été bon à tous les niveaux. Nous avons pu mettre en place tout ce qu’on a travaillé durant ce regroupement. On quitte Vichy avec le sentiment du devoir accompli. Il n’y a rien à dire à ce sujet.   
On peut dire que vous avez terminé ce regroupement par un match de gala de haute facture face aux Girondins de Bordeaux…
Ce fut un match très costaud avec de l’engagement physique. On a été au top durant la première mi-temps, avant de marquer le pas durant le second half. Dans l’ensemble, on ne peut qu’être satisfaits de notre prestation. Ça a été un gros match test face à une grosse équipe de Ligue 1 française. On a su élever notre niveau de jeu pour donner la réplique aux Bordelais. On aurait même pu prétendre à mieux, si on avait été plus réalistes en première mi-temps.
Justement, la première mi-temps face à Bordeaux a été la plus accomplie depuis le début de votre regroupement, n’est-ce pas ?
C’est sûr qu’on a sorti une très belle première mi-temps au cours de laquelle on aurait pu mettre trois buts à Benoît Costil. Mais moi ce que je retiens, c’est la force collective qu’on dégageait lors de cette affiche. Il est certain que si on refait la même mi-temps à Lubumbashi, on réalisera une très belle performance là-bas. Il ne fait aucun doute. Mais bon, on sait que ce sera différent et qu’on va jouer dans des conditions très difficiles, avec la chaleur étouffante et la pression du public local qui usera de tous les stratagèmes pour nous déstabiliser.
Quel effet cela vous fait-il d’avoir les éloges de tous les observateurs qui vous ont considéré comme l’homme du match avec Derrardja ?
C’est très motivant. Je travaille très dur pour être toujours au top. Et surtout cette saison où je vais aborder la saison avec ce statut de numéro un que je dois pleinement assumer. A moi de répondre aux attentes du staff technique, de la direction et des supporters.
Justement, la pression a commencé ici en France avec les Chnaoua de France qui réclament le titre et des trophées…
Nos supporters ont été fabuleux. Ils étaient nombreux lundi pour nous soutenir. Ils ont tout fait pour nous pousser à réaliser une belle performance. A la fin du match, il y avait une très belle communion avec nos supporters. Ce n’est pas une première. Où qu’on aille, nos fans réclament le titre. A nous de travailler encore plus pour rendre heureux les Chnaoua. C’est plus qu’un objectif, c’est un devoir pour nous.   
Comment voyez-vous ce match contre l’équipe congolaise qui approche ?
On va affronter un grand nom d’Afrique. Ce sera à nous de sortir le grand jeu pour espérer obtenir un très bon résultat. Je pense qu’on est bien armés pour réaliser une très belle performance. A nous d’être au rendez-vous, pour revenir du Congo avec un bon résultat qui nous ouvrira les portes des quarts de finale.  
On parle du match retour face au TP Mazembe à Tchaker. Que pensez-vous de ce choix imposé ?  
C’est dommage, car on a nos repères au 5- Juillet. On aurait souhaité se produire dans cette enceinte devant 70.000 Chnaoua, mais il faudra s’adapter à toutes les situations. On n’a pas le choix. Maintenant que ce soit le 5- Juillet ou Blida, cela ne changera rien à notre détermination à gagner. Mais avant de parler du match retour, nous avons cette rencontre à Lubumbashi qu’on doit parfaitement négocier.
Une dernière question, comment ça été l’entente avec Morcely qui vient de rejoindre les rangs du Doyen ?
Très bien. Abdelkader s’est très vite intégré. On s’entend super bien lui et moi, sans oublier Daâs.

 

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