USMA : Mahiouz : « Mon modèle est Slimani, je souhaite avoir la même carrière »

Le jeune attaquant du CAB et international olympique, Amine Mahiouz, nous parle dans cet entretien de sa venue à l’USMA, de son parcours jusqu’à atteindre le haut niveau. Le joueur revient sur son parcours et raconte quelques anecdotes, il revient aussi sur le mérite de certaines gens, à l’image de Boualem Charef, Salim Aribi, qui lui a conseillé l’USMA, tout en remerciant son président, Farid Nezzar, de lui avoir facilité le transfert à Soustara. D’autre part, le jeune attaquant affirme qu’il est conscient qu’il va tenter de faire oublier Darfalou, en inscrivant des buts, surtout en coupe de la CAF.
D’abord, présentez-vous aux supporters de l’USMA…
Je suis Amine Mahiouz, né en 1997, actuellement je suis à l’USMA, et avant j’évoluais au CAB, en plus du Mouloudia et le Chabab de Taher de Jijel, où j’ai commencé ma modeste carrière de footballeur pour ensuite rallier le CAB. Depuis ma tendre enfance, je suis un fou du ballon rond, et j’ai souffert pour arriver à ce point. Je sais que le travail paye toujours, donc je ne vais pas lésiner à l’effort pour atteindre mes objectifs, car je n’ai encore rien fait.
Vous a-t-on donné un surnom de star ?
Non, pas durant mon enfance, mais la saison passée au CAB, on me disait que je ressemblais à Islam Slimani que j’adore. Je souhaite avoir son parcours, car lui aussi a commencé en Régionale pour atteindre le niveau international.
Avez-vous souffert à vos débuts ?
C’était difficile, car il fallait alterner entre les études et le football, et mon père refusait catégoriquement le football, mais avec le temps, des proches l’ont convaincu de me laisser jouer, mais, je ne le nie pas, je regrette en quelque sorte d’avoir laissé tomber les études.
Combien de buts avez-vous inscrit avec les seniors ?
 Cinq   car j’avais entamé la saison à la phase retour, et la saison d’après j’ai marqué quinze buts pour ensuite signer un contrat avec le CSC, mais je n’ai pas pu poursuivre mon aventure avec le Chabab pour des raisons personnelles.
Ensuite, vous avez rallié le CAB où vous avez marqué plusieurs buts, mais qui est a été relégué…
Oui, c’est ça, et je profite de cette opportunité pour demander pardon aux supporters du CAB que nous avons vraiment déçus, je souhaite que ce club revienne en Ligue 2, puis en Ligue 1 Mobilis, qui est en fait sa place. Je ne peux pas oublier le CAB qui m’a ouvert la route.
Comment avez-vous rejoint l’USMA ?
J’étais encore lié au CAB par contrat, mais le président Farid Nezzar m’a promis de m’aider à partir, et c’est ce qu’il a fait, d’où ma gratitude envers ce président. Ensuite, j’étais en regroupement avec l’équipe nationale, et là mon manager, Younès, qui s’occupe de tout, m’a dit que l’USMA me voulait, je n’ai pas hésité un instant.
Quel a été votre sentiment quand vous êtes entré à Bologhine la première fois ?
J’ai tout de suite compris que j’étais dans un grand club, en voyant les photos des anciens joueurs de ce club, ainsi que son histoire à travers les années. Je suis heureux d’avoir signé à l’USMA car c’est un vrai club professionnel.
Qui est votre modèle parmi la génération dorée de l’USMA ?
C’est incontestablement Ammar Ammour, c’est un artiste et un gars très éduqué, en plus j’aime beaucoup Salim Aribi, mon entraineur au CAB, et qui m’a conseillé de venir à l’USMA, ainsi que d’autres joueurs que je respecte.
Vous serez sous pression car il va falloir faire oublier Darfalou…
C’est vrai, ça va être très compliqué, je suis conscient de ce qui m’attend ainsi que la responsabilité qui sera la mienne, sinon la concurrence ne me fait pas peur, au contraire, elle va me pousser à aller de l’avant.
Comment est l’ambiance ici à Gammarth, et comment est votre relation avec Froger ?
Franchement, j’aime bien la manière de travailler du coach qui est très proche des joueurs, et qui facilite le travail. Nous sommes ici pour travailler et il faut bien préparer la nouvelle saison, bien sûr sans oublier le staff.
Mais on a remarqué que vous vous êtes bien intégré au groupe…
Hamdoullah, les joueurs sont des fils de famille, je n’ai pas trouvé de souci pour m’intégrer, au contraire, ils m’ont facilité la tâche et pas à moi seulement, tous les nouveaux. L’USMA est une famille, je l’ai dit, c’est la force de ce club, avec la direction, les supporters et toute la famille de l’USMA.
Les supporters veulent un titre continental, comment voyez-vous votre mission en CAF ?
Je ne vais pas mentir, je n’ai pas d’expérience en coupe de la CAF, mais on va dire que j’ai une idée car j’en ai parlé avec les joueurs, surtout ceux qui ont une longue expérience. Ce ne sera pas facile, c’est certain, mais on doit bien se préparer pour rendre heureux nos supporters, c’est un grand club, il mérite une consécration.
Parlons de l’EN Olympique, comment avez-vous été convoqué par Charef ?
Cela s’est fait à partir de quelques tests, nous étions près de cinquante joueurs, ensuite Charef m’a convoqué pour des matches amicaux et, Hamdoullah, pour le moment je souhaite y rester le plus longtemps possible.
Donc, Charef vous a bien aidé…
Bien sûr, il a le mérite de m’avoir permis d’inscrire la dizaine de buts, la saison passée. Je me rappelle qu’il m’avait convoqué avec d’autres joueurs attaquants pour un stage, on a par la suite effectué des exercices qui m’ont beaucoup aidé pour avancer dans ma carrière et parfaire certains aspects, entre autres, marquer des buts.
Qui est l’attaquant sur le plan mondial qui vous plait ?
Cristiano Ronaldo.
Votre équipe préférée en Europe ?
Barcelone.
Votre championnat préféré ?
La Premier League anglaise
On vous remercie…
Merci à vous.

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