JSK / Boukhanchouche répond à Bouzidi : «Il a tout fait pour me casser et me saboter»

Au lendemain de l’interview que Bouzidi a accordée à El Heddaf TV et dans laquell il a énormément parlé de sa relation avec son milieu de terrain, Salim Boukhanchouche,et les raisons qui l’ont poussées à ne pas compter souvent sur lui, nous avons essayé de contacter l’international qui a accepté de répondre à toutes nos questions. Il a tenu àrépondre dans un premier temps aux déclarations de son entraîneur, en déclarant quetout ce qu’il a dit est faux et que Bouzidi a tout fait pour le détruire. Interview.

Après la victoire réalisée face à l’USMA, les joueurs qui ont bénéficié de deux jours de repos, devaient reprendre hier soir les entraînements. Seriez-vous présent ?
Non, je ne serai pas présent à Tizi Ouzou. Croyez-moi, je n’ai pas le moral pour m’entraîner. En plus, j’ai contracté une blessure au genou lors du match amical face à l’Arabie Saoudite. Et pour le prouver à la direction, le médecin de l’Équipe nationale a contacté Djadjoua pour lui expliquer ce cas.
Donc, vous ne serez pas du voyage à Oran…
Je n’accompagnerai pas l’équipe à Oran, du moment que je sais d’avance que je ne serai pas aligné. Si je me déplace jusqu’à Aïn Témouchent, c’est juste pour faire de la figuration. Donc, je préfère rester chez moi entouré de mes proches.
Justement, vous avez souhaité répondre au driver Bouzidi lequel a déclaré dernièrement qu’il ne vous trouvait pas exceptionnel et que vous avez souvent simulé des blessures pour ne pas jouer. Un commentaire ?
C’est vraiment grave d’entendre ce genre de déclaration. Je ne suis pas un hypocrite et si c’était vrai, je n’oserai jamais lui répondre. Tout ce qu’il a dit sur moi est faux. Il ne m’a jamais porté dans son cœur. Entre lui et moi, c’est de l’histoire ancienne. Il m’a déjà fait exactement la même chose lorsque je jouais au NAHD.
Soyez plus explicite s’il vous plaît ?
J’ai déjà joué sous la houlette de Bouzidi quand je portais les couleurs du NAHD et croyez-moi, il a tout fait pour me détruire. D’ailleurs, c’est à cause de lui que j’ai fait de mon possible pour quitter le club et aller rebondir ailleurs. Il m’avait mis sur la liste des libérés alors que j’étais au top de ma forme. Comment expliquez que lorsque j’étais au NAHD, je jouais souvent que ce soit avec Ighil, Broos ou Yaïche.
Vous avez été convoqué en Équipe nationale avec laquelle vous brillez de mille feux. Cela devrait être suffisant pour décrocher une place de titulaire à la JSK…
Effectivement, j’ai été convoqué en Équipe nationale A’ puisque je me donnais à fond et je jouais régulièrement. Par la suite, il m’a appelé pour me dire que c’était grâce à lui que Madjer m’avait convoqué. Ce n’est pas normal, comment ce fait-il que le sélectionneur me fait confiance grâce à Bouzidi alors que ce dernier était toujours à Skikda ? C’est vraiment illogique.
Vous paraissez furieux, n’est-ce pas ?
Je suis très en colère car cette personne a tout fait pour me saboter et me détruire. Ce n’est pas la première fois. Après le NAHD, il a fait de son possible pour me briser à la JSK. Pourtant, je ne lui ai jamais manqué de respect ni contester ses choix. Croyez-moi, il m’a fait détester le ballon. J’ai envie de tout arrêter car je ne mérite pas de subir ce genre de chose. Pour vous dire, si Bouzidi entraînera le Real Madrid, je ne jouerai pas pour lui, c’est fini.
Avez-vous discuté avec le sélectionneur ?
Oui, il m’a d’ailleurs demandé pourquoi je ne jouais pas régulièrement à la JSK. Je lui ai tout expliqué. Je lui ai fait savoir que je ne sais pas pourquoi Bouzidi ne comptait pas sur moi. Au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas de réponse.
Selon le coach, il estime qu’à chaque fois vous trouviez des excuses pour ne pas jouer, comme le jour où l’équipe s’apprêtait à rallier Biskra. Vous lui avez carrément demandé de vous laisser à la maison…
Oui, j’étais très fatigué après un stage et un match en Équipe nationale. Je n’aime pas qu’il me compare à Belkalem, qui est un bon ami à moi. Kalou n’a pas joué contrairement à moi. Donc, il est normal que je sois fatigué.
Tout le monde parle de votre départ de la JSK, pouvez-vous confirmer l’information ?
Je préfère ne rien dire pour le moment. Je suis sous contrat, le destin n’est pas entre mes mains pour en décider. Pour conclure, je voudrais juste dire à Bouzidi un mot : Je ne te pardonnerai jamais.
 

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