Un dirigeant kabyle révèle : «Les investisseurs endettés n’ont pas intérêt à présenter leur candidature, ils seront rejetés d’office»

Depuis la dernière réunion extraordinaire tenue au siège du club, à l’issue de laquelle plusieurs résolutions ont été prises dont la dissolution de l’ancien conseil d’administration, à sa tête le président Hannachi, la succession est ouverte. Avec l’annonce de l’ouverture du capital du club, plusieurs noms reviennent ces derniers jours avec insistance pour prendre les règnes du club le plus titré du pays. Chaque jour un nom d’un industriel est annoncé par la presse mais pour l’heure,  seuls l’ancien international Sadmi Hamid et Aït Djoudi ont annoncé leur candidature via un communiqué officiel, les autres n’ont pour l’instant pas exprimé leur position officielle et préfèrent peut-être attendre du nouveau pour le 7 septembre prochain. A propos de ce dossier qui fait l’actualité de la JSK ces jours-ci, un dirigeant avec qui nous nous sommes entretenus sur l’avenir du club a bien voulu, sous couvert de l’anonymat, préciser un détail très important à ses yeux en déclarant ceci : «Depuis la dernière réunion qui s’est tenue au siège du club et avec la dissolution du conseil d’administration beaucoup de noms d’investisseurs privés sont annoncés dans la presse. Il faut reconnaître que la JSK intéresse tout le monde de par son statut de club le plus titré du pays, mais la chose la plus importante que les gens oublient, c’est que cette équipe cherche un véritable preneur capable de lui redorer son blason et non pour se faire de l’argent. Les investisseurs qui ont des dettes colossales et des charges impayées vis-à-vis des impôts n’ont pas intérêt à présenter leurs dossiers de candidature, ils seront rejetés d’office.»
«La JSK ne servira pas de marche pour rebondir dans les affaires personnelles»
Pour notre interlocuteur, il existe certes des hommes puissants qui ont de gros moyens et qui peuvent redorer le blason au club le plus cher des Kabyles. Ce sont donc ces personnalités qui sont demandées pour venir prendre le club et lui permettre de retrouver sa grande épopée. Ainsi, le mois de septembre prochain, il sera question de filtrer les dossiers de candidature, ceux qui ne sont pas en règle avec les institutions de l’Etat, la CASNOS, la CNAS, le CACOBAT ou qui cumulent des dettes n’ont pas à se présenter : «La JSK est en difficultés, elle a besoin d’un homme puissant sur le plan financier. Puissant en sens propre du terme. Le club a besoin de celui qui ramènera avec lui de gros moyens financiers pour permettre au club de se hisser à la plus haute marche, pas seulement à l’échelle locale mais continentale. La JSK c’est tout le monde qui veut la diriger mais elle ne doit pas servir de marche pour certains opportunistes qui cherchent à relancer leurs affaires personnelles.»
 

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