Aït Djoudi : «J’ai un projet sportif et social pour la reconstruction de la JSK»

Pour sa part, l’ancien entraineur de la JSK, Azzedine Ait Djoudi, annoncé plusieurs fois pour succéder au président Hannachi, a déclaré : «Quand il s’agit de la JSK, je ne pourrais jamais tourner le dos à ce grand et prestigieux club. Je n’ai pas envie de précipiter les choses. Toutefois, je voudrais bien annoncer que j’ai un grand projet sportif et social pour la JSK. Je suis natif de la région et je ne refuserai jamais à apporter mon aide, en cas d’ouverture du capital».
«Priorité aux enfants de la région et les portes seront ouvertes aux enfants du club»
En parlant brièvement des grandes lignes de son projet, Ait Djoudi ajoute : «La JSK n’a pas besoin d’investissement uniquement, elle a besoin d’un projet sportif qui accordera la priorité aux enfants de la région qui recèle des compétences énormes. Il faut tisser des relations avec l’ensemble des clubs de la région qui évoluent dans différentes divisions pour profiter de leurs ressources humaines pour les catégories jeunes, non pas pour l’équipe première seulement. Il faut aussi ouvrir les portes aux anciens joueurs qui ont tout donné à ce club, ils ont toujours quelque chose à apporter sur le plan technique. En tout cas, mon projet est ambitieux, je le dévoilerai au moment opportun».
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Amara : «Hannachi est parti, ceux qui ont promis de redorer le blason de la JSK doivent se manifester»

L’ancien gardien de but de la JSK, Amara Mourad, estime que le départ de Hannachi ne fera que du bien pour le club phare de la Kabylie. L’ex-portier de l’Equipe nationale avance que le désormais ex-premier responsable du club du Djurdjura a même tardé à passer le relais, arguant du fait qu’il avait échoué à redorer le blason de ce club mythique : «C’est vraiment une issue inévitable pour lui, il aurait dû éviter une telle sortie, parce qu’elle n’est pas vraiment honorable, personne ne lui a souhaité une telle fin à la JSK mais cela faisait longtemps qu’on prévoyait cette situation. L’image du club a été ternie et lui il s’entêtait à poursuivre une stratégie vouée à l’échec, il le savait. Le club est au fond du puits et c’est à cause de lui. Si vraiment il pensait à l’avenir de la JSK il aurait dû quitter en fin de saison passée pour permettre à ses successeurs de bien démarrer la nouvelle saison».
«Le club était géré de manière catastrophique, son départ est salutaire»
Avec son franc-parler habituel, Mourad Amara veut à travers ses déclarations mettre tout le monde devant ses responsabilités, affirmant que le terrain est propice aux personnes qui avaient exigé le départ de Hannachi pour participer à la reconstruction du club. «Il ne faut pas décevoir les supporteurs, ils ont tous attendu le départ du président pendant longtemps, alors on doit s’unir en tant qu’anciens joueurs et industriels amoureux de ce club, pour reconstruire sur des bases solides. Le club était géré d’une manière catastrophique son départ est donc salutaire alors il faut maintenant agir et se mettre bien dans la tête qu’il s’agit d’un club de valeur qu’il faut préserver.»
«En tant qu’anciens joueurs, on ne doit pas trahir la confiance des supporteurs»
Interrogé si les anciens joueurs du club commençaient à s’organiser pour apporter leur aide au club, Amara dira : «On va se réunir incessamment pour prendre les décisions qu’il faut pour bien travailler. Il y a toute une organisation à refaire, pour permettre à la JSK d’éviter la catastrophe. La confiance des supporteurs, il ne faut pas la perdre parce que, qu’on le veuille ou pas, beaucoup de supporteurs attendent un geste des anciens de la JSK pour retrouver le vrai visage du club. Je lance un appel à tous les anciens joueurs de la JSK de venir en aide à leur équipe de toujours. On doit se réunir et laisser nos problèmes de côté pour redonner un nouveau souffle à notre fierté, la JSK. Les fans attendent beaucoup de nous, cela fait longtemps qu’on nous sollicite, alors on doit répondre  à l’appel».  
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Menad  : «Je ne croirai au départ de Hannachi qu’à l’ouverture effective
du capital»
L’ancien baroudeur du Jumbo-Jet et ancien international Djamel Menad se refuse à tout commentaire sur le départ de Hannachi. Selon lui, il préfère d’abord suivre l’évolution de ce dossier notamment la prochaine étape qui attend le club au mois de septembre prochain, à savoir l’annonce de l’ouverture du capital : «On a tous suivi la dernière réunion extraordinaire tenue au siège du club pour destituer le président Hannachi. Personnellement, je ne crois pas qu’il va céder aussi facilement. Je ne ferai aucun commentaire, préférant attendre le mois de septembre prochain, soit la date annoncée pour l’ouverture du capital. Je ne croirai à son départ qu’une fois le capital ouvert officiellement aux investisseurs et le jour où je vais voir le club entre de bonnes mains».

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Ladjadj : «L’affaire Rahmouni-Moussouni a fait augmenter la pression sur Hannachi»
L’ancien attaquant Ladjadj a, pour sa part, déclaré : «Personnellement, j’avais déjà interpellé le président Hannachi. Je lui ai plusieurs fois demandé de sortir par la grande porte. Il a commis beaucoup d’erreurs. La plus récente, c’est sa tentative de limoger verbalement Rahmouni et Moussouni. Cette affaire, qui a fait couler beaucoup d’encre, a accentué la pression sur ses épaules et précipité son départ. Ce qu’il ne faut pas oublier surtout, c’est que Hannachi a beaucoup donné à la JSK».

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